Sergey Brin et Larry Page observèrent avec intérêt le système mis au point par Bill Gross, et lancèrent le service AdWords au début de l’année 2002, en reprenant les principes développés par Bill Gross : liens sponsorisés et coût par clic. Cependant, Sergey Brin et Larry Page décidèrent de séparer dans les résultats du moteur les liens sponsorisés des liens dits « naturels » (c’est-à-dire générés sans contrepartie financière). Tandis que ces derniers occuperaient la gauche de la page, les liens sponsorisés occuperaient deux encarts clairement identifiés en haut et à droite. Ainsi, Google établissait une séparation stricte entre les deux types de liens, tout en conservant l’idée de faire des liens sponsorisés une réponse au besoin d’information exprimé par l’internaute, au même titre que les liens naturels.
Google est présent dans tous les secteurs du marché de la publicité en ligneEn 2008, en plus du rachat de DoubleClick, certains changements dans la stratégie publicitaire de Google furent opérés. Tandis que les publicités étaient jusque-là créées par les annonceurs directement sur les interfaces de Google, la firme ouvrit son infrastructure aux agences de publicités, qui purent vendre à leurs clients la conception et la diffusion d’annonces sur les réseaux d’annonceurs partenaires de Google. L’acquisition de DoubleClick permit d’appliquer cette logique à grande échelle, en proposant des services à la fois comme fournisseur d’infrastructure, via DoubleClick Ad Exchange et le réseau Google Display, et comme intermédiaire commercial effectuant le lien entre éditeurs et publicitaires. Google a ainsi investi dans la fourniture de services techniques, logistiques et commerciaux aux agences de publicité et aux éditeurs propriétaires de leurs régies. Après avoir commencé avec des services publicitaires non liés à la recherche dont la cible était essentiellement constituée de micro-annonceurs, comme c’était le cas pour AdSense for Content, la firme travaille donc depuis 2008 avec des clients de toutes les tailles en adaptant son expertise dans les infrastructures (serving), dans les technologies d’information (tracking et targeting) et en veille informationnelle (analytics) aux pratiques plus traditionnelles du monde de la publicité. Finalement, Google est présent depuis le début des années 2010 dans tous les secteurs du marché de la publicité en ligne : liens sponsorisés, publicités contextuelles, bannières, vidéo (YouTube), vente directe et intermédiation, ordinateurs, mobile et tablettes.
Que perdrait-on s’il n’y avait plus Google ?En scrutant cette longue question — à laquelle il serait idiot (et dangereux pour Internet) d’apporter une réponse tranchée et définitive — il est primordial de ne pas oublier à quel point Google rend service aux internautes, en mettant à leur disposition de nombreux services gratuitement, et à quel point Google aide également les éditeurs en leur fournissant une technologie de recherche qu’ils n’auraient pas les moyens de développer eux-mêmes, ainsi que des solutions pour monétiser leurs contenus. Il faut donc scruter cette question en gardant une autre question en tête : que perdrait-on s’il n’y avait plus Google ?
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