
La cellule de recherche et développement de la troisième plus grande agence de presse du monde n’est pas très imposante : quelques bureaux avec des ordinateurs dans un coin. Son équipe ne l’est d’ailleurs pas non plus, du moins en taille. Seulement deux journalistes, un ingénieur-développeur à mi-temps et un stagiaire en informatique sont dédiés à la réalisation de projets innovants pour l’AFP. Et ce, selon les propos du site, « tant dans la structuration de l’information (extraction de connaissances, annotation de contenus, web sémantique) que dans sa visualisation (cartographie dynamique en contexte géographique, mashups). »
L’un des projets les plus enthousiasmants sur lequel travaille actuellement le Médialab s’appelle InVID, une plateforme de détection, authentification et vérification de la fiabilité des vidéos trouvées sur le web. Lancé en février dans le cadre du programme de financement de la recherche et de l’innovation européen Horizon 2020, il devrait être totalement opérationnel dans deux ans.
En parallèle, la cellule de recherche et développement cherche à améliorer l’indexation des contenus de l’agence pour pouvoir le recycler. « Les médias possèdent plein d’archives numériques. Si on peut les réutiliser dans un nouveau contexte ou une autre forme, on aura un nouveau contenu pour un coût zéro, une fois l’infrastructure technique mise en place », raconte le responsable du Médialab. C’est le projet Asraël, financé par l’Agence nationale de la recherche.
La dix-neuvième édition du festival Longueur d’ondes s’est tenu à Brest du 1er au 5 février. Réparti dans plusieurs lieux de la ville, l’évènement a, cette année encore, plébiscité la création.