Publié le 22 janvier 2015
Couper l'antenne et mettre un écran noir, c'est une agression contre le débat démocratiqueSous le choc, de nombreux employés décident alors d'occuper les bâtiments et de continuer à réaliser leurs programmes sous le nom d'ERT Open. La diffusion continue en streaming sur de nombreux sites internet, sur des radios et chaînes de télévision solidaires et par satellite, grâce au soutien de l'UER (Union européenne de radio-télévision) dont le président, Jean-Paul Philippot, réagit vivement : « Couper l'antenne et mettre un écran noir, c'est la pire des censures, c'est une agression contre le débat démocratique qui n'est pas acceptable ».
le gouvernement actuel ne veut pas améliorer l'audiovisuel publicLa production de nombreux programmes a été externalisée. Que ce soit au niveau de la diversité et de la qualité des contenus, de l'audimat et même de la liberté d'expression, le nouveau groupe est en net recul par rapport à son prédécesseur. « C'est bien pire qu'avant, lance Odin Linardatou, qui a travaillé pour Nerit avant de rejoindre un média privé, le gouvernement actuel ne veut pas améliorer l'audiovisuel public ».
Visionnés par la police avant diffusion, les programmes en immersion avec les forces de l’ordre continuent à captiver le public. Objets médiatiques clés dans la représentation de l’institution policière, ils nourrissent le fantasme d’une insécurité galopante et passent les bavures sous silence.