Lors d’une visite officielle en France en novembre 2016, le président namibien, Hage Geingob, accompagné de sa délégation, se serait montré très exigeant. Alors que les officiels français avaient proposé deux listes de quatre hôtels, les uns étant habituellement réservés aux invités étrangers et les autres d’un standing plus élevé, la présidence rejeta toutes ces options. Hage Geingob aurait insisté pour séjourner, lui et les 90 personnes de sa délégation, à l’hôtel Four Seasons George-V, où les suites « Présidentielle » coûtent 25 000 dollars américains (350 000 dollars namibiens) la nuit. Le tout alors que ce voyage risquait de ne pas se traduire par des accords économiques, étant donné que le renoncement du président François Hollande à se représenter pour un second mandat paraissait de plus en plus évident. Une telle gabegie de la part d’un président aurait fait la une dans la presse française. En Namibie, ce fut aussi le cas, puisque le quotidien national The Namibian a révélé l’affaire le 16 décembre.
Cette anecdote n’est qu’un exemple illustrant la situation de la presse en Namibie, à savoir une certaine liberté et la possibilité pour les journalistes d’exercer correctement leur métier. Cela permet au pays de figurer à une très honorable 24e place (sur 180 pays) au classement mondial de la liberté de la presse réalisé chaque année par l’ONG Reporters sans frontières. Un rang qui la place devant des pays d’ordinaire loués pour leur idéal de liberté comme la France (39e), le Royaume-Uni (40e) ou les États-Unis (43e). À l’échelle du continent africain, c’est le premier des sept pays à se placer dans le top 50, alors que 19 se classent entre le 50e et le 100e rang et que 28 sont placés au-delà. Ces bons résultats en termes de liberté de la presse s’expliquent notamment par une situation favorable sur le plan législatif, héritée d’un contexte historique particulier.
Une conquête de l’indépendance suivie d’une relative stabilité politique
L’indépendance de la Namibie fit l’objet d’une lutte, comme dans nombre de pays colonisés. La Swapo (l’Organisation des peuples du Sud-Ouest africain), le mouvement de libération, fut fondée en 1960 pour mettre un terme à la domination sud-africaine en place depuis la fin de la Première Guerre mondiale, qui avait mis un terme à la colonisation allemande. Le conflit prit une tournure décisive après la révolution des Œillets au Portugal en 1974, qui entraîna l’indépendance de l’Angola voisin, facilitant ainsi les actions de guérilla. En 1985, Gwen Lister, cofondatrice sept ans plus tôt de l’hebdomadaire indépendant Windhoek Observer, créé The Namibian, qui se veut proche de la Swapo et va de suite prôner activement l’indépendance de la Namibie. « Les révélations sur les atrocités du régime d’apartheid sont devenues une partie importante de nos reportages, et celles-ci ont entraîné une répression de la part des autorités sud-africaines. Cela inclut mon arrestation à plusieurs reprises, des intimidations des membres du journal et des campagnes de harcèlement et de menaces » raconte-t-elle. Le quotidien fut, en outre, victime d’un attentat à la bombe en octobre 1988 perpétré par le groupe afrikaner d’extrême droite Wit Wolwe. Ce n’est finalement que le 21 mars 1990 que la Namibie accède à l’indépendance, le leader de la Swapo, Sam Nujoma, prenant la présidence. Depuis, le pays jouit d’une stabilité politique, puisque la Swapo s’est maintenue au pouvoir à la faveur d’élections libres et transparentes. En dehors d’un conflit armé opposant entre 1998 et 1999 le gouvernement namibien à un mouvement séparatiste dans la bande de Caprivi, un corridor de 470 km de long et 30 km de large s’enfonçant aux confins du Botswana, de l’Angola et de la Zambie, la Namibie n’a pas connu les affres des conflits ethniques ou des régimes autocratiques répandus ailleurs en Afrique.
« La Namibie se rapproche de pays comme le Botswana, au niveau de la situation politique et économique, explique Alexandre Peaudeau, adjoint de l’ambassadrice de France en Namibie. Il faut aussi rapprocher le classement de la liberté de la presse à d'autres comme ceux sur les discriminations, qui démontrent qu'un certain nombre de libertés sont assez bien établies ». À titre d’exemple, la Namibie figure au 11e rang au classement de l’Union interparlementaire qui recense le nombre de femmes élues dans les parlements nationaux. Au sein de la dernière législature à l’Assemblée nationale, élue en novembre 2014, on compte 43 femmes sur les 104 sièges, soit 41,3 %. À titre de comparaison, si la France a rattrapé son retard à la suite du dernier scrutin des législatives avec 223 femmes sur 577 sièges (soit 39 %), la précédente législature n’en comptait que 149 (25,8 %) et le pays pointait à la 63e place, à égalité avec l’Algérie, le Honduras et le Turkménistan. « De fait, il y a peu d'enjeux de contestation et par conséquent peu de restrictions envers la presse », analyse Alexandre Peaudeau. Cela n’a pas empêché The Namibian d’être mis au ban pendant environ dix ans, de décembre 2000 à août 2011, sur décision du président Sam Nujoma. « Malgré l’apparition de nouvelles libertés après l’indépendance, le journal a gardé son autonomie et son rôle de chien de garde, ce qui n’a pas été très apprécié par le gouvernement. Le président Nujoma a imposé un boycott du journal en termes d’annonces gouvernementales, de subventions et d’achats avec les deniers publics, qui a été levé par son successeur en 2011. » relate Gwen Lister.
Un cadre légal en partie au service de la liberté de la presse
En 1990, la Constitution namibienne établit la « liberté de parole et d’expression, qui inclut la liberté de la presse et des autres médias » comme une liberté fondamentale régie par l’article 21. Un peu plus d’un an après son indépendance, du 29 avril au 3 mai 1991, la Namibie a abrité un séminaire de l’Unesco sur la liberté de la presse. À l’issue de ce dernier fut adoptée la Déclaration de Windhoek, qui souligne la nécessité d’avoir une presse libre en Afrique pour le développement et le maintien de la démocratie. La date de la Déclaration de Windhoek fut d’ailleurs choisie en 1993 comme celle de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai. Des éléments qui sont à mettre au crédit de la Namibie et qui expliquent, entre autres, sa bonne place dans le classement de RSF. « Dans l’application de la Constitution, on se rend compte que la pluralité des médias est bien présente, selon Prem Samy, responsable du classement au sein de l’ONG. On trouve deux médias publics qui sont la source d’informations premières. Il existe aussi des médias privés qui donnent un panorama large et offrent la part belle à une diversité de points de vue ».
« Cette situation n’est pas unique sur le continent africain, mais en Namibie, l’application sur le terrain est réelle, et c’est quelque chose que nous mettons particulièrement en avant dans notre classement » détaille-t-il. Les deux médias publics sont le quotidien New Era et la radiotélévision Namibian Broadcasting Corporation (NBC), auxquels on peut ajouter l’agence de presse Nampa qui appartient aussi à l’État. Parmi les médias privés, on trouve The Namibian, qui est le plus lu, ainsi que le quotidien en langue afrikaans appartenant au Parti républicain Die Republikein, second journal du pays en termes de tirage, et le quotidien germanophone Allgemeine Zeitung. Le paysage médiatique namibien offre aussi l’accès à des publications de médias étrangers (The Guardian, The New York Times, Le Figaro, Le Monde diplomatique), ainsi qu’aux sites des agences de presse basées hors des frontières (Reuters à Londres, Afrol en Norvège ou Panapress au Sénégal). Le pays compte également plusieurs chaînes de télévision et stations de radio, le média prédominant.
Les pays occidentaux font face à un fléchissement généralisé des conditions de libre exercice du journalisme.
Contrairement à ses voisins sur le continent africain, aucun acte de violence à l’encontre des journalistes n’a été recensé en Namibie selon Isabel Amosse, membre du bureau Afrique au sein de RSF. « C’est pour cela que la Namibie, comme le Botswana et l’Afrique du Sud, se distinguent de pays comme le Nigéria où les actes de violences et les menaces de la part des autorités sont quasi-quotidiens » précise-t-elle. Quant au fait que la Namibie devance la France et les États-Unis au classement de la liberté de la presse, l’explication provient avant tout de la situation dans ces deux pays. Si la France a progressé de six places entre 2016 et 2017, elle avait chuté à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo en 2015. Prem Samy ajoute qu’il y a eu « d'autres éléments tel l’état d'urgence en France, une ingérence des pouvoirs publics dans la presse à ce moment-là, et une accélération de la concentration des médias. Aux États-Unis, la couverture de la campagne présidentielle a été marquée par des événements violents à l’encontre des journalistes ». Le représentant de RSF rappelle cependant que la comparaison entre les situations de la Namibie et les pays occidentaux est limitée, et que ces derniers font face à un fléchissement généralisé des conditions de libre exercice du journalisme.
Liberté réelle ou relative ?
Au-delà du bon classement et du cadre légal favorable de la Namibie, la liberté de la presse n’est pas illimitée. On peut s’interroger pour savoir si l’on peut parler d’une liberté réelle, qui soit indubitable selon des critères objectifs, ou d’une liberté relative, à mettre en perspective avec la situation dans d’autres pays. À cette question, Isabel Amosse apporte une réponse : « la liberté de la presse n’est jamais totalement réelle, il faut toujours combattre pour aller vers plus de liberté, tranche-t-elle. Comparée aux autres pays d’Afrique, la Namibie est dans une situation de liberté qui est plutôt positive, mais il y a des choses sur lesquelles des efforts doivent être faits ». La représentante de RSF cite en exemple une anecdote datant d’avril 2016 lorsque deux journalistes travaillant pour la chaîne de télévision japonaise TV Asahi furent arrêtés à l’aéroport international Hosea Kutako de Windhoek, questionnés et leur matériel confisqué. Motoi Araki et David Bush enquêtaient sur l’existence d’une usine de munitions militaires appartenant à la Corée du Nord près de Windhoek, en contradiction totale avec les sanctions internationales. L’Institut des médias d’Afrique australe (MISA) a formellement condamné cette pratique, tandis que l’ambassade du Japon en Namibie a minoré les faits, déclarant que les deux journalistes n’avaient pas été détenus mais simplement invités à remettre toutes leurs images au ministère des Relations internationales. L’éditrice du New Era, Desiewaar Heita, mentionne pour sa part que « les médias en ligne et audiovisuels sont très prompts à critiquer le gouvernement » et qu’il n’y a « jamais eu de cas de publication ou d contenu effacé par les autorités, ni de sites bloqués ».
La Namibie a reculé de sept places dans le classement RSF entre 2016 et 2017.
En dehors des médias traditionnels, la liberté d’expression existe bel et bien sur les réseaux sociaux, Alexandre Peaudeau les décrivant comme « très actifs » et un lieu où « il n'y a aucune mesure de rétention, même lorsque des militants de la Swapo s'opposent aux dirigeants ou à certaines lignes plus libérales du parti ». Desiewaar Heita renchérit, considérant « qu’un bon exemple de la liberté de la presse est que le président est présent auprès du public et des médias sur les réseaux sociaux, où ceux-ci peuvent le critiquer ouvertement et le taguer dans leurs publications ». Cependant, Gwen Lister mentionne des « efforts en cours » de régulation de l’usage des réseaux sociaux, face auxquels des organisations telles que The Namibian Media Trust, qu’elle préside et qui possède The Namibian, militent et veillent à ce qu’ils ne menacent pas la liberté d’expression, ni celle des médias, ni l’accès à l’information. Cette volonté du pouvoir d’asseoir son emprise sur l’information se voit aussi dans une loi de 2009, le Communication Act, qui peut lui donner accès aux communications téléphoniques, par mail et via Internet des citoyens, y compris les journalistes, sans avoir besoin de mandat. Des éléments faisant que RSF dit « rester vigilant » et « veiller à ce que cette loi ne donne pas lieu à des excès », cela ayant eu notamment pour conséquence de faire reculer la Namibie de sept places dans son classement entre 2016 et 2017. « Cela prouve bien que la liberté de la presse est encore relative », conclut Isabel Amosse.
L’information publique, un enjeu de taille en Namibie
De fait, le pouvoir privilégie naturellement les médias d’État.
De manière générale, l’accès à l’information publique, émanant du gouvernement et des institutions étatiques, est une autre limite au libre exercice du journalisme en Namibie. « Il y a des critiques concernant le fait que la presse gouvernementale, papier et radio notamment, serait favorisée pour faire la publicité des autorités et des institutions publics, et que la presse privée s'autocensurerait pour garder un accès à l'information publique » avance Alexandre Peaudeau. Une critique reprise par RSF : « l’accès à l’information publique est handicapé par un arsenal législatif depuis les années 1980, qui continue de se renforcer et qui constitue une sorte de mur d'enceinte autour de cette information ». De fait, le pouvoir privilégie naturellement les médias d’État, comme la radio-télévision NBC, dont les membres du conseil d’administration sont désignés par le gouvernement, ou le journal New Era, fondé en 1992 par ledit gouvernement qui en est toujours propriétaire, via la New Era Publication Corporation. L’acte parlementaire à l’origine de sa création stipule que le journal a pour rôle d’« informer, divertir et éduquer » la population. « Nous informons le public sur le programme de développement du gouvernement où lorsque celui-ci ne tient pas une de ses promesses. Nous nous assurons d’éduquer le public sur les différents programmes gouvernementaux, et nous informons les dirigeants de ce que la population pense à travers les différentes régions du pays, défend Desiewaar Heita. Je tiens à dire aussi que je ne reçois pas d’appels du ministère de l’Information sur ce que nous devons écrire ».
Le volet financier est souvent vu comme la corde nouée par le gouvernement autour du cou des médias publics.
Pour l’éditrice du New Era, les critiques résultent « d’un manque de compréhension de ce qu’est notre mandat fondateur ». Elle rappelle que l’acte parlementaire a été élaboré par un Parlement où siègent aussi des membres des partis d’opposition, et que celui-ci approuve les subventions accordées. Quant au volet financier, souvent vu comme la corde nouée par le gouvernement autour du cou des médias publics, Desiewaar Heita précise que « les subventions reçues comptent pour environ 20 % du budget annuel de la New Era Publication Corporation » et que le New Era est le seul quotidien à avoir des bureaux dans six des quatorze régions du pays, qui produisent de l’information en anglais et dans les langues locales, alors que son concurrent The Namibian ne compte que deux bureaux régionaux. « New Era est distribué dans toutes les régions, même là où ce n’est pas viable économiquement. Les subventions du gouvernement nous aident à supporter certains de ces coûts », conclut l’éditrice.
Si les groupes de médias travaillent étroitement avec le ministère de l’Information à l’élaboration d’une loi instaurant un accès progressif à l’information publique, Gwen Lister se montre dubitative. « Les autorités ont promis de promulguer cette loi pour le 28 septembre, Journée internationale de l’accès à l’information, mais rien ne garantit que ce sera fait, et si ça l’est, qu’elle respectera les bonnes pratiques ».
Quelle presse, produite par quels journalistes et pour quel public ?
La situation démographique de la Namibie est à prendre en compte dans l’appréciation de la presse et des médias. Avec 2,2 millions d’habitants, le pays affiche une population équivalente à celle de Paris intra-muros, pour une superficie bien supérieure à celle de la France métropolitaine (825 418 km² contre 551 500 km²). D’après Alexandre Peaudeau, cela se ressent dans la manière de traiter l’information : « la rédaction n'est pas toujours de très grande qualité ni de très haut niveau. On est dans un pays de 2,2 millions d'habitants avec une capitale, Windhoek, de 200 000 habitants et dont les deux tiers vivent dans la pauvreté, expose-t-il. Selon l’adjoint à l’ambassadrice de France « on peut comparer la presse namibienne à la presse régionale en France, où le niveau d'intérêt concerne plutôt les accidents de voitures, les animaux écrasés et les crimes passionnels du weekend. » Il est vrai que certains sujets choisis pour figurer en une peuvent surprendre, comme ce fait divers : une femme a été empoisonnée en mangeant une saucisse offerte par un voisin, et cela a provoqué la mort d’un chien errant ayant ingurgité ses vomissements, en première page du Namibian du 21 juillet 2017. En outre, le journal comporte une section nommée Daily Diversion, qui regroupe des informations insolites, et une double page consacrée aux SMS envoyés par les lecteurs, What you're saying. Pour sa part, Desiewaar Heita estime que « le lecteur namibien moyen est assez au fait de ce qui se passe dans le monde » et que pour n’importe quel groupe de média, ne pas diffuser ces informations « ne ferait que s’aliéner une large part de son audience ». Gwen Lister souligne quant à elle l’existence « d’une unité d’enquête active et de reportages fréquents sur la corruption et autres » au sein du Namibian. De fait, « il y a un important public intéressé par ces sujets, surtout en des temps de fort ralentissement économique et de chômage de masse ».
Au-delà de ces réserves, la Namibie dispense des formations aux journalistes locaux. Desiewaar Heita dresse le portrait-robot d’un journaliste namibien diplômé universitaire, avec une qualification dans le domaine du journalisme ou des médias. Un bon nombre de ceux-ci sont jeunes, entre 22 et 35 ans, et la part des femmes est significative, qu’elles soient journalistes, opératrices de prise de vue, photographes ou présentatrices radio. « Il y a des masters de journalisme et on est face à un relatif professionnalisme par rapport au reste de l’Afrique. Sur place, néanmoins, des critiques s’élèvent sur la nécessité de renouveler la caste des journalistes ou d’aller vers plus de professionnalisme » rapporte Isabel Amosse. En 2010, l’Unesco a lancé une initiative pour développer l’enseignement du journalisme en Afrique, à travers le soutien à douze centres d’excellence et huit centres de référence potentiels basés en Namibie, en Afrique du Sud, au Nigéria ou encore au Maroc. En Namibie, le centre d’excellence choisi est l’école de communication dépendant de l’École polytechnique, et le centre de référence, l’ l’Université de Namibie, qui propose des cursus d’études médiatiques.
Cependant, Alexandre Peaudeau rappelle que « l'offre de formation journalistique est proportionnelle à la situation démographique » et que souvent les journalistes vont se former en Afrique du Sud voisine, où les formations sont plus nombreuses, ou en Allemagne, parmi la communauté germanophone héritée du colonialisme. Malgré ces efforts au niveau de la formation des journalistes, il demeure des disparités, notamment sur le plan ethnique : « les journalistes sont à majorité Blancs pour ce qui est des journaux germanophones et afrikaners. Les journalistes Noirs, du fait de l'apartheid, sont encore dans une situation singulière puisqu'il y a 26 ans de cela, ils n'avaient pas accès à la même éducation. Il en résulte un déficit de formation et une sorte de rupture générationnelle » explique Alexandre Peaudeau.
Si la Namibie n’a pas volé sa 24e place au classement de la liberté de la presse, il faut garder à l’esprit la relativité de ce classement. Car bien que sa position de premier pays africain ne soit pas usurpée du fait du contexte favorable, elle ne peut pas être tout à fait comparable aux pays occidentaux. Mais malgré les obstacles existants, la Namibie reste un exemple à suivre sur le continent africain, au vu des situations vécues par la plupart de ses voisins.
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Crédit photos :
Namibie carte politique. PeterHermesFurian / iStock
Bâtiment Parlement. brytta / iStock
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Hifikepunye Pohamba, élu en 2005.
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Avec 80 % des voix, la Swapo possède néanmoins 77 sièges sur 96 à l’Assemblée.