Captain Ukraine, itinéraire d'un mème
Du flop d’un anonyme sur Twitter à la naissance d’un mème emblématique d’une guerre d'images sur les réseaux sociaux. Carnet de route d’un photomontage mondialement repris et détourné.
Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, les réseaux sociaux représentent à la fois un outil de travail et des canaux de diffusion pour les journalistes présents sur place. Parfois plus que des publications traditionnelles, les « posts » des reporters suscitent l’émotion, touchent un autre public, et archivent au quotidien les événements.
Depuis le 6 janvier, de nombreux réseaux sociaux ont banni temporairement ou définitivement Donald Trump, montrant le pouvoir déterminant des grandes plateformes numériques sur la liberté d'expression et le fonctionnement du débat public en Occident. Quelles sont les conditions d’une meilleure régulation de ces acteurs et de l’espace public numérique ?
Avec un positionnement éditorial revendiqué comme progressiste, ses vidéos colorées au montage soigné, parfaitement adaptées aux réseaux sociaux, AJ+ français a conquis, en trois ans, un large public. Elle renouvelle et élargit ainsi l’influence de l’émirat qatarien.
Alors que le nouveau président de la BBC entend prendre des mesures fortes pour forcer ses employés à une certaine neutralité sur les réseaux sociaux, la question plus globale de ce que peuvent faire et ne doivent pas faire les journalistes sur ces plateformes se pose.
TikTok, application blockbuster auprès des 15-35 ans, fait beaucoup parler d’elle. Entre vidéos de danse et contenus humoristiques mais aussi éducatifs, la plateforme aux chiffres record intrigue et attire certains médias en quête d’un nouveau public.
Ce philosophe de 68 ans travaillait sur les mutations sociales portées par le développement technologique, notamment à travers l’étude des réseaux sociaux et des médias. Il était aussi le défenseur d’un Internet neutre, ouvert à tous.
À l’heure de la pandémie, les musées, théâtres, salles de concert, cinémas et autres lieux culturels ont été mis à l’arrêt. Pour autant, la culture n’a pas disparu de nos quotidiens, trouvant (partiellement) refuge sur les chaînes de télévision et les réseaux sociaux. Retour sur deux mois de réinvention.
Ils ont vu leur vie changer après la publication d’un message sur Facebook, Twitter ou Instagram. Emportés par un effet domino, ils ont quitté le statut de profil perdu dans le flux des réseaux sociaux pour incarner le symbole d’un événement, d’un débat ou d’un combat. Dans le podcast L'effet domino, Jean Bulot et Eloïse Daviaud retracent ces basculements.