Le Groupe Abril et le magazine Veja : leaders du marché éditorial brésilien

Le Groupe Abril et le magazine Veja : leaders du marché éditorial brésilien

Editora Abril est le groupe de presse le plus influent en Amérique Latine, notamment par le biais de son titre phare, Veja. Avec l'arrivée d'Internet, il a su s'adapter et préserver sa position.
Temps de lecture : 12 min

Introduction

Le Groupe Abril, fondé en 1950 par le journaliste Victor Civita (né à New York en 1907 – décédé à São Paulo en 1990) sous le nom Editora Abril, est l'un des plus influents dans le domaine de la communication en Amérique latine.

Le Groupe opère dans divers types de médias et dans divers domaines : magazines nationaux à grand tirage, imprimeries, livres, télévision câble, Internet, radio (Radio Tupi et Tupi FM), éducation (il a récemment racheté le groupe Anglo qui a 211 000 élèves dans 484 écoles privées réparties dans 316 communes du Brésil. Il possède aussi une fondation éducative, appelée Fundação Victor Civita, responsable de ses projets sociaux et agit également dans le domaine culturel avec un théâtre à Sao Paulo, le Théâtre Abril.
Abril a commencé sur le marché brésilien en publiant les aventures d'un personnage de bande dessinée de Disney "Pato Donald", Donald Duck (premier exemplaire publié en juillet 1950).
 
Editora Abril a révolutionné l'histoire de la presse au Brésil et a actuellement environ 30 millions de lecteurs. Abril possède sept magazines parmi les dix premiers du pays, y compris le magazine Veja (lancé en 1968), troisième magazine mondial d'information et premier au Brésil, avec une moyenne de 1,2 millions d'exemplaires vendus par semaine. Veja est le magazine le plus influent du Brésil.
 
 
En 1950, le groupe était situé dans un petit bureau du centre-ville de São Paulo. À l'époque, l'entreprise ne comptait que six employés. Aujourd'hui, c'est l'un des dix plus grands employeurs dans le secteur de la communication au Brésil, avec environ 7 000 salariés(1).
En 1961, la croissance des familles brésiliennes et le lancement par Disney du personnage Zé Carioca (un perroquet natif de Rio de Janeiro) a stimulé la production de la bande dessinée au Brésil.
Le nom Abril (avril) a été donné par Victor Civita (fils d'Italiens), car le mois d'avril est celui du printemps en Europe. Son logo est un arbre, un symbole de fertilité, et le vert est la couleur de l'optimisme et de l'espoir. Actuellement, le groupe est présidé par Roberto Civita, le fils de Victor Civita.
 

Les activités du groupe

Livres

Abril détient 29 % du marché brésilien de livres éducatifs. En 2009, date du dernier bilan officiellement connu, le groupe a produit 38 millions de manuels scolaires, publiés par deux maisons d’édition appartenant à Abril : Editora Atica et Editora Scipione. Plus de 100 000 écoles brésiliennes ont été directement concernées par ces opérations(2).
 
Télévision

MTV : Le Groupe Abril est propriétaire de MTV Brésil la chaîne musicale leader lancée dans le pays le 20 Octobre 1990 et qui a révolutionné l'industrie de la musique. Le réseau a été créé après un accord entre MTV Etats-Unis (avec des succursales dans plus de 15 pays) et TVA, fournisseur de TV par câble appartenant à Abril.
 
MTV Brésil couvre 34 millions de foyers dans 157 villes, 62 % des ménages du pays. Initialement MTV Brésil ne diffusait que des clips vidéos, mais elle a peu à peu commencé à suivre le style de transmission de la société mère américaine : variétés, spectacles de télé-réalité, documentaires sur les groupes musicaux et programmes sur la culture pop et pour le public jeune.
 
Depuis son lancement, il y a  20 ans MTV Brésil mène des campagnes commerciales pour la responsabilité sociale. Parmi celles-ci des campagnes sur l'importance de l'utilisation du préservatif pour lutter contre le virus du sida.
 
Outre la programmation musicale et pour les jeunes, MTV Brésil a également des projets spéciaux comme MTV Unplugged, des programmes d'été, des spectacles et même une cérémonie de remise de prix aux meilleurs clips vidéo de l’année suivant le modèle des Video Music Awards américains, le VMB (Video Music Brasil).
En 2010, en raison des élections présidentielles d'octobre, MTV Brésil a également développé un autre secteur, la politique, avec un débat entre les principaux candidats présidentiels. Le débat en direct, initialement prévu pour le 24 août a été annulé parce que seuls deux candidats ont confirmé leur présence. L'intention de la station était d'inviter 50 jeunes à poser des questions, en plus de celles reçues par les téléspectateurs.
 
TVA : Le Groupe a lancé en 1991 la première opération de télévision payante au Brésil. Actuellement, TVA (Televisão Abril) est administrée grâce à un partenariat entre le Groupe et la société de télécommunications Telefonica. Elle a des abonnés dans plus de 10 villes du Brésil et offre des forfaits de programmation et des options dans plusieurs domaines : films, sitcoms, sports, informations, divertissement et variétés. Ses principaux concurrents dans l'industrie du câble sont SKY et le NET TV.
TVA travaille également comme fournisseur Internet à haut débit à travers son service Ajato.
 
Magazines
 
Le Groupe Abril a été présent lors de plusieurs transformations de la société brésilienne dans les dernières décennies, avec l'arrivée des publications tournées vers des sujets très variés : tourisme (Viagem e Turismo), l’automobile (Quatro Rodas), le public féminin (Nova, Claudia, Elle, Gloss, Boa Forma, Womans’s Health et Estilo), le public masculin (VIP, Playboy, Men’s Health), le public adolescent (Capricho), le monde des affaires (Exame), l'architecture et la décoration (Arquitetura e Decoração et Casa Claudia), les sports (Placar), le divertissement (Caras et Contigo),  la mode ( Manequim) et autres, comme les sciences, la nature et l’histoire (Superinteressante, National Geographic et Aventuras na História).
 
Le magazine généraliste Veja est la principale publication du Groupe ; il a été responsable de quelques-uns des meilleurs reportages des médias brésiliens et a reçu de prestigieux prix de la communication de l'industrie(3).
En avril 2009, le groupe comptait 370 titres publiés et était en tête dans 21 des 25 secteurs dans lesquels il opère. 188 millions d'exemplaires ont été vendus au cours de l'année et les abonnements ont atteint 4,1 millions(4)InaGlobal.

Titre graphique


Tranches d'âge

Innovations technologiques

Le Groupe Abril a considérablement élargi sa présence sur Internet grâce à des outils comme les blogs, Twitter, Facebook et d'autres technologies, telles que des partenariats avec les opérateurs de téléphonie mobile. Les progrès dans ces domaines se produisent principalement en raison de la mondialisation de l'univers numérique et de la chute des ventes de magazines imprimés et du nombre d'abonnés.
Le magazine Playboy, par exemple, est publié depuis 35 ans au Brésil par le groupe Abril et il vendait plus d'un million d'exemplaires par mois dans les années 1990 (le magazine était alors au deuxième rang derrière Veja). Aujourd'hui, la circulation totale de la revue ne dépasse pas, en moyenne, 330 000 exemplaires. La baisse des ventes a incité l'entreprise à investir massivement dans de nouveaux consommateurs, sur internet. Par le portail Abril.com, l'internaute a accès à l'intégralité du contenu des journaux, avec plus de 80 sites des marques d'Abril. En 2009, plus de 156 millions de pages web des publications du Groupe ont été visitées(5).

Une étude de cas : Veja, journalisme, politique et publicité

En tant que principale publication de Editora Abril, Veja couvre un large spectre d'information. Toutes les semaines, le magazine publie des interviews, des chroniques, des articles de politique, d'économie, de santé, de sciences, de sports, de divertissement, ou encore sur les arts, la culture et les livres.
Veja a beaucoup investi dans la technologie numérique, avec d’importants parrainages (comme celui de la Banque Bradesco, qui a investi dans des données numériques). Le site(6) rassemble toutes les éditions de la revue depuis son lancement, il y a 42 ans (y compris les éditions publiées pendant la dictature militaire, de 1964 à 1985, les années sombres de la censure de la presse). Il est possible d'accéder à la plupart des contenus, même pour les non-abonnés. Fin 1969, un an après son lancement, le magazine Veja avait trouvé son "cœur éditorial", la politique. Ce n'est qu'en 1974 qu'il est parvenu à faire du profit (COTTI, 1999) et a réussi à stimuler les ventes et la loyauté des lecteurs par un service d'abonnement.
Le magazine est également devenu une grosse affaire pour le marché de la publicité. Le nombre d'annonces et de publicités donne souvent l'impression d'être plus abondant que le contenu de l'information. Dans un numéro examiné, le numéro 2177 du 11/08/2010, sur un total de 150 pages, 77 ont été consacrées à des publicités (stations de télévision, constructeurs automobiles, banques, bijouteries, magasins de vêtements, cliniques et autres).
Aujourd'hui, le magazine est l'un des véhicules principaux de la presse brésilienne, en dépit de vives critiques sur son parti pris éditorial en matière de politique, principalement (Observatoire de la presse). Lors des épisodes de scandales dans la vie politique, notamment ceux qui ont eu lieu au Congrès et dans le gouvernement Lula, Veja s'est distinguée par la couverture des commissions d'enquête parlementaires, les CPI (CAMAROTTI et de LA PENA, 2005).
Sa position politique est nettement « anti-PT » (Parti des Travailleurs, le parti du président, Luiz Inácio Lula da Silva) et « anti-gauche ». A titre d'exemple, la couverture du 10.03.2010 "La maison du trésorier du PT tombe"(7), ou du 17/03/2010 "Il touche 12 % de commission pour le Parti", ou du 07.10.201 "Le monstre du radicalisme : La bête que le candidat Lula a su dominer menace maintenant Dilma".
En 2010 (jusqu'à la première semaine d'août), outre les évènements politiques et la Coupe du monde, Veja a principalement investi dans la production d'articles liés à la santé (sept couvertures) et aux comportements (cinq couvertures).

Recherche

En tant que plus grand magazine de circulation au Brésil, Veja a suscité l'intérêt des chercheurs de différents domaines et a été un thème d'études de maîtrise et de doctorat. Une maîtrise de l'Université de Brasília (UnB) a ainsi analysé tous les documents de la publication sur l'environnement en 11 ans, 1990-2001 (FREITAS, 2003). Le chercheur voulait examiner les contributions des articles aux politiques publiques en faveur de l'environnement. Sa conclusion était qu'elle avait bien eu une influence sur de nombreux sujets de l'action publique, mais que souvent, à l'inverse, l'action du gouvernement a servi de référence à Veja.

Carla Luciana Silva, professeure d'histoire à l'Université de l’Etat du Paraná, a passé plusieurs mois à lire des piles de vieilles éditions de Veja (715 échantillons ont été analysés). L'analyse est devenue une thèse de doctorat en 2009, puis un livre : "Veja : l'indispensable parti néo-libéral" (Estunioeste, 2009, 258 pages). La thèse de Silva est que Veja a agi en tant qu'agent politique au Brésil.

• Dans votre étude, comment avez-vous perçu l'influence de Veja ? 

Carla Luciana Silva : Cette question comporte deux aspects. Tout d'abord, il est indéniable que ce magazine arrive dans beaucoup d'endroits qui sont inaccessibles aux autres véhicules de diffusion de la pensée, les bibliothèques des écoles et des universités, les salles d'attente des médecins, etc. Nous n'avons pas la mesure exacte de cette audience et des études des formes de sa réception sont nécessaires. Nous savons qu'il est lu dans les milieux politiques et que, d'une certaine façon, il les influence.
Mais il y a un deuxième aspect associé au premier, le rapport que le magazine cherche à établir avec la société : le magazine cherche à se situer comme défenseur des intérêts de la société, comme porte-parole "des Brésiliens" de façon diffuse, imprécise. Il fait ainsi une double bonne opération : la disparition des sujets réels auxquels il donne réellement la parole, tout est dit comme si c'était l'intérêt de tous. En outre, il cache complètement qu'il fait également partie de la société, puisque la société n'est pas un ensemble homogène, mais l'expression de rapports sociaux, et donc de conflits sociaux et de classe. Ce n'est pas par hasard que l'un de ses slogans a longtemps été "Veja, les yeux du Brésil". De tous les Brésiliens, une notion qui ne laisse pas d'espace à la réalité des luttes sociales. Il est intéressant de noter que le discours qu'il crée accuse toujours ceux qui s'opposent au système d'être idéologiques, alors que son propre discours ne serait pas idéologique, c'est à dire serait l'expression de la vérité.

• Quels sont les principaux intérêts défendus par Veja au fil des années dans la politique ?

Carla Luciana Silva : Vous ne pouvez pas séparer ses intérêts politiques de ses intérêts économiques. Quand je dis cela, je ne me réfère pas seulement aux intérêts directs et immédiats du groupe Abril. Je me réfère à ce que nous appelons la grande politique, la politique qui définit l'orientation de l'économie, la manière d'organiser la production, les formes de la reproduction capitaliste. Ce fut la grande ligne d'action de la revue. Dans les années 1990, l'occasion s'est présentée de rendre le néolibéralisme hégémonique. Et cela a été le thème central du magazine. Il le fait non seulement pour ce qui est strictement économique ou politique, mais il y a un ensemble de mesures pédagogiques qui enseigne aux lecteurs comment se comporter, créer des modes de vie et de pensée appropriés pour ce modèle. Il faut examiner systématiquement la revue pour comprendre cette attitude, qui est parfois évidente, mais parfois non.

• Tout au long de la période d'étude quelles ont été les différences les plus importantes du côté politique ?

Carla Luciana Silva : Il est difficile de répondre à cette question en quelques lignes. Dans mon livre, j'ai discuté de la relation de Veja avec les divers gouvernements, ceux de Fernando Collor, d'Itamar Franco et de Fernando Henrique Cardoso. Le magazine avait une position cohérente, défendre les intérêts néo-libéraux, ou, comme il le dit, les intérêts libéraux. Prenons un exemple concret, la relation de la revue avec la Constitution brésilienne. Depuis sa promulgation, en 1988, le magazine a donné une voix aux détracteurs de la Constitution, qui jugeaient le pays incontrôlable, en raison de cette Constitution « trop sociale ». Mario Henrique Simonsen est un exemple de cette attitude dans le magazine. João Paulo dos Reis Velloso, du Forum National, également. C'est pourquoi la tentative de réforme constitutionnelle de 1993 était si soutenue par Veja, qui a produit en conséquence des textes extrêmement didactiques. Le climat politique n'a pas permis la réforme dans la mesure souhaitée par Veja à l'époque. Toutefois, les points clés ont été modifiés, dans la pratique, pendant le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso, notamment la question de la réforme des retraites. Ces affrontements ont été suivis de près et systématiquement recueillis par le magazine, qui a été profondément hostile aux mouvements sociaux qui se sont formés contre ces réformes. Cette logique persiste au cours du gouvernement de Lula da Silva.

Entretien recueilli le 9 Août 2010

Articles

Veja est aussi « une source d'analyse » pour la publication d'articles dans des forums et des sites Web qui analysent la presse. Veja est souvent cité sur l'un des sites les plus renommés de la presse écrite au Brésil, "L'Observatoire de la presse". Le site, lancé en avril 1996 et qui a maintenant une version pour la télévision et la radio, est un véhicule axé sur la critique journalistique des médias (en général, presse écrite, télévision, radio et Internet). La critique sur les matériaux de Veja dans les articles publiés se réfère à toutes sortes de questions et de ne se concentre pas seulement sur les questions politiques ou d'enquête. En 2010, plus de 300 articles ont été publiés sur Veja. Jusqu’en août 2010 le sujet le plus traité de l’année a été le cas de Bruno (gardien de but du Flamengo, une équipe de football de Rio de Janeiro), accusé du meurtre de son ex-maitresse. Et avec la proximité des élections présidentielles au Brésil, les questions relatives aux principaux candidats en lice : Dilma Rousseff, PT, et José Serra, du PSDB.

Journalisme politique : Veja et les élections présidentielles au Brésil en 2010

Pendant la période pré-électorale de 2010, Veja a publié de vives critiques du PT, le Parti des travailleurs comme il avait été fait pour d'autres élections. Le magazine a lancé un site web consacré à la campagne présidentielleLe site dispose d'un espace pour les électeurs, des articles sur les lacunes dans les infrastructures, la santé, l'éducation, ainsi les propositions, le profil et l'agenda des candidats.

Veja et la télévision

Le magazine Veja est largement utilisé comme une référence sur les chaînes de télévision, comme d'autres journaux et magazines nationaux et internationaux (BARBEIRO, 2002). En dépit d'être un magazine hebdomadaire qui publie les faits saillants de la semaine et des informations déjà transmises par les réseaux de télévision, ses articles et ses scoops sont souvent cités par les radio diffuseurs.
Le Jornal Nacional, principal journal télévisé de la TV Globo, chef de file de l'audience au Brésil, cite souvent la revue. Il est à noter que les principales citations concernaient des articles touchant aux intérêts de la famille Marinho(8), comme un reportage du magazine qui montrait que l'argent des croyants de l'Église Universelle (évangeliste) était détourné vers la station de télévision de Edir Macedo, la TV Record(9) (principal concurrent de Globo TV). Le magazine affirme qu'en trois ans ont été détournés 1 milliard de Dollars (ou €600 millions).

Veja
 : les éditions spéciales

VEJA offre également des publications spéciales destinées à de grandes villes, comme Veja São Paulo et Veja Rio de Janeiro. Des articles spéciaux sont consacrés à la capitale de l'État ainsi que des nouvelles sur les quartiers et une longue liste d'attractions et de spectacles, théâtre, films projetés dans les cinémas, restaurants et cafés, outre les expositions et des nouvelles axées sur l'architecture et le marché immobilier.
 
Audience internationale

Les articles publiés par Veja sont souvent cités et utilisés comme source dans la presse internationale, en particulier dans les domaines politiques et des faits divers. The Guardian a utilisé Veja comme source pour parler d'un film sur le président Lula et l'a cit&eac ute; à propos de la proximité entre Lula et le président d'Iran Mahmoud Ahmadinejad. The Times a aussi utilisé Veja comme une source pour parler de Lula lors de l’assemblée de l'ONU.
Au cours des 15 dernières années, plusieurs journaux et magazines comme The New York Times et Newsweek ont également publié plusieurs rapports et articles sur Veja.

Conclusion

Abril étant l'une des plus importantes sociétés de communication du Brésil, il est évident que les publications du groupe ont un rôle clé à exercer dans la société par son influence et la position politique qu'il préconise. Ses performances dans les différents secteurs des médias et aussi dans le domaine de l'éducation montrent sa maîtrise de l'information.
 
Le principal concurrent du groupe Abril est le Groupe Globo, qui opère aussi dans le secteur de l'édition de magazines et la télévision par câble. Mais Abril a des avantages qui en font le leader sur le marché, comme sa croissance significative, sa planification stratégique des médias et son développement dans le domaine de l'industrie de la communication. Il est compétitif, car au-delà de sa performance dans les différents segments il a beaucoup de force dans la publicité et ne cesse d'innover dans les technologies numériques. Toutefois, il a aussi plusieurs faiblesses et des menaces qui sont principalement liées au fait que les magazines du groupe ont subi une chute brutale des ventes, en général et dans de nombreux cas pour ses abonnements. Ces menaces sont issues de l'accès facile et du large choix de contenu offert par lnternet. 
                                             nbsp;                                                            
 

Bibliographie

Barbeiro, Heródoto e Lima, Paulo Rodolfo. Manual de Telejornalismo: os segredos da notícia na TV. Rio de Janeiro, Campus, 2002.
Camarotti, Gerson e La Pena, Bernardo. Memorial do Escândalo: os bastidores da crise e da corrupção no governo Lula. São Paulo, Geração Editorial, 2005.
Conti, Mário Sérgio. Notícias do Planalto: a imprensa e Fernando Collor. São Paulo, Companhia das Letras, 1999.
Freitas, Lidiane Enéias. Meio Ambiente e mídia A Rio 92 e o discurso sobre a Amazônia. Dissertação (Mestrado em Desenvolvimento Sustentável) - Universidade de Brasília. 2003.
Silva, Carla. Veja: o indispensável partido neoliberal. Cascavel, Edunioeste, 2009.
 
 
(1)

Source: Site Institutionnel du Group Abril. 

(2)

Source: Site Institutionnel Groupe Abril 

(3)

Source:Prix de journalisme Esso 

(4)

(5)

Source:Site Institutionnel Groupe Abril

(6)

Source: Institutionnel Groupe Abril 

(7)

“La maison tombe”, est une traduction littérale d’une expression brésilienne “ A casa caiu”, qui signifie que la personne concernée a été prise en flagrant délit. 

(8)

Propriétaire du Groupe Globo

(9)

Propriété d’un groupe d’évangelistes 

Ne passez pas à côté de nos analyses

Pour ne rien rater de l’analyse des médias par nos experts,
abonnez-vous gratuitement aux alertes La Revue des médias.

Retrouvez-nous sur vos réseaux sociaux favoris