Un programme à la fois interventionniste et progressiste
François Asselineau se distingue avec des mesures en faveur des droits des internautes.. En plus d’interdire le stockage des données personnelles des Français hors du territoire national, de garantir la neutralité du web et de reconnaître le droit à l’anonymat et à l’oubli sur Internet, le candidat de l’UPR veut abroger la loi relative au renseignement de juillet 2015. Il souhaite également redessiner la cartographie des médias en empêchant de grands groupes français de posséder des médias, comme LVMH, SFR, Free, Bouygues, Kering ou Dassault. L’asile politique pour les lanceurs d’alerte fait aussi partie de son programme.
Mais à côté de ces propositions progressistes, François Asselineau propose de nationaliser TF1. Son projet de réforme des aides publiques à la presse laisse aussi planer une ambiguïté, puisqu’il est question de favoriser les médias participant de façon « loyale et désintéressée » à la vie démocratique. Une notion des plus vagues : envers qui doit aller cette « loyauté » et que signifie être un média « désintéressé » ?
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