La lecture est sociale ou elle n’est pas
Quelle place occupe le communautaire dans l’activité de lecture ?
L’arrivée de la TNT en Afrique suscite l’attention autour des enjeux pour les États, les éditeurs de contenus, les opérateurs et distributeurs… Mais qu’en est-il de cette révolution numérique du point de vue des publics, souvent oubliés dans les débats sur les médias africains ?
L’Afrique s’intègre peu à peu au marché mondial des programmes TV. Un regard historique sur l’émergence des différentes formes d’acquisition des programmes, la diversité actuelle et le poids des investissements étrangers dessine une géopolitique des contenus sur le continent.
De longue date, les médias transnationaux ont investi les ondes radio et télé de l’Afrique subsaharienne, puis le Web. Des « flux néocoloniaux » ? Pas si simple. Ces flux ont étanché la soif d’information des Africains, avant qu’ils ne mènent leurs propres projets sur ces supports.
De 2015 à 2020, les pays d’Afrique subsaharienne sont engagés dans un processus de passage à la télévision numérique. Les enjeux économiques et culturels sont énormes, les obstacles à franchir aussi. Les mutations du paysage audiovisuel du continent sont donc l’objet de toutes les attentions.
La migration des chaînes publiques africaines vers le tout numérique en juin 2015 est une opportunité pour elles, mais suppose une réflexion préalable sur l’organisation du paysage audiovisuel et les offres de programmes qui demandent des actions de formation adaptées
2015, marque le passage officiel au numérique de l’ensemble des télévisions de l’Afrique subsaharienne. À cette occasion, retour sur l’histoire de ces télévisions, intimement liée à la construction des indépendances.
Hors Égypte et Afrique du Sud, l'exploitation cinématographique est au plus bas en Afrique. Mais la relance annoncée par les multiplexes et la production de quelques oeuvres audacieuses pourraient bénéficier aux films africains.