Radio France : entreprise culturelle à vocation démocratique et citoyenne ?

Radio France : entreprise culturelle à vocation démocratique et citoyenne ?

Premier groupe radiophonique français en direct et en différé, Radio France continue à étendre son audience en tablant sur les technologies numériques.

Temps de lecture : 13 min

L’entreprise Radio France est créée par la loi du 7 août 1974 relative à la radiodiffusion et à la télévision(1) . Elle compte 6 stations nationales et 44 stations régionales regroupées au sein du réseau France Bleu, ainsi que 4 formations musicales : 2 orchestres, un chœur et une maîtrise. Radio France est financée à 90% par la redevance et à 10% par d’autres ressources, notamment commerciales, (vente de produits dérivés, recettes des concerts, prestations de services), et publicitaires. La société nationale diffuse des messages de publicité collective et d’intérêt général uniquement, dans la limite, pour les programmes nationaux, de trente minutes par jour en moyenne sur l'année(2) .
 

La loi confie à Radio France une mission informative, culturelle, éducative et civique. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) veille au respect du pluralisme sur ses antennes et nomme le PDG de l’entreprise.
 
Le 27 février 2014, Mathieu Gallet a été nommé à la Présidence de Radio France par le CSA: il a pris officiellement ses fonctions le 12 mai. Il était PDG de l’INA depuis 2010.
 
Convaincu des atouts de Radio France à l’ère de la convergence et du numérique, son projet vise à « transformer » l’entreprise publique. Face à ces changements, il considère que la radiodiffusion, premier média interactif, a « une longueur d’avance » par rapport aux autres supports : média d’accompagnement et de mobilité, on peut l’écouter et faire autre chose en même temps ; avec Internet, les stations du groupe, qui ont l’avantage de produire elle-même leurs contenus, peuvent être écoutées dans le monde entier.

Radio France, première entreprise culturelle de France ?

Avec 6 stations nationales, 44 stations locales et 4 formations musicales, Radio France se revendique comme étant « la première entreprise culturelle de France ». Au niveau musical, elle « a pour mission d’encourager la création et commande chaque année de nouvelles œuvres à des compositeurs contemporains, qui sont diffusées à l’antenne »(3) . Les deux orchestres de Radio France réunissent 260 musiciens. L’Orchestre National de France est dirigé par Daniele Gatti, et l’Orchestre Philharmonique de Radio France par Myung-Whun Chung. Depuis 2007, Myung-Whun Chung et l’Orchestre Philharmonique sont ambassadeurs de l’Unicef. Le Choeur de Radio France, dirigé par Matthias Brauer, est le seul grand chœur permanent à vocation symphonique en France. Il regroupe 105 artistes qui abordent « des styles très différents, de la musique profane à la musique religieuse, du baroque au classique et au contemporain »(4) . La Maîtrise de Radio France assure une double vocation musicale et pédagogique. Sous la direction de Sofia Jeannin, elle réunit 155 élèves répartis sur deux sites, à Paris et à Bondy (93). Avec ces 4 ensembles, Radio France produit environ 200 concerts par an, notamment destinés aux publics jeunes et scolaires. Ainsi, les musiciens de l’Orchestre national participent à des ateliers en classe maternelle, élémentaire, mais aussi au collège ou au lycée, et interviennent dans les hôpitaux via l’association Musique et Santé. Par ailleurs, un site Internet est destiné au public « jeunes » de l’Orchestre Philharmonique.

 
 Mais les missions culturelles de l’entreprise dépassent largement l’action musicale. Selon la loi relative à la liberté de communication du 30 septembre 1986,
« Radio France est chargée de concevoir et de programmer des émissions de radio à caractère national et local, destinées à être diffusées sur tout ou partie du territoire métropolitain. Elle favorise l’expression régionale sur ses antennes décentralisées sur l’ensemble du territoire. Elle valorise le patrimoine et la création artistique, notamment grâce aux formations musicales dont elle assure la gestion et le développement » (5) .
 
La société est par ailleurs soumise à un cahier des charges, approuvé par décret, qui définit ses missions, notamment culturelles, de manière plus détaillée(6) .
  
Le cahier des missions et des charges de Radio France assigne également des objectifs spécifiques à chaque chaîne du groupe.
 
Les stations nationales de Radio France :
 
 
Missions définies par le cahier des charges
France Inter
Un programme généraliste d'information, de distraction et de culture, diffusé vingt-quatre heures sur vingt-quatre
France Musique
Un programme musical présentant les divers genres musicaux, favorisant la création musicale et s'attachant à mettre en valeur les oeuvres du patrimoine et la musique vivante
France Culture
Un programme  présentant les divers aspects et modes d'expression des cultures, mettant en valeur le patrimoine et développant la création radiophonique
F.I.P.
Un programme d'information, de services, de divertissement et de musique constituant notamment le complément des programmes spécifiques des stations locales
France Info
Un programme d'information continue diffusé vingt-quatre heures sur vingt-quatre
Le Mouv’
Un programme à dominante musicale privilégiant la dimension éducative, sociale et culturelle des divers modes d'expression de la jeunesse et la découverte de nouveaux talents
Source : Décret du 13 novembre 1987 portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France, Article 25 : Organisation générale des programmes.
 
Chaque année, la direction de Radio France doit adresser au ministre chargé de la communication et au Conseil supérieur de l'audiovisuel, un rapport sur l'exécution des dispositions permanentes et annuelles de ce cahier des missions et des charges(7) .

Un espace de citoyenneté

Outre ses missions culturelles, Radio France remplit des fonctions sociales et civiques : elle est tenue par la loi de favoriser « le débat démocratique, les échanges entre les différentes parties de la population ainsi que l’insertion sociale et la citoyenneté » et de mettre en œuvre « des actions en faveur de la cohésion sociale, de la diversité culturelle et de la lutte contre les discriminations »(8) .

Elle est chargée de programmer et diffuser les principaux débats du Parlement, ainsi que « les émissions relatives aux consultations électorales pour lesquelles une campagne officielle radiotélévisée est prévue »(9) . Elle est tenue d’assurer « à tout moment la réalisation et la programmation des déclarations et des communications du Gouvernement, sans limitation de durée et à titre gratuit » (10) .
 
Radio France doit assurer « l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion » dans le respect des recommandations et des modalités définies par le Conseil supérieur de l'audiovisuel(11) . Plus précisément, elle « programme et fait diffuser des émissions régulières consacrées à l'expression directe des formations politiques représentées au Parlement, des organisations syndicales et professionnelles représentatives à l'échelle nationale, et des principaux cultes pratiqués en France(12) .

Depuis 2004, Radio France s’engage en faveur de l’égalité des chances et de la lutte contre toutes les formes de discrimination, notamment à travers la promotion de « la diversité comme facteur de développement, de créativité et d’intelligence collective(13)  »
 
En 2013, Radio France a reçu le Label Diversité, attribué par l’Afnor pour quatre ans. L’entreprise souhaite « que la composition de ses équipes traduise mieux la diversité de la société française et des origines nationales et sociales des citoyens ». Pour cela, elle a signé des conventions avec plusieurs écoles de journalisme pour proposer des contrats de professionnalisation à des jeunes issus de l'immigration.

Février 2014 marque le point de départ d’une saison « égalité entre les femmes et les hommes » à Radio France, qui s’applique à l’ensemble des antennes et à  la programmation des quatre formations du groupe. Cette opération prolonge une démarche plus générale de promotion de l’égalité à Radio France, menée en interne, et qui se décline en trois volets : l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées, et l’égalité devant l’âge.
 
Mathieu Gallet a annoncé qu’il souhaitait continuer à faire de la diversité l’un des enjeux majeurs de gouvernance du groupe Radio France
 

Une société nationale étroitement liée à l’État

Radio France est gérée par un conseil d’administration composé de 13 membres dont le mandat est de 5 ans(14)  :
 

-       2 parlementaires désignés respectivement par les commissions chargées des affaires culturelles de l’Assemblée nationale et du Sénat ;
-       4 représentants de l’État ;
-       4 personnalités indépendantes nommées par le Conseil supérieur de l’audiovisuel à raison de leur compétence ;
-       2 représentants du personnel élus(15)
-       et le PDG de Radio France.
 
Depuis la loi du 15 novembre 2013, c’est à nouveau le Conseil supérieur de l’audiovisuel qui nomme le président - directeur général de Radio France, pouvoir dont il ne disposait plus depuis 2009. Le PDG est nommé pour cinq ans, à la majorité des membres du Conseil, et sa nomination doit faire l'objet d'une décision motivée se fondant sur des critères de compétence et d'expérience.
 
Radio France participe à l'action d'éducation, d'enseignement et de formation de l'
État. Dans chacun de ses programmes nationaux, elle doit diffuser chaque jour et de manière régulière des bulletins et journaux d'information, des émissions documentaires sur les problèmes politiques, sociaux, culturels, scientifiques et techniques du monde contemporain, ainsi que des magazines ou des séries d'émission portant sur les différents aspects de la vie culturelle nationale(16) .
 
Radio France est tenue également de diffuser les messages de la grande cause nationale agréés par le gouvernement, les messages de la sécurité routière, et fournit des informations et services pratiques comme les bulletins météorologiques, et des informations destinées à la défense du consommateur(17) .
 
Enfin, Radio France doit diffuser le dimanche matin des émissions à caractère religieux, consacrées aux principaux cultes pratiqués en France. Ces émissions, réalisées sous la responsabilité des représentants désignés par les hiérarchies respectives de ces cultes, se présentent sous la forme de cérémonies cultuelles ou de commentaires religieux(18) .
 

Radio France, réseau des CSP+ et des cadres ?

Radio France constitue, aujourd’hui, le premier groupe radiophonique français avec plus de 13 millions d’auditeurs quotidiens(19) .

 
Parmi les stations généralistes, France Inter est 2e en part d’audience.

 
Audience cumulée des stations de Radio France en pourcentage
Source : Service des études de Radio France
 
Chaque jour, Radio France réunit 25% des Français sur ses antennes, mais 36,2 % des CSP+ et 46,1 % des cadres supérieurs. Sur le territoire national, France Inter est 2e en audience cumulée(20) et en part d’audience(21) , mais 1ère sur les CSP+. France Info réunit 8% des auditeurs dans leur ensemble, mais 20% des cadres supérieurs l’écoutent chaque jour. La station est 4e en audience cumulée, 5e en part d’audience, et sur 4,3 millions d’auditeurs quotidiens, on compte 2 millions de CSP+.
 
Selon Médiamétrie, Radio France compte 12,8 millions d’auditeurs et 24,1 % d’audience cumulée pour la période d’avril à juin 2014

Le tout numérique : sites, applications et podcasts de Radio France

Le site Internet de Radio France, créé en 1994, propose une importante offre de podcasting d’une part, et, d’autre part, des blogs de journalistes et de producteurs de la société nationale : les blogs de France Cultureles blogs de France Interles blogs de FIP, et les blogs des correspondants de Radio France à l’étranger. Un site Internet spécifique est dédié à chacune des 6 chaînes nationales, ainsi qu’au réseau France Bleu. Depuis 2009, la plateforme Web du groupe constitue désormais le socle de tous les sites web de Radio France.

Entre 1999 et 2004, Radio France a mis en œuvre un plan de numérisation et d’informatisation dont le montant total des investissements s’est élevé à 46,16 millions d’euros.
 
Après une première phase de numérisation des sons, Radio France a mis en œuvre un enrichissement des données associées, qu’il s’agisse de textes, de photos ou de vidéos. Les programmes sont désormais disponibles, en réalité augmentée, sur tous les récepteurs, du poste FM traditionnel aux ordinateurs, tablettes et smartphones, via les réseaux Internet et de téléphonie mobile(22) .
 
Le budget destiné aux nouveaux médias et au numérique est passé de 4,3 à 6,7 millions d’euros entre 2011 et 2012 et le nombre de personnes affectées à ces thématiques est passé de 70 en 2011 à 140 en 2013(23) .
 
À l’interne, à partir de 2012, l’amélioration des capacités du réseau informatique et Internet, et la modernisation du système d’information ont été mis en chantier : nouveau réseau étendu WAN, nouvelle discothèque numérique, refonte des applications documentaires, nouvel outil rédactionnel et éditorial, création d’outils de production et de distribution des vidéos produites par les chaînes, nouveau car-régie numérique(24) .
 
Radio France est le premier groupe radiophonique en audience en différé grâce au succès de ses podcasts et de son offre d’audio à la demande (« Audio on demand » - AOD), devant les groupes Lagardère (Europe 1) et RTL(25) .
 

Les téléchargements de podcasts
 
Sources : Catherine DUMAS, Rapport d'information n° 645 fait au nom de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur le contrat d'objectifs et de moyens entre Radio France et l'État pour 2010-2014, 7 juillet 2010 ; Médiamétrie, « La mesure marché des Podcasts Radio en octobre 2013 », 28 novembre 2014 ; Médiamétrie, « La mesure marché des Podcasts Radio en décembre 2013 », 22 janvier 2014.
 
Entre 2010 et 2013, le nombre de podcasts téléchargés a été multiplié par 2 pour France Culture, par 3 pour France Info, par 2,5 pour France Musique, par 4,8 pour France Bleu,par plus de 6 pour Le Mouv’et par 1,4 au total pour l’ensemble du groupe Radio France. On retrouve cette tendance pour Europe 1 (x 1,7) et pour RTL (x 2), tandis que le chiffre stagne pour France Inter :
 
Nombre de téléchargements de Podcasts sur les sites des stations de Radio France, 2010-2013
 
Source : Radio France.
 
Les followers des stations de Radio France en 2014 :
 
*chiffres relevés au 25 février 2014.
Des QRcodes permettent d’ajouter les sites web de Radio France en favoris sur les smartphones. En 2013, une nouvelle application mobile est développée pour France Bleu, ainsi qu’un nouveau site Internet, avec un espace participatif. Le site web et les réseaux sociaux de France Info proposent aux auditeurs le choix des thèmes qu’ils souhaitent voir aborder dans les émissions.

 
En mars 2014, est proposée une nouvelle interface de l’application mobile Radio France, permettant d’accéder gratuitement au direct ainsi qu’aux podcasts des stations du groupe.
 
Une application spécifiquement dédiée aux podcasts, est lancée parallèlement, qui regroupe toute l’offre Podcasts des 7 chaînes du groupe. Il est désormais possible de réécouter sans limitation de temps l’ensemble des programmes et émissions. Les données associées permettent de retrouver les thèmes et/ou les invités des différents programmes.

Radio France développe également des applications dédiées comme France Bleu Foot ou Pierre et le Loup.

Des sites web dédiés sont créés pour la diffusion de contenus sonores, culturels et musicaux : « concerts en vidéo », « nouvOson », plate-forme consacrée au son haute définition, et France culture Fictions, qui met à disposition des internautes  les archives sonores des fictions de France Culture.
 
RF8.fr, le site web de Radio France dédié à toutes les musiques, « veut capitaliser sur le patrimoine musical et sur la capacité de prescription du groupe »(26)

 

Enjeux de concurrence et de service à l’heure du numérique

A l’ère de la convergence et du numérique, Mathieu Gallet a pour ambition, tout comme son prédécesseur, de consolider les traits fondamentaux de la radio : l’intimité de la radio, le mystère transmis par le son, l’imaginaire porté par la voix ; de renforcer ses atouts : la mobilité, la multi-activité, la fidélité ; de promouvoir son offre culturelle : créations radiophoniques, création musicale, diffusion de la culture.(27)


« Le numérique est avant tout une opportunité»  (Mathieu Gallet). Le PDG de Radio France envisage des synergies avec France Télévisions, France Médias Monde et l’INA, à travers la mise en place de systèmes et de réseaux communs: chacune de ces entreprises de l’audiovisuel public  « doit pouvoir s’enrichir des contenus de l’autre » 
Il considère le numérique comme une chance, pour assurer le renouvellement générationnel de l’audience du groupe, notamment avec Le Mouv’, ou encore pour valoriser commercialement les contenus enrichis et services proposés en ligne.
 
« Prendre des risques et se moderniser»(28) (Jean-Luc Hees)(29) . Dans un contexte de crise économique et de mutations technologiques, Radio France a de nombreux défis à relever : accélérer la transformationde ses méthodes et de ses moyens, conforter sa place de média de référence, garantir ses missions de service public, s’adapter aux nouveaux usages. Ainsi, « la démultiplication des écrans et le développement des réseaux sociaux font émerger une ‘’société de l’image’’» : on doit donc pouvoir aussi ‘’regarder la radio’’ »(30) .
 
Enfin, deux enjeux essentiels immédiats s’imposent à Radio France : d’une part, assurer la pérennité de France Info, menacée à la fois par la concurrence des chaines d’information télévisées en continu, de la presse en ligne, des moteurs de recherche et agrégateurs de contenu. Et d’autre part, capter un auditoire jeune en proposant une offre adaptée aux usages des 12-25 ans.
En ce qui concerne France Info, le nouveau PDG de Radio France, Mathieu Gallet, ambitionne de rénover son rôle: « L’antenne doit revenir à ses caractéristiques fondamentales de « média chaud » : le direct sera la règle, le préenregistré l’exception. Elle doit se consacrer pleinement au journalisme d’investigation. La place de l’information sportive sera renforcée et diversifiée, […]. La diffusion intégrera pleinement l’image »(31) .

Données clés

PDG de Radio France : Mathieu Gallet
Directrice générale déléguée : Catherine Sueur
Conseiller éditorial du président : Bertrand Vannier
Directeur délégué au marketing stratégique et au développement : Serge Schick
Directrice générale adjointe chargée de la performance, de l’accompagnement et du développement : Lucie Muniesa
Directeur général adjoint chargé des techniques et technologies nouvelles : Jean-Michel Kandin

 
Directrice de France Inter : Laurence Bloch
Directeur de France Info : Laurent Guimier
Directeur de France Culture : Olivier Poivre d’Arvor
Directrice de France Musique: Marie-Pierre de Surville
Directeur du réseau France Bleu : Claude Esclatine
Directrice de FIP : Anne Sérode
Directeur du Mouv’ : Bruno Laforestrie
 
Chiffres clés pour l’année 2013:
Chiffre d’affaires : 640,9 millions €
Audience cumulée : 13,5 millions d’auditeurs quotidiens
Pénétration : 25,3 %
Part d’audience : 23,1 %
Nombre de visiteurs uniques par mois : 3,3 millions, +22,9% par rapport à 2012

Références

Christophe ABRAMOWITZ, Appassionato : la passion de la musique à Radio France, Paris : J. Duvernet, 2004, 63 p.
 

Odile BERGEON,  CANNO  Isabelle,  Orchestre  Philharmonique  de  Radio  France  1937-2007,  Paris  :  Les  Cahiers  de   la  Doc  Radio  France,  2007,  505  p.  
 
Isabelle BOURGEOIS (dir.), Les médias à l’ère du numérique. Réflexions franco-allemandes pour l’Europe, Cergy-Pontoise, CIRAC, 2008
 
Patrick BROGUIERE,  France  Culture,  la  destruction  programmée  d’une  université  populaire,  Paris  :  Delga,  2007,  126  p.

 
Christelle DI PIETRO, France Culture Plus, le webcampus. Bulletin des bibliothèques de France, n° 6, 2013 [consulté le 25 mars 2014]. ISSN 1292-839Z
 
Hervé GLEVAREC, France-Culture à l'œuvre : dynamique des professions et mise en forme radiophonique, Paris : CNRS éd., 2001, 454 p.
 
Anne-Marie GUSTAVE, Valérie PERONNET, La saga France Inter. Amour, grèves et beautés, Paris, Flammarion, 2013.
 
Sylvie JOHNSSON,  France  Info,  20  ans  d’actualité,  Paris  :  Nouveau  monde  éditions,  2007,  400  p.
 
 René KOERING, Le festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon : un festival de caractère, Arles : Actes sud, 2010, 301 p.

 Catherine MORIN-DESAILLY, Rapport d'information n°432 fait au nom de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur l'avenir de la radio : actes de la table ronde organisée au Sénat le 15 janvier 2010, 5 mai 2010.
 
 Observatoire européen de l'audiovisuel, La culture de service public de radiodiffusion, Strasbourg : Observatoire européen de l'audiovisuel, 2007, 194 p.
 
 Marie-Laure RAGOT, TUAL François-Gildas, La maîtrise de Radio France : école de la voix, école de la vie, Paris : Radio France, 2001, 122 p.
    (1)

    Loi n° 74-696 du 7 août 1974 relative à la radiodiffusion et à la télévision. . C’est une société nationale de radiodiffusion, constituée sous la forme d’une société anonyme dont l’État détient la totalité du capitalLoi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, relative à la liberté de la communication, article 47 : capital des sociétés publiques.

    (2)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France, articles 32 et 44. 

    (3)

    Radio France, Rapport d’activité 2012, p.66. 

    (4)

    Radio France, Rapport d’activité 2012, p.66. 

    (5)

    Loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, relative à la liberté de la communication, article 44 : sociétés nationales de programme, alinéa III.

    (6)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France.

    (7)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France, article 103.

    (8)

    Loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, relative à la liberté de la communication, article 43-11 : missions des sociétés du secteur public.

    (9)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France, articles 13 et 14. 

    (10)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France, article 13. 

    (11)

    Loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, relative à la liberté de la communication, article 43-11 : missions des sociétés du secteur public. 

    (12)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France, articles 4, 16, 17 et 18.

    (13)

    Radio France, Rapport d’activité 2012, p.82. 

    (14)

    Loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, relative à la liberté de la communication, article 47-2 : composition du conseil d’administration de Radio France.

    (15)

    Conformément aux dispositions applicables à l’élection des représentants du personnel aux conseils d’administration des entreprises visées au 4 de l’article 1er de la loi n° 83-675 du 26 juillet 1983. 

    (16)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France. 

    (17)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France. 

    (18)

    Décret du 13 novembre 1987 modifié portant approbation du cahier des missions et des charges de la société Radio France. 

    (19)

    DUMAS Catherine, Rapport d'information n° 645 fait au nom de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur le contrat d'objectifs et de moyens entre Radio France et l'État pour 2010-2014, 7 juillet 2010. 

    (20)

    Audience cumulée = Nombre ou pourcentage de personnes ayant eu au moins un contact avec le media au cours des dernières 24 h, quelle qu’en soit la durée. 

    (21)

    Part d’audience = pourcentage d’audience d’un support, basé sur le Quart d’Heure Moyen.  

    (22)

    Radio France, Rapport d’activité 2012, p.84.

    (23)

    CSA, Bilan de Radio France, Année 2012, p. 7.

    (24)

    Radio France, Rapport d’activité 2012, pp.84-85. 

    (25)

    DUMAS Catherine, Rapport d'information n° 645 fait au nom de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur le contrat d'objectifs et de moyens entre Radio France et l'État pour 2010-2014, 7 juillet 2010. 

    (26)

    100% Media n°767 du 29 août 2013. 

    (27)

    Synthèse du projet stratégique de M. Mathieu Gallet pour Radio France établie par le CSA.

    (28)

    Jean-Luc Hees, Président-directeur général de Radio France de 2010 à 2014, Dossier de presse Radio France 2013-2014, p.1. 

    (29)

    Synthèse du projet stratégique de M. Mathieu Gallet pour Radio France établie par le CSA.

    (30)

    Synthèse du projet stratégique de M. Mathieu Gallet pour Radio France établie par le CSA.

    (31)

    Synthèse du projet stratégique de M. Mathieu Gallet pour Radio France établie par le CSA.

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