Les internautes ont-ils tué le web ?
Pour Chris Anderson, patron du magazine Wired, "The web is dead" car la recherche sur Internet serait de plus en plus concurrencée par le système d'application donnant un accès direct aux contenus.
Pour Chris Anderson, patron du magazine Wired, "The web is dead" car la recherche sur Internet serait de plus en plus concurrencée par le système d'application donnant un accès direct aux contenus.
Le web et les applications peuvent cohabiter car la manière de consommer l’Internet diffère selon que l’on soit au bureau, dans les transports ou chez soi, selon ses propres attentes aussi et parce que tout le monde n’est pas encore équipé d’un smartphone.
Par ailleurs, on peut à la fois posséder un iPod sur lequel on chargera ses podcasts, un téléphone intelligent pour envoyer des courriers électroniques et un ordinateur personnel grâce auquel le dernier de la famille fait ses recherches pour son prochain exposé sur les chevaliers de l’An Mille. Pas sûr qu’il trouve aujourd’hui de quoi être le plus pertinent et le plus précis sur les applications du téléphone de papa...
Ce système a cependant pour effet de resserrer l’offre autour des seuls acteurs disposant d’une "appli" et conforte les marques qui profitent d’une expertise dans un domaine. En faisant disparaître la recherche, le seul salut de l’internaute reste de se tourner vers ceux qu'il estime crédibles pour s’informer.
Reste une dernière limite : la technologie. Les applications qui se montrent aujourd’hui innovantes comme celles des chaînes TF1 ou TMC permettant de regarder la télévision en direct sur son mobile ou de revoir des programmes à son gré sont très gourmandes en données et nécessitent un forfait adapté. Sans quoi, le débit peut ne pas être suffisant pour une qualité vidéo optimale et une bonne utilisation des autres applications. Enfin, il ne faut pas oublier que l’Internet s’appuie sur des internautes de plus en plus producteurs de contenus et dont le terrain de prédilection reste aujourd’hui le web car open.
La première industrie du cinéma au monde en volume relève les défis de son gigantesque marché, réaffirmant son emprise sur le cœur des Indiens.
Depuis la fin des années 1990, la place de l'environnement à la télévision a considérablement évolué. Désormais beaucoup plus couvertes par les magazines d'information, les questions environnementales comptent de moins en moins de programmes dédiés. La contrepartie du statut de sujet d'information générale ? Étude inédite de l'INA publiée à l'occasion du festival Médias en Seine, qui examine notamment le rapport entre journalisme et environnement.