Clarisse Herrenschmidt, née en 1946, est anthropologue, historienne de l’Antiquité, philologue et linguiste, a fait des études d’Histoire de l’art et d’archéologie, et de sanskrit Université de Strasbourg.
1976 : Paris, la Sorbonne : archéologie, langues indiennes à l’École des Langues orientales.
1969 : engagement archéologique à Aï Khânoum, en Afghanistan : Cl.H. a l’occasion d’apprendre un peu de persan et de découvrir sa parfaite nullité comme archéologue.
1970 : École des Langues orientales, persan, kurde (sans diplôme). Sorbonne Nouvelle (Paris 3) : langues iraniennes anciennes (vieux-perse, avestique, moyen-perse). Maîtrise.
1979 : elle intègre le CNRS, équipe « Langues et civilisations irano-aryennes » (CNRS / Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France).
1981 : Thèse de 3e cycle : Les Inscriptions royales achéménides en vieux perse, élamite et akkadien. Analyse formelle et interprétation. Recherches sur le zoroastrisme, la société et l’histoire achéménides, sur l’écriture vieux-perse.
1990 « Le tout, l’énigme et l’illusion », Le Débat n°62 ; 95-118.
1993 : élue Directeur de l’URA1060, qui devient ERS 90, elle refuse de signer un accord avec le Ministère de la Propagande de la République islamique présenté par ses collègues et doit quitter l’iranologie. Participe aux travaux pionniers de l’Atelier Internet où se discutent l’importance de l’informatique et le choc de l’informatisation.
1996 Jean Bottéro, Clarisse Herrenschmidt et Jean-Pierre Vernant : L’Orient ancien et nous. L’écriture, la raison, les dieux. Albin Michel, 223p.
2007. Les Trois écritures. Langue, nombre, code. Paris Gallimard (2007), 510 pages.
2012. Retraite
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Photo : Abeline Majorel