Nollywood : comment le Nigeria produit dix-mille films en quinze ans

Nollywood : comment le Nigeria produit 10 000 films en quinze ans

Le Nigeria figure parmi les producteurs de fiction les plus prolifiques du monde. Malgré des budgets dérisoires et un niveau de qualité souvent très bas, ces films rencontrent un immense succès populaire.

Temps de lecture : 14 min

Avec 1 500 à 1 800 films tournés chaque année, le Nigeria détient le record du monde de la production en vidéo. Si la qualité est rarement au rendez-vous, le public, lui, répond toujours massivement « présent », en Afrique et aussi parmi les diasporas noires.  

Le succès populaire de Nollywood, avec un N pour Nigeria, est considéré comme un titre de gloire pour beaucoup d'habitants de cet Etat fédéral qui est le plus peuplé d'Afrique (1). Mais on trouve aussi des cinéastes nigérians pour qui une telle production est une honte nationale. C'est le cas d'Ola Balogun, dont les films en 35 mm ont connu un succès international dans les années 70 et 80. Il n'a pas de mots assez durs pour dénoncer l'extrême médiocrité de la plupart des films vidéo nigérians (2)


Nollywood mérite pourtant qu'on s'y intéresse, pour trois raisons au moins. D'abord parce qu'il y a là un modèle économique unique au monde, fondé sur la diffusion « directe-vidéo ». Ensuite, parce que ce secteur tire ses recettes uniquement du marché et ne dépend d'aucune source de financement extérieure, contrairement au cinéma d'Afrique francophone, qui n'existerait pas sans les aides européennes. Enfin, à cause de l'énorme impact de cette production vidéo nigériane sur le public.

Nollywood en chiffres

« Il est plus facile d'extraire de l'eau d'un caillou que d'obtenir des chiffres fiables sur la production vidéo nigériane », prévient le journaliste Tunde Oladunjoye. On dispose cependant d'indications crédibles, tout au moins sur le nombre de films produits. Le premier film-vidéo nigérian a été mis sur le marché en 1992. Trois ans plus tard, la commission de censure fédérale recensait déjà 177 films visés en une seule année. La production a ensuite connu une croissance exponentielle. Le cap des 1000 films par an a été franchi en 2004. En 2005, on en était à 1711 films et 2008 a connu un nouveau record avec 1770 films. Ces chiffres font du Nigeria le premier producteur mondial de fictions longues (3). (On n'ose pas appeler "longs métrages" les films vidéos en question.

En 2009, le chiffre d'affaires total de Nollywood était estimé à 300 millions d'euros (4). Si l'on considère que moins d'un tiers de ce chiffre représente le coût de production des films (hors dépenses de duplication et de commercialisation), l'ensemble de la production annuelle du Nigeria dispose d'un budget inférieur à celui d'un seul film de Hollywood. Autrement dit, un film « nollywoodien » ne coûte pas plus que trois à quatre secondes d'un film américain.

Malgré la fiabilité douteuse des chiffres sur les coûts de production des films nigérians, on peut admettre que le budget moyen se situe entre 15 000 et 30 000 euros. Face à ces coûts très faibles, les productions d'Afrique francophone, même celles tournées en vidéo, ont longtemps été caractérisées par leurs devis élevés. La référence à des normes venues du cinéma tendait à tirer les budgets vers le haut. Parmi les projets de courts-métrages (en vidéo) ou séries soutenus par le Fonds Sud Télévision (5) en 2003, le plus cher, venu du Burkina Faso, dépassait les 10 000 euros par minute, tandis que le plus économique, venu du Nigeria, était cinquante fois moins cher, à 222 euros par minute ! 


Il est plus difficile de mesurer les ventes des films nigérians que d'estimer leur budget. La diffusion moyenne d'un film a pu être évaluée, la même année (6), à 16 000 copies vidéo par le ministre de l'Information et à 50 0000 par le producteur Francis Onwochei intervenant au Forum des jeunes cinémas de Berlin. A ce jour, le plus grand succès jamais observé sur le marché est celui du film « Osuofia in London », sorti en 2003 et dont les ventes sont estimées à 800 000 exemplaires vidéos par son producteur, Kingsley Ogoro. Rapporté à une population nigériane de 140 millions d'habitants, ce chiffre demeure faible ; il prouve que même les productions les plus efficaces ne parviennent à se tailler qu'une petite part d'un marché où chaque film sorti est en compétition avec plus de 1500 autres films chaque année (7)

Le marché nigérian de la vidéo est le lieu d'une concurrence extrême et ceux qui pensent que les producteurs nigérians bénéficient d'une rente de situation de par la taille de leur pays se trompent. On peut difficilement parler d'économies d'échelle au Nigeria car la production est totalement artisanale (ni grand studio, ni fabrication en série) et le marché potentiel de chaque film est limité par la concurrence de centaines d'autres (30 à 40 nouvelles sorties par semaine). En outre, seuls les films en anglais (soit la moitié de la production) bénéficient d'un marché national. Ce n'est pas le cas des productions en yoruba et en haoussa, encore moins des films en langue Edo (région de Benin City), qui sont apparus récemment mais ont fait une percée spectaculaire (50 films en 2006). Le marché de cette production régionale est encore plus étroit que le marché national de la plupart des pays d'Afrique francophone.

Sans être nécessairement généralisable, le modèle économique de la vidéo nigériane a déjà prouvé qu'il était transposable puisqu'il s'est imposé avec autant de succès auprès des différents groupes ethno-linguistiques du Nigeria : Ibos, Haoussas, Yorubas et maintenant Edo.
Il est cependant intéressant de constater que les producteurs ibos, après avoir démarré avec des films tournés dans leur langue, se sont presque tous convertis à l'anglais pour bénéficier d'un marché potentiel plus large (8).


On estime entre 200 000 et 300 000 le nombre d'emplois créés par l'« industrie » de la vidéo au Nigeria, la plupart de ces emplois se situant dans le secteur de la distribution (innombrables colleurs d'affiches, vendeurs de rue et tenanciers de boutiques vidéo). Mais Nollywood a aussi l'avantage de faire vivre de nombreux techniciens et des centaines de comédiens (9), dont certains sont devenus des têtes d'affiche qui amassent de petites fortunes (jusqu'à 17500 euros par film pour Genevieve Nnaji, pour un temps de tournage ne dépassant pas deux semaines). Ces stars déchaînent les foules, dans leur pays mais aussi à l'extérieur. Enfin, le Nigeria est, en Afrique subsaharienne, le seul pays (hors Afrique du sud) où l'on trouve des dizaines de scénaristes professionnels, certains étant très talentueux (10) (11)

On peut aussi dire aujourd'hui que le Nigeria est le seul pays d'Afrique noire à produire lui-même les images qu'il consomme. En effet, l'Afrique du sud, seul concurrent potentiel, a un marché du cinéma et de la télévision très largement dominé par les films et les séries américains. Pour autant, on est en droit de se demander si la performance réalisée par « Nollywood » mérite tellement d'être saluée. Elle aboutit en effet à un niveau de qualité tellement bas qu'il n'est pas exagéré de dire que ce pays produit chaque année mille cinq-cents films jetables. On peut se demander : « à quoi bon ? » On peut aussi dire : «  pourquoi pas ? »

Un système tiré vers le bas par les lois du marché

Totalement orienté vers la vente de supports vidéo (surtout VCD – Video Compact Discs - et plus rarement VHS ou DVD), Nollywood ne conçoit ses films ni pour le grand écran ni pour la télévision. Les producteurs se contentent donc de standards de qualité technique très bas (prise de son défaillante, mixage quasi-inexistant, images chahutées, mal éclairées, jamais étalonnées).
Les normes « broadcast » des télévisions sont ignorées et les exigences propres au cinéma même pas envisagées. Les défauts techniques sont tels qu'il est pratiquement impossible de montrer des films nigérians, fussent-ils parmi les plus intéressants, dans des festivals. Quant aux télévisions qui veulent diffuser ces films, elles ont le plus grand mal à obtenir des « masters » acceptables (parfois, il n'y a même plus de master, la cassette ayant été recyclée après la sortie vidéo !).

A cette absence de culture de la qualité technique, s'ajoutent des contraintes économiques ou commerciales pesantes. D'un côté, une concurrence frénétique se traduit par des prix de vente des VCD très bas ; d'un autre côté, le star-system organisé par les distributeurs fait flamber les cachets des acteurs vedettes. Pour s'en sortir ou pour maximiser leurs profits, distributeurs et producteurs imposent des plannings de tournage démentiels : rarement plus de dix jours pour un film d'une heure trente et parfois même trois jours seulement ! A ces contraintes, désastreuses en termes de qualité, s'ajoutent les effets du formatage commercial. On n'hésite pas à délayer une histoire prometteuse en la découpant en deux ou trois parties pour augmenter les gains. Les ingrédients réputés payants (violence, vociférations, sorcellerie) sont exploités ad nauseam. Quant aux considérations esthétiques, elles sont le plus souvent ignorées, le public étant présumé insensible à tout ce qui ne concerne pas directement l'histoire et les personnages.

Nollywood est, pour l'essentiel, sous la domination des « marketers » (distributeurs) qui ne s'embarrassent pas de subtilités techniques ou esthétiques et qui recherchent essentiellement un profit facile et rapide. Pour cela on ne recule devant aucun plagiat, aucune démagogie, aucune extrémité. Malgré une Commission de censure souvent tatillonne en matière de nudité et de crudité du langage, la plus extrême violence s'épanouit dans la vidéo nigériane : meurtres à gogo, suicides à volonté, banalisation de l'infanticide. Ces outrances sont la conséquence d'une logique mercantile mais elles sont également liées au mode de diffusion : contrairement à un téléspectateur, qui n'a pas de prise sur les programmes qu'on lui propose, le consommateur de vidéos est libre de choisir ses films et il est censé décider à qui il va les montrer. Pour cette raison, les producteurs de vidéos nigérianes ont développé une attitude d'irresponsabilité à l'égard du contenu de leurs films. Ils n'hésitent pas à montrer les pires horreurs et si des enfants sont exposés à de telles histoires, ils s'en lavent les mains, n'hésitant pas à rejeter la responsabilité sur les parents qui n'auraient pas dû laisser de tels films sous les yeux de leur progéniture. 


Parmi les adversaires de Nollywood, certains n'hésitent pas à rendre cette production responsable de la mort du cinéma nigérian. Mais ce grief-là est infondé. Le cinéma était déjà mort au Nigeria (12) quand la vidéo s'est développée. On ne produisait plus de films et les salles avaient déjà été transformées en églises évangéliques ou en entrepôts. Pour autant, ce n'est pas Nollywood qui peut combler le vide né de cette absence du cinéma (13). Avec ses budgets étriqués et ses conditions de production démentes, la vidéo nigériane est incapable de porter des projets vraiment ambitieux. On ne peut attendre d'elle nul grand sujet historique ou politique, ni le souffle, ni la dimension esthétique qui caractérisent le cinéma et qu'un pays tel que le Nigeria mériterait pourtant.

Un succès populaire qui impose le respect

On l'a vu, Nollywood ne manque pas de tares. Pourtant son expansion non seulement au Ni(14)geria, mais dans toute l'Afrique noire (15) se poursuit inexorablement pour une raison simple : ces films sont plébiscités par le public. C'est donc qu'ils ont quelques atouts. Tout d'abord, même mauvais, ils sont rarement ennuyeux. Nollywood privilégie systématiquement l'efficacité des scénarios et a su développer des histoires à forte intensité dramatique. L'une des raisons est l'exceptionnelle liberté dont jouit cette « industrie ». Si elle est soumise à d'énormes contraintes commerciales, elle échappe cependant à beaucoup d'autres contraintes qui pèsent sur les programmes de télévision. Nul besoin pour une « home video » d'aborder de façon « consensuelle » un sujet « fédérateur » sous prétexte d'audimat ou d'unité nationale (16). Pour creuser son trou dans un marché gigantesque mais pris d'assaut par des centaines d'opérateurs, il ne faut surtout pas rassurer comme le font beaucoup de télévisions africaines, il faut choquer, surprendre, stupéfier, méduser. Les scénaristes nigérians y parviennent d'autant mieux qu'ils échappent aussi à la pression des annonceurs (17). Contrairement aux programmes de télévision, les films-vidéos abordent la plupart des sujets qui fâchent : corruption, violence, fanatisme religieux, fléaux sociaux. Au lieu d'être un outil de propagande projetant du haut vers le bas les slogans anesthésiants du pouvoir politique ou économique, la production vidéo nigériane est – en grande partie - le miroir d'une société en ébullition. Elle peut évidemment être instrumentalisée (18) mais elle ne l'est jamais que partiellement car Nollywood n'est pas une entité homogène que l'on pourrait aisément manoeuvrer ; c'est une myriade de micro-sociétés incontrôlables dont le fonctionnement semble anarchique. Il n'existe au Nigeria, aucun grand studio, aucun producteur hégémonique, rien qui puisse faire penser – toutes proportions gardées – aux « Major companies » de Hollywood ou aux grands studios qui produisent les télénovelas latino-américaines. Il n'y a au Nigeria que de petits artisans luttant avec d'autant plus d'énergie que leur survie n'est jamais assurée (19) (20)

Le résultat est sans appel : Nollywood envahit progressivement tous les marchés d'Afrique sub-saharienne. Les pays anglophones, à commencer par le Ghana, ont été les premiers touchés. On a pu observer ensuite une arrivée massive des VCD et VHS nigérians sur les marchés des pays d'Afrique francophone, le plus souvent par piratage. Au début des années 2000, avant le déclenchement de la rébellion en Côte d'Ivoire, un vendeur de cassettes d'Abidjan confiait à un journaliste nigéria (21) qu'il avait vendu respectivement 8000 et 10 000 exemplaires des films nigérians « Blood money » et « Iyawo Alhadji », manifestement piratés. Par la suite, les télévisions privées d'Afrique francophone ont commencé à diffuser des films de Nollywood en version originale, au mieux avec une simple voix off. Aujourd'hui, une étape supplémentaire est en train d'être franchie : des pirates se chargent de doubler les films en français et leur permettent ainsi de déferler sur toutes les boutiques et toutes les télévisions encore indemnes. Nul doute que l'étape suivante verra une offensive des distributeurs nigérians pour mieux contrôler ces nouveaux marchés et garantir des remontées de recettes. 
Quel que soit le dédain que peuvent inspirer la plupart de ces films, force est de reconnaître que le public y adhère. Et s'il faut 1500 films jetables pour faire 50 films honnêtes et cinq histoires fascinantes (22), qui s'en plaindrait ? (23) Certainement pas les centaines de milliers de personnes à qui ce secteur procure un emploi.

Certes, il ne faut pas attendre d'une production comme celle de Nollywood ce qu'on attend des oeuvres cinématographiques. La dimension artistique est presque totalement absente de la vidéo nigériane. On associe généralement le cinéma aux notions de culture, de mémoire, de patrimoine. Les films de Nolllywood, pour la plupart, n'ont aucune préoccupation de ce genre. Mais le cinéma lui-même a-t-il joué ce rôle dans un pays comme le Nigeria ? Force est de reconnaître que non. Le seul cinéaste nigérian qui ne soit pas tombé dans l'oubli – Ola Balogoun – subit le même sort que beaucoup de ses homologues africains. Il a cessé de tourner depuis longtemps et il est devenu pratiquement impossible de voir ses films au Nigeria. Dans le même temps, certains titres marquants de la « home video » sont constamment réédités depuis douze ou quinze ans (24) et constituent un véritable patrimoine (25)


Si, pour autant, la vidéo ne remplace pas le cinéma, l'existence de ce secteur en effervescence permanente permet aux apprentis-réalisateurs de l'école de cinéma de Jos de faire leurs premières armes à moindre coût, avec des techniciens et des comédiens aguerris. « Nollywood » a aussi permis à d'authentiques cinéastes comme Tunde Kelani, Tade Ogidan ou Izu Ojukwu de faire une carrière en vidéo à une époque où il leur aurait été impossible d'accéder aux budgets nécessaires pour tourner en pellicule.

Les leçons de l'expérience nigériane

Après les Ghanéens dès les années 80, les Nigérians ont démontré qu'il existait un public, un marché et une rentabilité possible pour des films « made in Africa ». Les Nigérians ont réussi à mettre en place un secteur de production qui repose sur un seul mode de diffusion : la vidéo. C'est à la fois une performance et un piège car l'absence de diversification des sources de financement entraîne la saturation du marché et oblige à produire avec des budgets dérisoires.

Avec le temps, les films sont devenus un élément d'identité et de fierté nationale au Nigeria. Ce pays, discrédité par la gabegie de l'argent du pétrole, la corruption, la fraude, le banditisme, les conflits inter-ethniques et l'intégrisme religieux, réussit pourtant à fasciner dans toute l'Afrique sub-saharienne et au-delà grâce à sa production de films. Bien que l'Etat n'y soit pas pour grand chose, Nollywood est devenu un tel motif d'orgueil national que les institutions publiques nigérianes essaient aujourd'hui d'exploiter, de soutenir (26) ou de défendre ce phénomène. Même les tenants de la charia, qui s'impose dans le nord du pays (27), sont tenus de composer avec les producteurs. En 2008, ils ont dû lever la mesure d'interdiction des tournages qui avait été prise après la diffusion sur Internet des ébats d'une star de la vidéo haoussa. 

Quelles que soient leurs tares, les films nigérians ne peuvent plus être traités avec mépris car ce mépris risquerait de s'appliquer à l'immense public qu'ils ont su drainer. Au-delà de l'enjeu social et économique qu'il représente, un secteur de production comme celui-là a une importance indéniable en termes de culture populaire. Sur ce terrain-là, il est bon de méditer une réflexion de l'écrivain Umberto Eco écrite à propos des programmes de télévision mais qui pourrait tout aussi bien s'appliquer aux films nigérians : « La télévision abrutit les gens cultivés mais elle cultive les gens qui mènent une vie abrutissante ».

Bibliographie séléctive

-         Pierre Barrot, Tunde Oladunjoye et al. « Nollywood, the video phénomenon in Nigeria », James Currey, Oxford ; Indiana University Press, Bloomington, Heineman, Ibadan, 2008. 

-         Pierre Barrot, Tunde Oladunjoye et al. «Nollywood, le phénomène vidéo au Nigeria », Paris, L'Harmattan, 2005.

-         Pieter Hugo, Chris Abani, Stacy Hardy « Nollywood », Prestel Pub, 2009.

-         Jonathan Haynes « Political critique in Nigerian Video Films », in African Affairs, vol 105, October 2006.

-         Nollywood Boulevard : reportage de Ludovic Carème (photos) et Jean-Christophe Servant (texte), 2005.


On peut consulter également :

-         la page Wikipedia Nollywood

-         un rapport du Sénat français sur l' « industrie du rêve au Nigéria ».


Des films à visionner :

 - Deux grands classiques : Osuofia in London et Dangerous twins

 - Deux documentaires français sur Nollywood :

- Nollywood made in Nigeria, de Léa Jamet (2007), production Seafilms
- Nollywood, le Nigeria fait son cinéma, de Julien Hamelin (2008), production Sunset.

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