Future TV : entre capitalisme et communautarisme

Future TV : entre capitalisme et communautarisme

Véritable outil de communication du parti de Rafic Hariri depuis sa création à la fin de la guerre civile, Future TV continue à forger le discours dominant de la communauté sunnite au pays du cèdre.
Temps de lecture : 11 min

Introduction

Propriété de la famille Hariri, Future TV a été créée à la fin de la guerre civile libanaise en 1993. Elle a permis à son principal actionnaire, l’ancien Premier ministre, feu Rafic Hariri, d’asseoir une certaine hégémonie représentative sur la communauté sunnite du pays. Mais, depuis l’assassinat de ce dernier en février 2005, elle a largement fait part au relais d’un discours anti-syrien, et a développé le culte de la personne du défunt. Lors de la mini-guerre civile(1) de mai 2008, elle a d’ailleurs été attaquée et fermée par des miliciens du Hezbollah, ce qui l’a rendue encore plus hostile à l’opposition, et particulièrement au Parti de Dieu.

Une continuité de l’offre communautaire

La guerre civile a totalement modifié le paysage de la radiodiffusion télévisuelle libanaise. La nouvelle loi sur l’audiovisuel -établie en 1994- a limité le nombre des médias autorisés aux seuls partis politiques qui dominaient le système confessionnel libanais. Ainsi, parallèlement à la télévision officielle libanaise (Télé Liban), plusieurs chaînes communautaires ont vu le jour. Les chrétiens, bien ancrés dans le paysage médiatique libanais,  se sont vu accorder deux licences pour la LBC et pour la Murr TV. Les chiites, qui ont obtenu le maintien de la milice du Hezbollah dans le sud, ont bénéficié de la création de deux chaînes : Al-Manar, propriété et organe de propagande du Hezbollah et NBN, propriété du chef du mouvement Amal, Nabih Berry, qui a été élu à la présidence de l’Assemblée Nationale. L’accord de Taëf(2), en renforçant le pouvoir du Premier ministre, poste réservé à la communauté sunnite, a permis à celle-ci, longtemps marginalisée au niveau médiatique, de gagner en visibilité avec la création de la chaîne Al-Moustaqbal (Future TV) par le nouveau Premier ministre Rafic Hariri, instigateur de la nouvelle loi de 1994  sur les médias et futur propriétaire de la chaîne.

Une offre communautaire à l’image d’un projet politique

L’histoire du Liban a souvent été confondue avec celle de ses communautés. Cette notion vaut aussi pour les médias libanais audiovisuels, qui sont détenus majoritairement par des capitaux communautaires et défendent la plupart du temps les intérêts de la communauté dont sont issus ses actionnaires. En effet, après une courte période de stabilité chéhabiste(3) et la création d’une chaîne publique (Télé Liban), la guerre civile qui a éclaté en 1975 a marqué l’avènement des chaînes au service des milices. À la fin de la guerre civile, on dénombrait ainsi une cinquantaine de stations de télévision, créées comme des organes de propagande des partis politiques ou des milices qui contrôlaient alors le paysage politique libanais. L'accord de Taëf n’a guère contribué à la recherche d’une solution à cette situation. Il a simplement institué que "les moyens d'information doivent être réorganisés sous le couvert de la loi et dans le cadre des libertés responsables qui répondent aux tendances de prudence et l'objectif de mettre fin à l'état de guerre ».
Après les accords de Taëf de 1989, qui étaient en partie le résultat d’un consensus américano-syrien(4), les médias libanais se sont développés grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, comme par exemple la télévision par satellite, sans que cela ne permette d’opérer un changement dans la ligne éditoriale des médias libanais, restés fidèles à leurs conceptions communautaires.
L’introduction de la télévision Future TV dans le paysage audiovisuel libanais et son positionnement comme une chaîne communautaire sunnite a été à la fois le résultat et l’objectif de cette nouvelle donne politique au pays du cèdre. Propriétaire de la chaîne, Rafic Hariri, a été contraint en 1996, à vendre une partie de ses actions pour se conformer à la loi N°382 de 1994 qui interdisait à une personne physique de détenir plus que 10% d’une chaîne de télévision. Néanmoins, cette procédure n’a eu aucun effet sur la véritable gestion de la chaîne : Hariri a fait entrer sa famille et un membre du conseil d’administration d’une banque lui appartenant dans le capital de Future TV qui demeure donc jusqu’aujourd’hui propriété de la famille Hariri(5).
 
L’étude des médias libanais, et particulièrement de la chaîne Al-Moustaqbal, est indissociable de l’émergence de la personnalité de Rafic Hariri. Devenu Premier ministre, il a conçu la chaîne comme une partie intégrante de sa stratégie de communication et de puissance au service d’un nouveau projet politique de reconstruction d’un pays à peine sorti d’une guerre intercommunautaire.
 
Considérée comme le contre poids sunnite face à l’influence grandissante de la chaîne LBC -alors propriété des Forces libanaises(6)- et porte parole officiel des intérêts de la communauté maronite- elle est devenue le relais médiatique de la communauté sunnite du pays.
Durant le premier mandat de Rafic Hariri, la chaîne Future TV, dont la diffusion a débuté en 1994, a été un formidable outil de promotion de l’action du nouveau gouvernement qui voulait présenter le pays comme un havre de paix civile et attirer les touristes arabes et les investisseurs étrangers. Ce mode de communication privée au service d’une action politique avait déjà été utilisé par l’Egypte, qui avait bénéficié des ondes de Nile TV pour promouvoir l’industrie touristique du pays. Une question de taille reste pourtant sans réponse : la rentabilité de la chaîne. En effet, les recettes publicitaires de la chaîne ne couvraient pas ses dépenses, d’où la question de son indépendance vis-à-vis de son actionnaire, qui n’est autre que le Premier ministre de l’époque. En 1997, les recettes publicitaires ont été jugées insuffisantes par Nadim Al-Maoula, ancien directeur général de la chaîne(7).
Durant les années 90, la programmation de la chaîne reflétait la vision politique et économique de Rafic Hariri. La relation stratégique, entérinée par l’accord de fraternité et de collaboration signé entre le Premier ministre et le régime syrien, a largement influencé la ligne éditoriale de la chaîne. Une certaine autocensure a pu être appliquée dans les programmes politiques de la chaîne, particulièrement visible dès lors qu’était abordée la question de la présence syrienne au Liban. Plusieurs atteintes à la liberté d’expression ont d’ailleurs été observées pendant cette période, dont la plus emblématique fut la fermeture définitive de la chaîne Murr TV(8) (MTV).
A l’exception des deux années du gouvernement Hoss(9), entre 1998 et 2000, où la chaîne est devenue plus soucieuse de la défense de la pluralité et des principes démocratiques, Future TV est restée une chaîne privée avec une mission bien précise : défendre les intérêts d’une communauté liée plus que jamais à son leader, Rafic Hariri.
 

Une stratégie médiatique à finalité politique

Loin de faire émerger un quelconque embryon de diversité médiatique, la chaîne Future TV ainsi que les autres télévisions libanaises, ont plutôt aggravé le confessionnalisme, augmentant le doute sur leur crédibilité.
Mais la véritable rupture dans le paysage médiatique libanais se situe au lendemain de l’adoption de la résolution 1559(10). Adoptée par une majorité des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU(11) afin de forcer la Syrie à cesser son ingérence dans la politique libanaise, elle a eu pour effet de diviser radicalement les médias libanais selon leur opposition ou non à cette résolution.
En effet, pour une partie des Libanais, l’attentat suicide qui a coûté la vie à Rafic Hariri représentait une conséquence de cette crise politique engendrée par la décision onusienne. La mort de l’ancien Premier ministre a ainsi aggravé la division des médias libanais, devenus de véritables organes de propagande des deux camps qui se sont constitués après le renouvellement -imposé par la Syrie- du mandat de l’ancien Président de la République Emile Lahoud. Cette crise, qui a duré plus de trois ans, a été marquée par un discours médiatique propagandiste tenu par les médias appartenant aux divers protagonistes libanais.
Future TV a subi de plein fouet cette nouvelle donne politique qui a changé radicalement sa ligne éditoriale. Elle est devenue hostile à la Syrie et aux partis politiques libanais qui soutenaient le régime syrien accusé d’être responsable de la déstabilisation du Liban. Ne tenant pas compte du principe de la présomption d’innocence, la chaîne n’a pas hésité à accuser le Hezbollah et ses alliés de complicité dans les attentats qui ont secoué le pays.
Par ailleurs, il convient de noter que le traitement partial de l’information par les chaînes libanaises a été un vecteur de développement du secteur audiovisuel. Les bailleurs de fonds libanais, leaders politiques qui cherchent traditionnellement à augmenter leur crédibilité auprès de l’opinion publique, ont développé plusieurs initiatives en ce sens. Le Courant Patriotique Libre du Général Michel Aoun a créé sa propre chaîne, Orange TV (OTV). D’autres projets présentés comme des initiatives privées ont vu le jour, mais ils ont toutefois été assimilés par leurs détracteurs à des supports partisans. Ce sera d’ailleurs le cas du quotidien Al-Akhbar, qui assume clairement sa ligne éditoriale proche de l’opposition, ainsi que du site Internet d’information Now Lebanon, qui soutient l’alliance de 14 Mars(12). Quant à la famille Hariri, elle a profité de l’élan populaire provoqué par l’assassinat du Premier ministre pour asseoir son hégémonie sur la communauté sunnite et créer une nouvelle chaîne d’information en continu : Ekhbariat Al-Moustaqbal. Créée à la fin de l’année 2007 et surfant, comme les autres chaînes libanaises, sur le rejet de l’autre « libanais », celle-ci est devenue une arme de propagande au service du Courant du Futur(13) et plus largement de l’alliance de 14 Mars.
La création de la nouvelle chaîne répondait à un double objectif  financier et politique. Malgré la rareté des recettes publicitaires sur le marché de l’audiovisuel libanais, le caractère confessionnel des médias et l’ingérence régionale et internationale dans les affaires politiques du pays ont permis une abondance des fonds destinés à créer des outils de communication. Selon un militant d’un parti de l’opposition(14), d’importantes sommes d’argents sont allouées aux partis politiques pour créer des sites Internet d’information, des radios et des télévisions. L’arrivée du nouveau-né de la famille Hariri dans le paysage audiovisuel libanais pourrait alors être le fruit de cette nouvelle donne d’autant que la famille dispose d’un appui financier régional de taille : l’Arabie Saoudite. Quant à l’objectif politique, il est intimement lié à la polarisation de la vie politique libanaise entre l’Alliance de 14 Mars dirigé par les sunnites et le mouvement du 8 Mars dominé par le Hezbollah. Cette tension, qui peut être assimilée à une guerre civile silencieuse, a atteint son point culminant lors des événements du 7 mai 2008(15).
On a pu assister à un conflit armé entre sunnites et chiites dans la capitale et dans le nord du pays couvert avec la subjectivité totale des médias des deux camps, à savoir Al-Manar d’un côté, Future TV ainsi que sa nouvelle sœur, Ekhberiat Al-Moustaqbal de l’autre. C’est dans ce contexte que les locaux de la chaîne Future TV, propriété de la famille Hariri, ont été attaqués le 9 mai 2008 par des miliciens de l’opposition. Cet acte a suscité de vives critiques, même dans la presse écrite de l’opposition comme Assafir et Al-Akhbar, et a eu pour effet d’accroître les tensions entre les communautés, notamment sunnites et chiites.
L’accord de Doha a mis fin à cette crise en permettant l’élection à la magistrature suprême de l’ancien chef d’état majeur de l’armée libanaise. Cet événement a marqué un bouleversement politique qui a amené l’appareil médiatique du Courant du Futur à se confronter à un dilemme financier et politique. Le rapprochement de l’Arabie Saoudite, financeur majeur de la machine de propagande sunnite libanaise avec la Syrie a privé la chaîne de subsides, d’autant plus qu’elle cumulait alors une dette chiffrée à 18 millions de dollars(16). Pour sortir de cette impasse financière, le directeur d’Ekhberiat Al-Moustaqbal, Nadim Al-Maoula, également ancien directeur de Future TV et un de ses actionnaires, aurait proposé à Saad Hariri une fusion de la chaîne Future TV et de la chaîne d’information. Mais cette décision a été suspendue pour une raison familiale : selon la presse libanaise, la veuve du feu Premier Ministre Rafic Hariri, qui détient une partie de Future TV, aurait posé des conditions sur la ligne éditoriale de la nouvelle entité.
Après la première visite de Saad Hariri à Damas en décembre 2009, les responsables de la chaîne, dont la ligne éditoriale était le développement d’un discours hostile contre la Syrie, se sont retrouvés contraints d’arrêter toute critique envers celle-ci. En effet, lors d’une réunion avec les cadres de la chaîne à son retour de Damas, Saad Hariri a non seulement demandé d’arrêter tout discours hostile envers la Syrie, mais encore de réserver au régime syrien le même traitement que celui réservé à l’Arabie Saoudite(17). Ce changement dans la relation liant la formation sunnite au régime syrien va probablement provoquer des changements dans la programmation de la chaîne. On parle déjà d’un audit présenté par l’un des conseillers de Saad Hariri préconisant la suppression de certains programmes et qui aurait comme conséquence le départ d’une centaine de journalistes.

Un outil stratégique de transition

On assiste depuis quelques mois à une reconfiguration stratégique du Moyen-Orient avec le retour de la Syrie sur la scène internationale. Le Liban, en parfait Etat tampon, subit de plein fouet cette transformation géopolitique qui se répercute sur les forces politiques et donc sur les médias qui sont de nature communautaire. La chaîne Future TV, qui intègrera sans doute sa demi-sœur Ekhbariat Al-Moustaqbal, a déjà modifié légèrement sa ligne éditoriale en devenant moins hostile envers la Syrie, tout en gardant un discours critique envers l’opposition et notamment envers le Hezbollah.
Le discours anti-syrien et la polarisation du pays depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre ont divisé le pays en plusieurs espaces communautaires virtuels. Le rapprochement entre Saad Hariri devenu Premier ministre et Damas n’a pas amélioré la relation intercommunautaire, et particulièrement celles entre les sunnites et les chiites. La communauté sunnite nourrie pendant cinq ans, comme toutes les autres communautés, par un discours de rejet de l’autre se retrouve obligée de revoir son positionnement vis-à-vis du Hezbollah et de la Syrie qui reviennent en force sur la scène libanaise. La chaîne Future TV, qui a contribué largement à forger ce discours de rejet, sera probablement l’outil de communication des dirigeants du Courant du Futur pour expliquer à sa base électorale la nécessité de cette transition.

Bibliographie sélective

Ouvrages
  • FANDY Mamoun, (Un)civil War Of words : media and politics in the Arab World, Praeger, Mai 2007
  • EICKELMAN Dale F., ANDERSON Jon W., New media in the muslim word : the emerging public sphere, , Indiana University Press, Bloomington, 2003
Périodique
  • "Médias : stratégies d’influences", Confluences Méditerranée, N°69, juin 2009
Sites Internet
(1)

Mini-guerre civile libanaise : déclenchée à la suite de la décision du Conseil des ministres libanais de licencier le chef de sécurité de l’aéroport de Beyrouth (proche du Hezbollah), elle a duré une quinzaine de jours durant lesquels des heurts ont été éclatés entre sunnites et chiites et chiites et druzes dans plusieurs régions du pays, elle a été arrêtée grâce à la signature, le 25 mai 2008, des accords de Doha, qui ont permis l’élection d’un nouveau Président de la République. 

(2)

Accord de Taëf : Conclu en 1989 par les députés libanais réunis dans la ville saoudienne de Taëf, il a mis fin à la guerre civile libanaise. Ses principaux aspects ont été le renforcement du pouvoir exécutif du Premier ministre et l’institutionnalisation de la répartition communautaire au sein du gouvernement. 

(3)

Chehabisme : période du mandat de l’ancien président Fouad Chéhab (1958-1964), qui a appliqué le concept de neutralité positive en matière de politique étrangère tout en introduisant des réformes politiques et sociales qui ont permis au pays de connaître, sous son mandat, une stabilité politique et une croissance économique.  

(4)

Consensus américano-syrien : accord tacite entre une puissance régionale (la Syrie) et une puissance internationale (les Etats-Unis) qui a permis à Damas , en contre partie de sa participation à la guerre du Golfe (1991), de garder une tutelle sur le pays de cèdre, notamment sur sa politique étrangère. Ce consensus qui a mis fin à la guerre civile libanaise, a été rompu par l’adoption de la résolution 1559 du conseil de sécurité de l’ONU. 

(5)

Mamoun FANDY, Uncivil War Of words: media and politics in the Arab World, Mai 2007, page 72. 

(6)

Les Forces Libanaises : Créé par Béchir Gémayel, ancien Président de la République libanaise, assassiné deux semaines après son élection en 1982, elle a été la principale milice chrétienne durant la guerre civile libanaise. Affaibli dans les années 90, il a émergé sur la scène chrétienne grâce à la libération de son chef Samir Gaagaa qui a intégré l’alliance de 14 Mars et qui a fait du parti le principal opposant à son rival de toujours Michel Aoun, le chef du Courant patriotique Libre, formation chrétienne alliée du Hezbollah. 

(7)

Mamoun FANDY, Uncivil War Of words: media and politics in the Arab World, Mai 2007, page 72. 

(8)

Murr TV (MTV) : propriété de Gabriel El-Murr, frère et adversaire du député du Metn (région Mont Liban) Michel El-Murr, candidat malheureux aux législatives partielles de 2002, la chaîne Murr TV a été fermée par décision administrative. Six ans après, c’est un amendement parlementaire qui permettra à la chaîne de réémettre à compter du 31 mars 2009. 

(9)

Gouvernement Hoss : La tension entre l’ancien Président de la République et Rafic Hariri a empêché ce dernier de former un nouveau gouvernement en 1998. Sélim Hoss a été alors désigné pour former un gouvernement entre 1998 et 2000, date à laquelle, Hariri, grand gagnant des élections législatives, fut nommé Premier ministre.  

(10)

Résolution 1559 : adoptée le 2 septembre 2004 par le Conseil de sécurité de l’ONU, elle stipulait le retrait de toutes les troupes étrangères du pays, le désarmement de toutes les milices et l’organisation des élections présidentielles hors de toute ingérence étrangère. 

(11)

Elle a été adoptée le 2 septembre 2004 à l’initiative conjointe de la France et des Etats-Unis, par neuf voix sur quinze (Etats-Unis, France, Royaume Unis, Allemagne, Espagne, Chili, Angola, Benin et Roumanie) et six abstentions (Russie, Chine, Algérie, Brésil, Pakistan et Philippines). 

(12)

Alliance de 14 Mars : Actuellement majorité parlementaire à l’Assemblée Nationale, c’est un groupe hétéroclite formé par des forces politiques hostile à la Syrie. La coalition a œuvré pour l’application de la résolution 1559, en concentrant sa stratégie sur la fin de l’ingérence syrienne et le désarmement du Hezbollah. Le discours anti-syrien de ce groupe politique a largement influencé la ligne éditoriale des médias qui ont adopté sa cause. 

(13)

Principal mouvement politique sunnite créé sous forme d’un mouvement pour soutenir l’ancien Premier ministre, il devenu récemment un parti politique détenant le plus grand bloc parlementaire à l’Assemblée Nationale avec trente-six députés. 

(14)

Entretien de l’auteur avec un membre de parti de l’opposition qui a souhaité conservé l’anonymat. 

(15)

Les événements de 7 mai 2008 : déclenchés à la suite de la décision du Conseil des ministres libanais de licencier le chef de sécurité de l’aéroport de Beyrouth (proche du Hezbollah), ces événements ont duré une quinzaine de jours durant lesquels des heurts ont éclatés entre sunnites et chiites et chiites et druzes dans plusieurs régions du pays, ils ont pris fin grâce à la signature , le 25 mai 2008, des accords de Doha, qui ont permis l’élection d’un nouveau Président de la République, Michel Sleiman. 

(16)

Source 

(17)

Ibid. 

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