Les JT parlent deux fois plus de la présidentielle qu’en 2002
Les primaires ouvertes alimentent l’intérêt des journaux télévisés pour l'élection présidentielle et bousculent le calendrier médiatique.
Malgré un nombre de décès plus important, la crise sanitaire a moins occupé les journaux télévisés durant les six derniers mois de l’année 2020. Mais la santé reste la thématique la plus médiatisée en 2020, une première depuis vingt-cinq ans.
On parle de plus en plus des violences sexistes et sexuelles, mais elles représentent, sur vingt ans, moins d’1 % des sujets des journaux télévisés. Les réseaux sociaux, surtout Twitter, ont donné plus de visibilité à ces sujets et permis aux femmes de prendre la parole.
La médiatisation de la dernière campagne électorale américaine a eu du mal à décoller en raison de la pandémie de Covid-19. Elle n'a pas dépassé celle, record, des élections de 2008, qui avaient abouti à la victoire de Barack Obama.
À des milliers de kilomètres du sol américain, la présidentielle qui opposera le président sortant Donald Trump à Joe Biden le 3 novembre mobilise largement la télévision française. Pourquoi les élections aux États-Unis nous passionnent-elles ? Retour sur une médiatisation croissante.
VIDÉO. Le coronavirus, à l’origine d’une crise sanitaire majeure, a fait l’objet d’une intensité de traitement médiatique inédite dans les JT. Retour sur six mois de médiatisation avec Antoine Guélaud (TF1), Mélanie Maingot (M6) et Géraldine Poels (INA).
Avec plus de la moitié des journaux télévisés consacrée au nouveau coronavirus, la crise sanitaire a bénéficié d’une couverture exceptionnelle. Ni les précédentes épidémies ni la santé en général ne sont d’ordinaire aussi médiatisées.
L’épidémie du Covid-19 bouleverse nos modes de vie et de travail. Une vingtaine de lectrices et lecteurs nous ont raconté l’impact de cette crise, et du confinement, sur leur manière de s’informer. Entre statu quo, changements, anxiété, attentes et critiques.
La Revue des médias de l'INA décortique la deuxième semaine de médiatisation intensive du Covid-19, et notamment la manière dont le docteur Didier Raoult et la chloroquine se sont incrustés sur nos écrans et nos timelines.
Malgré une présence accrue à la télévision depuis les années 2000, les minorités visibles restent cantonnées à des rôles très stéréotypés que ce soit dans les fictions ou les reportages. Des représentations qui servent à justifier une certaine domination, estime la sociologue Marie-France Malonga.
À l’occasion des 70 ans du premier journal télévisé, Hervé Brusini revient sur l’histoire de cette messe médiatique, intimement liée à l’histoire de France et témoin des évolutions et changements de notre époque.
France TV vient de stopper son journal télévisé dédié aux enfants, Mon fil info, diffusé sur YouTube. Un rapide regard en arrière permet de voir que la France entretient une relation compliquée avec ces programmes, alors qu’ils perdurent de longue date ailleurs en Europe. Alors, d’où vient ce blocage ?
L’utilisation des images d’archives dans les JT est considérable. Ces images banalisées qui s’insèrent dans le flux d’information pour leur valeur illustrative posent des questions d’éthique. D’où l’intérêt de comprendre comment est signalé ou non au téléspectateur qu’il est face à une séquence d’archives.