Al-Waleed, un mythe contemporain ?
Qui est vraiment le prince saoudien Al-Waleed ? Pourquoi fascine t-il ? Gros plan sur une histoire qui relève presque du mythe. Ou d'un plan de communication efficacement mené.
Qui est vraiment le prince saoudien Al-Waleed ? Pourquoi fascine t-il ? Gros plan sur une histoire qui relève presque du mythe. Ou d'un plan de communication efficacement mené.
Avec plus de 19 milliards de dollars, le prince Alwaleed Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saud est la première fortune d'Arabie Saoudite (1) et, selon le classement Forbes de mars 2010, la dix-neuvième mondiale. Loin derrière Carlos Slim ou Bill Gates (environ 53 milliards de dollars), il peut être comparé à la seconde fortune française, Liliane Bettencourt (20 milliards de dollars). Véritable « Warren Buffet arabe » selon le Time (2) , le neveu du roi Abdallah est connu en France pour ces investissements dans Disneyland Paris et par son rachat du prestigieux hôtel George V. Outre-Atlantique, il possède entre autres des parts dans Citigroup, Pepsico, Apple, Hewlett Packard, eBay ou encore News Corp. Au Moyen-Orient, son nom est associé aux chaînes télévisuelles LBC et Rotana, au groupe agro-alimentaire Savola, à l'institution financière et bancaire Samba, ou encore à Tasnee. Le tout, regroupé sous la bannière de sa société, la Kingdom Holding Company (KHC).
Les données les plus à jours sur Rotana sont livrées par Alwaleed, lors d'un entretien avec Forbes : « One of my biggest personal holdings is Rotana. That company has a very dominant force in the Middle East. It has around 45% of all the movie industry and around 75% of all the music. And this is doing extremely well. It's growing around 14 to18% every year and has top, top revenues. »
« En quittant le royaume d'Al Waleed, je passe la tête […] dans le bureau de Shadi Sanbar. Qui […] m'offre des cadeaux rassemblés dans un beau sac de cuir vert, […] griffé Rotana. […] dans un café Starbucks, j'ouvre mon sac de cuir. Il y a un coffee-mug Rotana, un stylo plume Rotana, un Annual Report du groupe, la biographie en arabe d'Al Waleed signée par le journaliste Riz Khan », in Mainstream, Frédéric Martel, Flammarion, p. 365-366.
Après près de dix ans sans contrat de travail, les candidats et candidates de la majorité des programmes de téléréalité sont maintenant considérés comme des salariés. Malgré cette évolution, des irrégularités semblent subsister dans les contrats et les sociétés de production continuent d’être attaquées en justice.
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