La BBC : le modèle anglais au rayonnement international

La BBC : le modèle anglais au rayonnement international

Si la BBC est une chaîne à l'aura mondiale, il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui cette entreprise connait des difficultés d'ordre économique dans le pays qui par essence la définit : le Royaume-uni.
Temps de lecture : 10 min

Introduction

La BBC ou British Broadcasting Corporation regroupe l'essentiel de l'audiovisuel public du Royaume-Uni. C'est une entreprise historique, créée en 1927, qui a su s'imposer à l'échelle mondiale comme un standard en matière d'information et de programme de qualité.
Elle est active dans le domaine de la télévision, de la radio, des médias numériques, de la production, la vente et l'exportation de contenus.

Un modèle pour l'audiovisuel public

En Grande-Bretagne, la BBC fait régulièrement l'objet de débats et de critiques sévères. On lui reproche successivement son gigantisme, sa bureaucratie, son hégémonie sur le secteur des médias ou son gaspillage de l'argent public... mais en plus de 80 ans d'existence, la corporation aura résisté à tous les aléas et changements de gouvernement, car elle est aussi une véritable institution britannique, appréciée et soutenue par le public.
De fait, elle domine véritablement le marché intérieur dans son secteur. En matière de télévision, ses deux chaines historiques BBC 1 & BBC 2 sont leaders. Leur challenger privé ITV, créé en 1955, n'a jamais pu dépasser le rang de numéro 2. Deux autres concurrentes diffusées en analogique, Channel 4 et Five, ne l’inquiètent pas.
Le paysage télévisuel change pour la BBC au milieu des années 1980 avec l'apparition du bouquet satellitaire Sky qui s'est appuyé sur les droits du football et une chaine d'information en continue, Skynews, pour s'assurer un vrai succès (plus de 2 millions d'abonnés en 2009 selon ses chiffres). Mais cette nouvelle et sérieuse concurrence n'a pas entamé la domination des chaines BBC. En 2009, les deux chaines cumulées BBC 1&2 conservent 28, 4 % de part d'audience annuelle malgré la multiplication des concurrentes qui se traduit par une montée régulière des "others", les nouvelles chaines digitales et satellitaires à 41, 4 %. (1)
On peut comparer ces pourcentages à ceux de 1981 où les deux chaines obtenaient 51 % de part d'audience face à une concurrence extrêmement limitée : une seule autre chaine, ITV, qui obtenait donc 49 % et se retrouve à 17,8 % de part d'audience en 2009...
 
En matière de radio, la suprématie est encore plus nette. Profitant d'habitudes fondées sur un monopole qui a duré jusqu'en 1973, la BBC offre à son audience nationale quatre "grandes" chaines diffusées en FM sur tout le territoire : Radio 1 (musique jeune), Radio 2 (musique et programmes légers pour public adulte), Radio 3 (musique classique et programmes culturels de haut niveau), Radio 4 (radio de référence pour l'information et les programmes sérieux). Plus récemment, 6 autres chaines, plus confidentielles, se sont ajoutées en diffusion numérique et Internet. Il faut aussi mentionner son réseau de chaines régionales et locales qui couvre tout le pays. Au deuxième trimestre 2010, la BBC, toutes chaines additionnées récolte 54,60 % de part d'audience (dont 15,90 % pour Radio 2) face à un secteur privé atomisé : le premier réseau, Heart, obtient 5,80 % de part d'audience (source : RAJAR -Radio Joint Audience Research Limited).
 
Pour financer ce développement continu, la BBC s'est appuyée sur la rente que constitue la redevance. Elle est à un niveau élevé : 142, 50 £ pour chaque foyer équipé d'une télévision couleur (passée à 145, 50 £ depuis avril 2010), soit une collecte de 3, 446 milliards de £ en 2008. Ses revenus totaux(2) sont de 4,79 milliards de £. (source : rapport annuel 2009-2010). Il n'y a pas de publicité sur les chaines nationales de la BBC.
Cet argent lui permet d'investir dans des programmes de qualité, ce qui a fait sa réputation, mais aussi dans des divertissements légers, peut-être moins prestigieux, mais qui lui ont permis de s'assurer les faveurs du public.

Une indépendance reconnue

Même si l'institution fait l'objet de débats incessants, les politiques n'ont jamais touché au fond à l'indépendance du média protégé par une "charte royale", un cahier des charges, révisée tous les 10 ans.
La chronique de la BBC relève pourtant de fréquentes tensions avec les gouvernements successifs, ceux de Margaret Thatcher dans les années 80, comme ceux de Tony Blair. L'analyse optimiste voudrait que la meilleure preuve d'indépendance est bien que la BBC réussit à se faire des ennemis de gouvernements de toute couleur politique.
 
Le service public est aussi protégé structurellement par un conseil des gouverneurs, appelé BBC Trust depuis la charte signée en 2007. Celui-ci nomme le directeur général (Mark Thompson depuis 2004) et exerce une tutelle sur la société. Le Trust est explicitement chargé de garantir l'indépendance de la corporation et de représenter l’intérêt du public. Toutefois les 12 membres du Trust sont nommés par la reine sur proposition du gouvernement et, si le pouvoir ne peut intervenir directement dans le fonctionnement de la société, il ne manque pas de moyens de pressions, pressions économiques surtout autour du débat sur la redevance et sur son niveau (fixé par une négociation avec le gouvernement). Ainsi, depuis sa nomination, Mark Thomson a du soumettre la corporation à plusieurs plans d’économie et de réduction du personnel au nom de la bonne gestion de l'argent public. Et au nom du marché et de la libre concurrence - dans un Royaume-Uni largement acquis au libéralisme économique -, la corporation est accusée d'écraser et de distordre le secteur de l’audiovisuel. Il lui est donc régulièrement et jusqu'à aujourd'hui demandé de réduire ses activités(3).

Des chaines d'influences : BBC World Service et les télés transnationales

A l'écart du marché domestique, BBC World Service est le fer de lance de l'action audiovisuelle extérieure du Royaume Uni. C'est la radio BBC connue dans le monde, à travers une couverture par ondes courtes développée dès les années 30. Assez classiquement, la chaine est née sous le nom de "Empire service" avec pour objectif d'atteindre les colonies britanniques. Ses premières émissions furent donc dirigées vers l'Australie, l'Inde, l'Afrique du Sud et de l'Est et le Canada.
 
Aujourd'hui, de plus en plus de relais FM dans les grandes villes ou encore le réseau Internet viennent suppléer la technologie "ondes courtes". La fourniture de programmes à des radios « partenaires » est une autre formule pour exister dans le monde. Ainsi, les radios du réseau NPR, le service public américain, reprennent depuis longtemps les bulletins d’informations internationales de la BBC. Même principe en Afrique : le développement de radios FM locales permet à BBC WS d’accroitre encore sa couverture. Selon la BBC, en 2000, 70 % de l'écoute se faisait encore en OC mais celles-ci déclinent rapidement. BBC WS affirme obtenir une audience hebdomadaire de 180 millions d'adultes dans le monde.
 
BBC WS ne reçoit pas d'argent provenant de la redevance : son budget de fonctionnement lui est attribué par une subvention du gouvernement (via le FCO - Foreign and Commonwealth office) : 268 millions de £ pour 2009/10. Le gouvernement décide des grands choix de développement de la chaine, comme les langues utilisées, mais, officiellement, la BBC conserve son indépendance éditoriale.
 
Aujourd'hui la radio diffuse en anglais et en 31 autres langues. Les choix linguistiques suivent les évolutions de la géopolitique mondiale et les intérêts diplomatiques de Londres. En 2005, une grande partie des services en langues d'Europe centrale ou de l'Est ont été fermés. Considérés comme essentiels pendant la période soviétique, ils n'auront guère survécu à la chute du Rideau de Fer et à l'intégration européenne. Cette évolution se fait au profit de nouvelles zones "porteuses" comme l'Asie centrale et du renforcement des zones stratégiques : les mondes chinois, arabe et persan.
Ainsi, parmi les développements d'importance, le gouvernement et la BBC WS ont décidé de se lancer dans la télévision transnationale. Une première chaine, BBC Arabic TV a démarré en mars 2008 et depuis janvier 2009 émet 24/24 h.
 
En janvier 2009 a également été lancé une télé en persan, BBC Persian TV qui émet pour le moment 8 heures par jour à destination des publics iraniens, afghans et tadjiks.
Ces développements ont été partiellement compensés par une augmentation de la subvention gouvernementale mais BBC WS est aussi investi dans la recherche d'économies : l'abandon quasi total des langues européennes en est une (le service roumain a disparu en 2009) ; la délocalisation est une autre solution : 2010 aura vu le transfert à Dakar - Sénégal d'une partie de la rédaction de BBC Afrique (le dernier service en Français, à destination de l'Afrique).

De nouveaux médias remettent en cause le distinguo intérieur / extérieur

Si BBC WS s'est mis tard à la télé, une chaine TV d'information transnationale a échappé à cette tutelle : BBC World News, chaine tout info en anglais qui s'est imposée comme une concurrente sérieuse à CNN. Apparue en 1995, elle s'appuie sur la force de frappe de l'information BBC tout en devant s'autofinancer pour ne pas peser sur les revenus de la redevance (réservée au financement du service public britannique). Elle vit donc grâce à la publicité et aux droits payés par les câblo-opérateurs et bouquets satellitaires qui la reprennent.
 
Sur le même modèle économique, la BBC diffuse largement dans le monde des chaînes thématiques qui profitent du savoir-faire, du catalogue et de la "marque" BBC : BBC Entertainment (ex BBC Prime), BBC Lifestyle, Animal Planet ou encore People+Arts, etc. En 1998, pour rentabiliser son catalogue de programme, elle a lancé BBC America pour les Etats Unis et, en 2001, BBC Canada.
Chaîne de service public au Royaume-Uni, la BBC se vend donc à l'étranger comme chaîne "premium" et marque de prestige... Pour tous ses développements commerciaux, la corporation s'est dotée d'une structure de droit privé, BBC Worldwide qui s'occupe également de la vente de programme, de la diffusion d'une cinquantaine de magazines papiers, etc. L’affaire est rentable : le bénéfice de la filiale s'établit en 2009/2010 à 145, 2 Millions de £, soit une augmentation de 36 % par rapport à l'année précédente, un argent qui vient s'ajouter aux revenus de la BBC.
 
Le site Web de la BBC, BBC Online, lancé en 1997, vient brouiller encore un peu plus la savante distinction intérieur/extérieur et il bénéficie donc d'un financement mixte. La BBC a consacré près de 200 millions de £ à son site l'année dernière. Il est réputé pour sa partie "informations" qui peut proposer aussi de visionner les reportages réalisés par la chaine et éventuellement les journaux entiers. BBC Online est devenu un portail complet pour accéder aux programmes à la demande.
Au delà des pages habituelles (programmes, météo, infos financières..), BBC Online propose toute une gamme de sous-sites : pour les enfants, l'apprentissage de l'anglais ou pour regarder des courts-métrages britanniques. Citons encore les recettes de cuisine et les conseils de jardinage... BBC Online vient de relancer son site "voyages" en collaboration avec l'éditeur de guides Lonely Planet, lui même racheté par la BBC en 2007.
 
BBC Online est classé n°2 dans le monde dans la catégorie "news" par le site d'analyse du web Alexa(4). Il obtient 27 millions de visites uniques chaque semaine(5)
Dans ces conditions, les accusations d'hégémonie sont récurrentes : dès 2004, le rapport Graf, commandé par le gouvernement soulignait les risques d'expansion du site et son influence négative sur ce marché émergent(6). A la suite de ce rapport, la BBC fermait quelques rubriques, mais en 2010, la question est de nouveau posée avec acuité.

Une institution hégémonique ?

La décennie 2000 a été marquée par le développement du numérique et en parallèle des offres de la BBC. Sur Freeview, le système numérique terrestre, la BBC propose désormais neuf chaines de télé tandis qu'Internet et le DAB offrent une dizaine de chaines de radio BBC nationales.
 
Les accusations d'hégémonie et de concurrence déloyale au détriment du marché privé, sont anciennes, mais ont redoublé ces dernières années. Les libéraux et la presse de droite ne manquent jamais une occasion de pointer les manquements de ce "monstre étatique". En 2009, au festival de télévision d'Edimbourg, James Murdoch, vice-président du conglomérat News Corp. de son père Rupert Murdoch, et président de BskyB (le bouquet satellitaire Sky) a attaqué frontalement l'expansion du service public. Extraits choisis : "Ce qu'il faut c'est une BBC beaucoup, beaucoup plus réduite"... "Sa taille et ses ambitions donnent "la chair de poule".... "La progression du journalisme financé par l'Etat" représente "une menace pour le pluralisme"(7).
 
Plus inquiétant pour la corporation, le dernier ministre de la Culture travailliste, Ben Bradshaw, semblait partager cet avis. "La BBC a atteint les limites du raisonnable en matière d'expansion", suggérait-il, en envisageant une redistribution partielle de la redevance au profit de télévisions locales à créer et une réforme du BBC-Trust, l'organisme de contrôle jugé trop conciliant avec le management(8).
Mais c'est sans doute la perspective d'une victoire des Conservateurs aux élections générales, - victoire effective en mai 2010 - qui a poussé la BBC à devancer des mesures contraignantes. Les Conservateurs sont traditionnellement critiques à l'égard de la BBC et très sensibles aux arguments de Sky, des journaux papiers contrôlés par News Corp.(9) et du secteur privé en général.
Mark Thomson s'est donc engagé dans un plan pour "réduire la voilure". Une stratégie définie dans un document de mars 2010 baptisé "Putting Quality First" soumis à l'examen et à l'accord du BBC Trust, l'organe de régulation de la corporation. La BBC a proposé un vaste plan d'économie, 600 millions de £ pourraient être réaffectés à la production de programme de "haute qualité".
Dans le catalogue de mesures, on peut noter le gel des salaires et la suspension des bonus pour le top management (aux niveaux de salaires très critiqués), une réduction de l'échelle du site internet : son budget sera diminué de 25 %. La BBC a également proposé de fermer deux radios digitales, BBC Asian Network et BB6 Music, dont les audiences restent confidentielles. En juillet 2010, le Trust a accepté dans une large mesure les réformes proposées par la direction de la BBC, à l'exception remarquée de la fermeture de Radio 6Music. Il a estimé que l’intérêt de cette mesure n'était pas établi(10).
Une large mobilisation a certainement permis de sauver cette radio. La campagne sur Facebook "Save 6Music" a réuni 180 000 suiveurs et le Trust a reçu 50 000 réponses online lors de la consultation du public : 78 % concernaient 6Music. L'affaire est déjà analysée comme une victoire des médias sociaux.
 
Cependant, l'horizon n'est pas tout à fait éclairci pour la BBC. Jérémy Hunt, le nouveau ministre de la Culture continue à parler de gaspillage et évoque une baisse de la redevance, la liant aux mesures d'austérité prises par le gouvernement(11). L'agenda est favorable aux tractations : cette redevance doit être renégociée à partir de 2011 (pour une application à partir de 2012), tandis que Sir Michael Lyons, le président du Trust voit son mandat arriver à expiration au printemps prochain. Il a déjà annoncé qu’il ne voulait pas le renouveler.

Conclusion

Dans le contexte d'un Royaume-Uni durement frappé par la crise économique, la BBC s’apprête donc à vivre des temps sinon difficiles, mais au moins agités. Le gouvernement conservateur se défend de toute hostilité mais multiplie les menaces et reste largement favorable aux arguments du secteur privé. Il voit dans les médias et la production audiovisuelle, un secteur potentiellement porteur de croissance... si la BBC ne l’empêche pas. Par ailleurs, engagé dans un vaste plan d'austérité, il tentera certainement de faire passer une mesure populaire : la baisse de la redevance.
 
La Corporation devra certainement consentir encore quelques sacrifices (réduction du personnel, du budget, des activités ? ). La BBC a adopté depuis quelques années des mesures de rigueur sans que le service rendu soit altéré de manière flagrante, ce qui semble montrer qu'elle dispose effectivement de marges de manœuvre. Reste posée la question très politique des limites : jusqu'où peut-elle économiser, que peut-elle sacrifier sans perdre son identité ? Au vu de l'ancienneté des reproches et des projets de réforme qui lui sont adressés, on peut compter sur la lourde machine pour faire jouer à plein la résistance passive. Elle dispose aussi d'alliés de poids : au premier rang, les Britanniques, très attachés à leur service public. Un récent sondage ICM/Guardian assure que 77 % des Britanniques sont fiers de la BBC. 63 % estiment qu'elle représente "un bon rapport qualité-prix".
Sur le plan politique, les Conservateurs sont dans un gouvernement d'union avec les Libéraux-Démocrates qui pourraient s'opposer à toute mesure drastique menaçant sérieusement la BBC. Quand aux Travaillistes désormais dans l'opposition, ils ont déjà fait de la sauvegarde de la BBC une cause consensuelle. Enfin, aucun politique ne semble vouloir sérieusement remettre en question une institution britannique si importante dans le pays, mais aussi à l'étranger.
 
A l'étranger justement, préservée des querelles politiques internes, la BBC demeure une marque mondiale très forte et une référence en matière de qualité d'information et de programme. Elle bénéficie aussi de la large diffusion de l'anglais à travers le monde, une lingua franca, où la BBC dicte le bon usage. Ses principaux succès commerciaux (ventes de programmes, implantations de chaines...) se situent dans le monde développé, mais la croissance de pays émergents et de leurs secteurs des médias pourrait lui offrir des perspectives nouvelles.
 
Néanmoins, cette évolution a une autre face : le développement des médias est une rude concurrence pour la BBC, surtout en tant que diffuseur global. Les études du World Service montrent un net recul de l'audience dans deux pays tests, l'Inde et le Nigeria, où la libéralisation politique et économique a permis l'émergence d'un réseau de médias locaux forts. A cet égard, l'apparition de grands groupes régionaux produisant une information et des programmes plus adaptés à l'audience pourrait être la menace la plus importante. On pense à la montée en puissance des médias arabes que la BBC tente aujourd'hui de battre sur leurs terrains avec le lancement d'une TV dédiée. En Grande-Bretagne comme dans le monde, c'est l'aptitude de la BBC à rester populaire, au sens d'attirer la plus large audience, qui se joue, fidèle finalement aux principes fondateurs et aux ambitions de l'Empire.

Données clés

Pays : Royaume-Uni
Statut : Entreprise publique
Chiffre d'affaire (Total income) : 4 790 millions de £ en 2009/10
Nombre d'employés : 17238 ( 2006 : 18860)

Président du Trust : Sir Michael Lyons
Directeur général : Mark Thomson
(1)

Source : Barb – Broadcasters' Audience Research Board 

(2)

Redevance + revenus commerciaux + subventions ... 

(3)

Voir par exemple " Qui veut en finir avec le modèle de la BBC ?" par Jean-Claude Sergeant in Le Monde Diplomatique, juillet 2008. 

(4)

http://www.alexa.com/. Toutes catégories confondues, il est le 6ème en Grande-Bretagne derrière Google, Facebook, Yahoo, YouTube. 

(5)

Rapport annuel 2009/2010. 

(9)

En Grande-Bretagne : The Times, The Sunday Times, The Sun, News of the World. 

(10)

On peut lire les propositions de la BBC à son Trust: http://downloads.bbc.co.uk/aboutthebbc/reports/pdf/strategy_review.pdf, ainsi que la réponse provisoire faite par le Trust en juillet 2010 : http://www.bbc.co.uk/bbctrust/assets/files/pdf/review_report_research/s… 

Ne passez pas à côté de nos analyses

Pour ne rien rater de l’analyse des médias par nos experts,
abonnez-vous gratuitement aux alertes La Revue des médias.

Retrouvez-nous sur vos réseaux sociaux favoris