GREE, la start-up qui se voulait aussi grosse qu’une multinationale
Retour sur l’ascension fulgurante puis le déclin de Gree, la start-up japonaise qui rêva un temps d’être la plateforme leader des jeux mobiles.
Publié le 12 octobre 2015
GREE devient une poule aux œufs d’or qui attise l’appétit des chasseurs de têtesMais c’est surtout le marché américain qui intéresse GREE. En mai 2012, GREE fait les gros titres de la presse économique mondiale avec le rachat de l’américain Funzio pour 164 millions d’euros. Le succès à l’international conduit GREE à recruter à tout va, et notamment des collaborateurs étrangers. Comme son grand frère Rakuten qui décide à la même époque que l’anglais devient la langue de réunion entre Japonais – idée abandonnée discrètement depuis – GREE se rêve en multinationale dépassant le cadre étroit de l’archipel nippon. À Tokyo, dans les agences de recrutement, elle devient une poule aux œufs d’or qui attise l’appétit des chasseurs de têtes. L’argent coule à flot. Et pourtant, au même moment, des nuages commencent à s’amonceler autour de la tour de Roppongi Hills, siège social de GREE.
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