L’action devait se situer au départ au sein du peuple Aïnou de l’île d’Hokkaidô, au nord du Japon, colonisé au XIXe siècle par les Japonais. Le sujet étant tabou dans l’Archipel, les dirigeants de la Tôei imposèrent la Scandinavie comme nouveau cadre. Trente ans plus tard, Miyazaki situera cependant le début de son film Princesse Mononoké dans un village des Emishi, autre nom pour les Aïnous. Sur les Aïnous, Cf. Arlette Leroi-Gourhan, André Leroi-Gourhan, Un Voyage chez les Aïnous - Hokkaïdo 1938, Albin Michel, 1989.
De « Studio Ghibli : Official History » : « …[T]hanks to the sale of Totoro merchandise, it became possible for Studio Ghibli to cover deficits in the production costs of its other films. […] Although Ghibli has now set up an internal division to promote the sale of character goods, the studio’s policy that film production comes first and merchandizing of its characters comes later, has not changed. Ghibli has never made, and will never make, any decision regarding one of its films based on expected merchandizing value. »
Cet accord n’a cependant pas empêché au départ quelques pressions. Pour la diffusion de Princesse Mononoké, Disney demanda à ce que certaines scènes jugées trop violentes pour le jeune public américain soient coupées. Face au refus du Studio Ghibli et aux succès grandissant de ses films à l’international, il semble que Disney ait depuis abandonné ses griefs.
Mar Cabra est responsable de l’équipe « Data & Research » de l’ICIJ. Elle revient sur la collaboration internationale menée par son organisation et la presse de nombreux pays, qui a permis la révélation de l’affaire des « Panama Papers ».
En annonçant son boycott à deux mois du Mondial de football au Qatar, un journal local, Le Quotidien de la Réunion, a poussé le reste des médias français à se positionner. Réponse unanime : le devoir d'informer sur un événement planétaire prime. Mais en interne la question divise et les avis s'expriment surtout en off.