Le piratage est une pratique ordinaire sur InternetDans une démarche de recherche comparable, l’Étude des perceptions et usages du livre numérique livrée par l’Ifop en octobre 2014 pour l’Hadopi et le GLN (Groupement pour le Développement de la Lecture Numérique), montre que 34 % des lecteurs d’e-books téléchargent souvent ou de temps en temps des œuvres contrefaites. Si ces statistiques nous donnent une idée de l’ampleur du phénomène, le fait que le pourcentage de recours à l’offre pirate diffère significativement de celui de l’étude précédente souligne combien il est difficile de mesurer avec précision des activités illégales. Par ailleurs, le profil des lecteurs concernés présente la particularité d’être plus masculin, plus jeune et plus engagé dans des pratiques de lecture numérique que l’ensemble du lectorat d’e-books(6). Là encore, il ressort que les justifications évoquées pour consommer illégalement des œuvres sont principalement le prix, l’étendue limitée de l’offre légale et le poids des habitudes, c’est-à-dire l’installation du piratage comme une pratique ordinaire sur Internet. En allant plus loin, les résultats de l’étude qualitative menée en complément identifient une logique de « banalisation des livres numériques » qui « entraîne la perte du sentiment de propriété ». En d’autres termes, « l’abondance de l’offre gratuite », « sa dévalorisation par la reproductibilité technique », « l’absence de moyens de protection » et « le caractère jetable qui en découle », font que l’offre de livres numérique a tendance à être perçue comme libre, tandis que l’offre légale, considérée par nombre de lecteurs comme inadéquate, contribue à nourrir chez certains d’entre eux le sentiment qu’il est nécessaire de s’organiser et de se défendre contre elle(7).
Le rapport cite trois cas de figure : un abonnement à un catalogue composé de titres provenant d’un seul éditeur, un abonnement à un nombre prédéfini d’ouvrages (par exemple à travers un système de points dont le lecteur dispose mensuellement pour louer des livres), un abonnement sous forme de bouquet, comparable à ce qui existe dans le secteur de la télévision, où l’utilisateur choisit d’adhérer à un bouquet déjà constitué ou décide lui-même d’adhérer aux différents catalogues qui l’intéressent.
Malgré un nombre de décès plus important, la crise sanitaire a moins occupé les journaux télévisés durant les six derniers mois de l’année 2020. Mais la santé reste la thématique la plus médiatisée en 2020, une première depuis vingt-cinq ans.
Depuis la saison 2021-2022, deux à trois matchs de la première ligue féminine de football sont diffusés chaque semaine, en clair et en direct, sur Sky Sports et la BBC. L'audience est croissante, portée notamment par la victoire à domicile de l'équipe nationale lors de l'Euro 2022, et renouvelle le public du sport à la télévision. Un cas unique en Europe.