Les médias écrits de Lagardère étaient fortement dépendants des variations enregistrées sur les marchés publicitaires.En 2005, le chiffre d’affaires d’Hachette Filipacchi Magazines est constitué pour 39 % des ventes et pour 57 % de la publicité ; ce poids de la publicité dans le chiffre d’affaires montera même jusqu’à 58 % en 2006. Ce n’est qu’en 2012 (après que le groupe eut cessé l’édition de certains titres et vendu les éditions à l’international de l’ensemble de ses titres à l’exception de Elle) que la tendance s’est inversée : le chiffre d’affaires est constitué aujourd’hui à 59 % par le produit des ventes et à 41 % par les recettes de publicité.
La diversification dans le sport répond à la volonté du groupe d’investir un champ économique qu’Arnaud Lagardère estime à 70 milliards d’euros: « Le sport est l’un des rares contenus qui ne soient pas soumis au piratage, puisqu’il s’appuie sur des retransmissions en direct. Et c’est l’un des quatre ou cinq contenus dans lesquels nous avons une chance de devenir leader mondial rapidement (…). En fait, nous sommes dans la même situation que Lagardère Publishing il y a dix ans ». (Challenges, ibidem).
L’accès au terminal et à ses logiciels d’exploitation devient un élément critique pour les groupes de contenus.adapte sa stratégie dans la distribution de ses contenus s’assurant notamment du contrôle des droits télévisuels des grandes compétitions sportives, mais aussi de l’image des sportifs de premier plan pour négocier avec les groupes contrôlant les terminaux.
Souvent vu comme un monde exempt de frontières, l’espace virtuel constitué par internet a pourtant été traversé très rapidement par des enjeux stratégiques, économiques et politiques, qui constituent autant de facteurs de tension entre les grandes puissances mondiales.
À quelques mois des élections municipales, La Revue des médias se penche sur des initiatives mises en place par des médias pour couvrir le sujet. Entre émissions spéciales, questionnaires participatifs et charte de bonnes pratiques, notre série revient sur quatre projets originaux. Ce troisième épisode décortique la « charte de bonnes pratiques » adoptée par le groupe Centre France (La Montagne, L'Écho Républicain...)