Philosophisme de l'écran
Regard de la société de l’écran (sur elle-même) plus que « philosophie », ce livre présente néanmoins le mérite de souligner le paradoxe où l’Occident se tient actuellement.
Regard de la société de l’écran (sur elle-même) plus que « philosophie », ce livre présente néanmoins le mérite de souligner le paradoxe où l’Occident se tient actuellement.
« Philosophie de l’écran ». « Philosophie » et « écran », des termes qui font vendre ou parler, c’est selon. Ce n’est pas nouveau, une philosophie, qu’elle soit de l’art, de la science ou de la vie, est toujours pleine de promesses. De son côté, l’écran n’est pas en reste, puisque ce mot semble depuis une dizaine d’années, c’est-à-dire depuis qu’il sature notre paysage visuel et linguistique, ouvrir des perspectives séduisantes en terme d’interprétation. Alors, une philosophie de l’écran… Mais si la stratégie marketing est efficace, une fois les effets cognitif, affectif et conatif dissipés(1) , on peut s’interroger sur la nécessite de ce livre.
S’appuyant sur quelques références, Savoirs situés de Donna Haraway, ou Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein, Valérie Charolles évoque à de nombreuses reprises les enjeux liés à notre capacité de pouvoir « se situer dans un système réfléchi », mais malheureusement elle ne fait que survoler la question.
Les journalistes sont souvent l’objet de vifs reproches, notamment quant à la façon dont ils relaient les informations. Une situation qui n’est pas spécifique à la France, même si les critiques sont propres à chaque pays, explique Nadia Pantel, correspondante en France pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
Garantie fondamentale de la liberté de la presse et du droit du public à l’information, le secret des sources journalistiques est protégé par la loi, en particulier dans le cadre d’une procédure pénale. Limité en cas d’« impératif prépondérant d’intérêt public », ce secret peut être menacé par la répression de certaines infractions commises par les sources des journalistes.