La banalisation des images d’archives dans les JT, un problème éthique

La banalisation des images d’archives dans les JT, un problème éthique

L’utilisation des images d’archives dans les JT est considérable. Ces images banalisées qui s’insèrent dans le flux d’information pour leur valeur illustrative posent des questions d’éthique. D’où l’intérêt de comprendre comment est signalé ou non au téléspectateur qu’il est face à une séquence d’archives.

Temps de lecture : 11 min

 

Les questions d’éthique concernant l’utilisation des images, c’est-à-dire ce qui peut se faire ou pas avec des images, ce qui est conforme à la morale, engendrent des débats et des actes parfois très violents dans nos sociétés. Lorsqu’elle se place sur le terrain de l’utilisation des images d’archives, cette question devient encore plus épineuse. En effet, comment peut-on « éthiquement » réutiliser, au sein d’une nouvelle production,  des images tournées dans un contexte parfois très éloigné de celui du nouveau reportage ? Comment ne pas dénaturer le propos originel de cette séquence d’images et quelles sont les dispositions à prendre dans ce cas ? Dit autrement, comment donner aux téléspectateurs la possibilité de comprendre le rôle de ces images dans leur discours initial mais aussi dans la nouvelle production qui les intègre ?

Questionner les utilisations des images d’archives dans les JT

 

De nombreux chercheurs en sciences humaines et sociales réfléchissent à ces problématiques. Nous les trouvons de manière non exhaustive en sciences de l’information et de la communication et chez les historiens(1) mais, également, chez les producteurs de contenus audiovisuels. L’utilisation des images d’archives crée des enjeux qui dépassent les champs stricts des disciplines académiques car, comme le rappelle Marc Ferro : « Tous les documents doivent être analysés comme des documents de propagande […] Les images d’archives ne sont pas mensongères au moins sur un point : ce que l’on a voulu dire aux gens(2) ». Ces documents sont des témoignages d’une époque et, de fait, leur valeur testimoniale est importante. De nombreuses interrogations éthiques se posent alors dans le cas des documentaires historiques : comment montrer et monter ces séquences anciennes, faut-il les coloriser ou recoloriser, recadrer les images, etc. ?

 

Dans le cadre des journaux télévisés qui utilisent des images d’archives, filmées parfois seulement quelques jours auparavant, ces interrogations sont-elles semblables ? Évidemment, la comparaison ne tient pas entre la réutilisation d’images de camps de concentration nazis dans un documentaire sur la seconde guerre mondiale et le recyclage, dans un sujet de journal télévisé (JT), d’une séquence d’images présentant un bouchon autoroutier à une aire de péage lors des départs en vacances de l’été dernier. Pourtant, dans le premier cas, sauf exception, le téléspectateur sait qu’on lui propose des images anciennes des camps, alors que, dans le second, souvent, rien ne lui permet de savoir où, quand et pourquoi ces images ont été tournées.

 

 Les images d’archives « quotidiennes », « banales », qui peuplent nos JT sont rarement remises en question  

C’est ce débat que souhaite engager cet article. L’utilisation des images historiques est très largement discutée dans les différentes communautés, mais les images d’archives « quotidiennes », « banales », qui peuplent nos JT sont rarement remises en question. Il nous semble alors pertinent de nous pencher sur les manières dont les producteurs de JT donnent aux téléspectateurs la possibilité de reconnaître ces documents d’archives parmi le flot ininterrompu d’images dans ce programme. 

 

Cet article est issu d’une réflexion se basant sur des recherches précédentes en sciences de l’information et de la communication qui ont comme base méthodologique une observation participative de six ans dans une rédaction nationale de journaux télévisés et une étude de corpus menée sur des JT de M6 et France 2. Nous proposons, tout d’abord, d’exposer les enjeux de la monstration des images d’archives dans les JT, puis, de présenter le positionnement des acteurs audiovisuels sur ceux-ci et, enfin, d’ouvrir le débat sur l’importance et les conséquences de ces pratiques.

Les deux statuts des images d’archives

 

L’utilisation des images d’archives dans les programmes d’information, et les journaux télévisés en particulier, est considérable. Rappelons qu’environ 20 % des séquences d’images qui constituent un JT proviennent de divers fonds d’archives. Nous considérerons comme « images d’archives » tous les documents visuels, non issus du tournage réalisé à l’occasion du reportage dans lequel ils sont intégrés pendant l’étape du montage. Sous cette dénomination, nous trouvons des images provenant d’anciens reportages, conservées depuis quelques jours ou plusieurs années ; mais, aussi, des images qui n’ont pas été diffusées auparavant, comme des sujets d’agences, des rushes ou des documents promotionnels envoyés par diverses sociétés et reçus par les différentes rédactions.

 

Comme nous l’avons présenté dans nos travaux précédents, dans un JT, nous pouvons, schématiquement, observer deux grands cas d’utilisation de ce type de document. Les images d’archives sont utilisées soit pour leur valeur historique, comme des témoignages du passé, soit pour leur valeur illustrative, elles sont alors un (simple) support au commentaire.

 

Selon nos observations, dans le premier cas, lorsque les images ont un statut historique, si elles sont utilisées pour elles-mêmes comme un témoignage du passé, l’indication quelles sont des archives est globalement respectée. La mention « archives » est alors utilisée pour éviter des confusions de la part des téléspectateurs, bien que, normalement, ceux-ci comprennent que ces images proviennent du passé et qu’elles sont utilisées pour un rappel des faits. Nous laisserons le soin au lecteur de consulter les travaux d’autres collègues qui discutent cette utilisation des documents d’archives(3), pour nous concentrer sur le second cas : celui où les images d’archives sont utilisées pour leur valeur illustrative.

 

Concernant les images d’illustration, nous pouvons de nouveau distinguer deux cas : l’utilisation des images d’archives pour illustrer un commentaire ne pouvant avoir de support visuel défini dans le cas d’informations conceptuelles (les variations des chiffres du chômage, ou du prix de l’essence…), et le recyclage des archives « pour faire plus vrai » lorsqu’un événement s’est réellement déroulé, mais les rédactions n’en possèdent pas les images.

 

 Si des images d’archives sont utilisées pour leur côté illustratif, c’est bien dans le but de ne pas montrer ce statut d’archives, c’est-à-dire ancien, au sens historique  

Tout le questionnement éthique sur l’utilisation de ce type d’image découle du statut de ces visuels. Si des images d’archives sont utilisées pour leur côté illustratif, c’est bien dans le but de ne pas montrer ce statut d’archives, c’est-à-dire ancien, au sens historique. C’est même tout l’enjeu du travail du documentaliste qui les a sélectionnées dans son fonds : ne pas ressembler à des archives.

 

L’objectif de cet article n’est pas de discuter du bien-fondé ou non d’utiliser des images d’archives pour illustrer des reportages de journaux télévisés. Nous avons déjà démontré leur nécessité dans le dispositif actuel des JT. La question centrale, ici, est celle de comprendre comment est signalé au téléspectateur qu’il est face à une séquence d’archives, alors qu’il pourrait penser que les images proviennent du tournage réalisé, le matin même, pour la production du reportage qu’il regarde. C’est pourquoi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a donné un « cadre » à ces utilisations.

 

La diffusion des images télévisées est en effet encadrée par les conventions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Ces conventions sont signées entre chacun des diffuseurs et le CSA. Elles possèdent toutes une section « Honnêteté de l'information et des programmes ». Dans cette section, se trouve un article dans lequel sont précisées les modalités d’utilisation des images d’archives. Il y est stipulé que : « [le diffuseur] veille à l’adéquation entre le contexte dans lequel des images ont été recueillies et le sujet qu’elles viennent illustrer. Toute utilisation d’images d’archives est annoncée par une incrustation à l’écran, éventuellement répétée. Si nécessaire, mention est faite de l’origine des images ».(4)

Ce texte annonce clairement que tout emploi d’images d’archives doit être annoncé par un synthétiseur (incrustation textuelle) sur l’écran. Néanmoins, la convention reste très vague sur l’application de ce dispositif tant au niveau du contenu que sur son application concrète :

-          est-ce qu’une simple mention « archives » est suffisante,

-          faut-il donner une date, stipuler le lieu de tournage, citer la source des images,

-          que signifie « si nécessaire »,

-          à quel endroit du cadre de l’écran doit apparaitre cette mention,

-          quelle doit être la taille de la police d’écriture et quel contraste de couleur avec le fond est à privilégier,

-          combien de temps l’inscription doit-elle rester à l’image.


Nous le constatons, cette injonction au signalement est finalement sujette à l’interprétation de chacun des acteurs.

Face aux enjeux, le positionnement des acteurs

 

Signaler les images d’illustration engendre une situation paradoxale. Dans l’esprit du documentaliste qui les a cherchées et du monteur-journaliste qui les a recyclées dans son reportage, elles sont sélectionnées car elles ne « ressemblent pas » à des archives. Identifier ces images décontextualisables est même l’une des tâches principales du documentaliste. Le but de leur usage étant d’être « transparentes », le fait d’en indiquer l’origine contredit ce pour quoi elles sont employées. L’application d’une mention de type « archives » sur les images voit, alors, dans le milieu professionnel, deux tendances s’affronter.

 

La première est celle de la systématisation du signalement « archives » sur les images impliquées ou, dans une moindre mesure, l’obligation de le signifier dans le commentaire du journaliste. Pourtant, cette systématisation de la mention pose au moins un nouveau problème, celui de sa durée de présence à l’image. Si l’on systématise la mention sur les images, il faut la laisser pendant l’ensemble de la séquence d’archives en question. Nous pouvons légitimement nous interroger sur le fait que le téléspectateur repère vraiment le sigle « images d’archives » lorsque ce dernier n’apparaît que quelques secondes. De plus, certaines de ces images d’illustration possèdent une valeur « esthétique ». Si un plan présentant des images d’archives dure trois secondes, le téléspectateur aura son regard pris, soit par la « belle image », soit par l’indication « archives », rarement les deux ensemble, en si peu de temps.

 

 L’indication systématique du statut d’archives des images est plus compliquée à mettre en place qu’il n’y paraît 

Dans le cas des sujets de société ou de consommation, qui sont parfois des « tout archives », ce signalement devrait apparaître sur l’ensemble du reportage, mais du point de vue de la construction du sens du reportage, cette mention vient contredire le commentaire. Dans le cas de reportages comme ceux annonçant les chiffres mensuels du chômage ou, par exemple, un sujet sur le remboursement des médicaments, le commentaire s’inscrit dans le présent, voire dans le futur, là où le sigle à l’écran indique des images du passé. L’indication systématique du statut d’archives des images est, par conséquent, plus compliquée à mettre en place qu’il n’y paraît. Cette position semble plus une attitude de recherche d’honnêteté intellectuelle avec le téléspectateur qu’une position dogmatique, et ce, même chez les documentalistes dont pourtant l’apposition de cette mention marque, de manière visible, le travail à l’antenne.

 

Comme le lecteur l’aura compris et, sans doute, constaté lors de ses visionnages des JT, c’est une autre tendance qui s’impose : celle de l’usage parcimonieux du signalement. Les tenants de cette tendance, les plus nombreux, estiment que cette notation « archives » ne se justifie que si son absence peut entraîner la confusion dans l’esprit du téléspectateur. Soulignons que la simple indication « archives » sur une séquence d’images ne renseigne pas vraiment le téléspectateur sur les conditions de cet enregistrement, l’endroit et l’époque réels où il a été tourné. C’est pourquoi de nombreux acteurs de la production d’un journal télévisé pensent qu’une utilisation systématique de la mention « archives » n’apporterait rien au téléspectateur. Dans le cas des informations « sans images », la notification des séquences d’archives peut même parfois se révéler être un message préjudiciable au commentaire qu’elles « illustrent simplement ». En outre, bien que la population concernée par ce cas soit restreinte, le fait de reconnaître un logo, par exemple celui de l’Ina (Institut national de l’audiovisuel) dans l’image), peut amener le téléspectateur à créer des inférences à partir d’une expérience personnelle, de son vécu et le faire ainsi, par l’imaginaire, s’évader du reportage pendant un moment.

 

Signalons aussi que certains journalistes, soucieux de l’aspect esthétique de leur reportage, trouvent que « cela ne fait pas beau »(5). Si cette réflexion vient confirmer l’idée que l’esthétique des images reste une priorité dans l’esprit de bon nombre de journalistes-monteurs, elle montre aussi qu’indiquer la source de leurs matériaux n’est pas la préoccupation première de tous les journalistes. Cependant, le téléspectateur attentif observera que, selon le chef d’édition et/ou le journaliste responsable d’un reportage, cette utilisation se fait de manière très variée entre les différentes éditions d’un même journal ou d’une chaîne à l’autre.

 

 L’indication de l’origine des images, provenant en particulier des autres diffuseurs, n’est pas qu’un débat éthique mais aussi un enjeu économique  

Au-delà de la mention « archives », l’indication de l’origine des images, provenant en particulier des autres diffuseurs, n’est pas qu’un débat éthique mais aussi un enjeu économique. En effet, l’apposition — ou non — du nom de la source sont des éléments pris en compte lors de la négociation commerciale des images. Les agences, comme APTN  (Associated Press Television News) ou Reuters, qui fournissent à leurs abonnés des images achetées à d’autres chaînes précisent, dans le texte accompagnant leurs envois d’images, l’obligation ou non de citer la chaîne détentrice des droits. Les incrustations textuelles sur nos écrans de télévision nourrissent donc de nombreux débats qui, souvent, s’accompagnent d’enjeux financiers.

La réutilisation invisible

 

Nous venons de voir que, lorsqu’ils avaient le choix, les journalistes-monteurs manipulaient généralement le signalement des images d’archives avec parcimonie. Cette pratique est généralement une conséquence de choix et d’un jeu de contraintes pesant sur les différents acteurs. Le lecteur conviendra sûrement que l’absence du signalement « archives » lors de l’utilisation d’une séquence montrant un éclair déchirant le ciel, filmé en mars 2016 à Nantes et réutilisée pour illustrer un reportage sur les pluies diluviennes dans le Gard en 2017 ne remet pas fondamentalement en question le message journalistique véhiculé par le sujet. En revanche, d’autres cas d’archives « invisibles » posent de très lourdes interrogations sur l’éthique de leur utilisation.

                                                    

Arnaud Mercier décrit un cas posant de véritables problèmes déontologiques, dus à l’absence d’indices permettant d’identifier le recyclage d’une séquence d’images d’archives. Il s’agit du cas où cette dernière remplace les images d’un événement « réel » mais dont les images, soit n’existent pas, soit ne sont pas disponibles. Nous touchons, alors, aux dérives possibles - et effectives - de l’utilisation d’archives comme images d’illustration. Arnaud Mercier dépeint cette pratique comme « récurrente » dans les journaux télévisés. Il cite l’exemple de la Conférence palestinienne tenue à Bagdad en novembre 1990. À cette époque, les chaînes de télévisions occidentales n’étaient pas autorisées à tourner en Irak. Dès lors, rendre compte en images des événements de la « crise du Golfe » devenait impossible.


Arnaud Mercier explique que : « Antenne 2 […] choisit alors de monter un reportage à base d’archives, mais sans le signaler explicitement, et montra les images de la Conférence palestinienne d’Alger, [s’étant déroulée] quelques années auparavant, sur un commentaire relatant la conférence de Bagdad. À aucun moment, le journaliste n’a prétendu que les images montrées étaient celles de Bagdad, mais leur association avec le commentaire le laissait penser. Interrogé sur le procédé, un grand reporter de cette chaîne ne s’avouait pas le moins du monde choqué. Il ne s’agissait en aucun cas d’une manœuvre destinée à tromper, mais simplement d’une astuce de montage pour rendre le sujet plus vivant. Il n’y avait pas manipulation en ce sens que la Conférence palestinienne avait bien eu lieu à Bagdad et que, si les images de Bagdad avaient existé, elles auraient ressemblé à celles venant d’Alger »(6).

 

Si nous nous arrêtons à la réflexion d’Arnaud Mercier, nous pouvons imaginer que cette façon de faire est parfaitement intégrée aux habitudes des producteurs de l’information télévisée. Nous souhaitons ici fortement nuancer cette position. En effet, notre observation participative dans une rédaction de JT nationaux ne nous a jamais montré des cas aussi extrêmes d’utilisation d’images d’archives. D’ailleurs, comme nous l’avons précédemment exposé au sujet de la monstration de ces documents, les acteurs de l’audiovisuel, eux-mêmes, s’interrogent sur cette pratique et, au premier chef, les documentalistes qui gèrent ce matériau.

Validation de l’image : des choix éthiques individuels

 

 Dans le processus de sélection des images en vue d’une réutilisation effective, le documentaliste se trouve directement concerné par cette question déontologique  

Dans le processus de sélection des images en vue d’une réutilisation effective, le documentaliste se trouve directement concerné par cette question déontologique. Dans l’esprit des journalistes-monteurs, sauf indications contraires explicitement signalées, la séquence d’images que leur fournit le documentaliste est une séquence « libre d’utilisation », puisque celui dont c’est le métier l’a validée. C’est donc à lui qu’incombe, en grande partie, la responsabilité du respect de la « déontologie » de la réutilisation des images de son fonds documentaire.

 

Et les discussions sur l’éthique de la réutilisation de certaines images d’archives dans certains contextes sont plus régulières que ne le laisserait penser l’exemple de la conférence de Bagdad. Néanmoins, ces discussions se font entre individus et, par conséquent, les conclusions dépendent des personnes impliquées et de leur vision propre de « ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas ».

 

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Crédit :
Ina. Illustration : Alice Durand

 

 

(1)

À ce sujet, voir, par exemple, le chapitre 15 de François NINEY, L'Épreuve du réel à l'écran: Essai sur le principe de réalité documentaire, Bruxelles, de Boeck, 2002.  

 

(2)

Marc FERRO, Récits d’amertume, Carnet du Dr Muybridge n°2, Lussas, 1993. 

 

(3)

Yves JEULAND, « L'écriture documentaire avec des images d'archives », Sociétés & Représentations, vol. 29, no. 1, 2010, pp. 175-190.)

 

(4)

Article 2.3.8 des chaînes privées en 2018. Conventions disponibles sur le site du CSA. Les chaînes publiques ne signent pas de convention avec le CSA mais sont soumises à un « cahier des missions et des charges ». C’est dans le chapitre premier de ce cahier que se situe le paragraphe : « obligations générales et déontologie ». Nous y retrouvons les mêmes recommandations que celles données aux diffuseurs privés. 

 

(5)

Entretien avec un journaliste sportif pour le groupe Métropole Télévision.

 

(6)

Arnaud MERCIER, Le Journal télévisé, Paris, Presses de Sciences Po, 1996, p. 157.

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