Et si les coopératives étaient l’avenir de la presse ?
La presse est en crise, et cherche à réinventer son modèle économique. Dans ce contexte difficile, certaines entreprises de médias ont fait le choix du statut coopératif. Tour d’horizon.
La presse est en crise, et cherche à réinventer son modèle économique. Dans ce contexte difficile, certaines entreprises de médias ont fait le choix du statut coopératif. Tour d’horizon.
L’adhésion morale et l’actionnariat salarié engendrent une implication forte de la part des équipes.forte de la part des équipes. « Les gens se sentent liés au destin de leur entreprise comme salariés et comme détenteurs du capital », relève Camille Dorival, P-dg de la société éditrice d’Alternatives économiques, constituée en Scop. À partir de 2012, le magazine mensuel d’économie rencontre des difficultés financières. Plusieurs mesures sont prises par le magazine, parmi lesquelles une augmentation du pourcentage de prélèvement sur les salaires pour augmenter les fonds propres de l’entreprise. Le régime juridique de la Scop prévoit en effet un partage des bénéfices de la Scop entre les « réserves impartageables » qui vont contribuer au développement de l’entreprise en permettant la consolidation des fonds propres et les investissements ( en moyenne 40 à 45 %), les dividendes aux associés (10 %) et un versement aux salariés de la Scop, qu’ils soient actionnaires ou non. En 2015, Alternatives économiques modifie le système de prélèvement mis en place pour alimenter les fonds propres du journal, passant de 2 à 3 % pour la tranche la plus basse et atteignant jusqu’à 10 % pour les salaires les plus élevés. « Cette décision, engendrant une baisse des salaires nets, a été accepté par tout le monde », indique Camille Dorival. « Je ne suis pas sûre que cela aurait été accepté par beaucoup d’entreprises ».
Pourquoi produire de l’information de qualité ne pourrait-il pas être lucratif ?D’une manière plus générale, les valeurs non-lucratives portées par la coopérative peuvent interroger. Pourquoi produire de l’information de qualité ne pourrait-il pas être lucratif ? N’y-a-t-il pas un risque de dissuader des journalistes de rejoindre un projet éditorial porteur d’une telle philosophie ? Si la gouvernance démocratique, le journalisme de qualité et l’indépendance éditoriale sont les valeurs cardinales d’un projet éditorial, est-il nécessaire de se constituer en coopérative pour répondre à de telles ambitions ? La forme juridique influe-t-elle réellement sur la production journalistique ?
On peut remonter très loin dans le temps pour repérer des signes de transmission de l’information entre humains. Grâce aux recherches archéologiques, on sait qu’une grande partie de nos formes et moyens de communication a émergé pendant les millénaires décisifs du Néolithique.
Après le choc des attentats, un élan de solidarité internationale s'était déployé sur Twitter. Les réseaux sociaux ont accéléré le processus de réaction sociale lors des attaques terroristes. Quel a été le rôle des hashtags lors du 13-Novembre ?