Cécile Méadel est professeure des universités à Panthéon Assas, directrice du CARISM (Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaires sur les médias). Elle dirige le master UNIC (Usages du numérique, innovation, communication - ex Communication et Multimédia), et codirige le master Médias, communication et villes numériques (ouvert en septembre 2019). Elle est également chercheuse associée au Centre de sociologie de l’innovation (I3- CNRS - Mines de Paris) et dirige la collection Sciences sociales des Presses des mines.
Ses travaux portent sur les technologies de l’information, du point de vue de la construction des usages, de la genèse des dispositifs et de la mise en forme des usagers, des clients, des amateurs… Ces dernières années, elle a travaillé sur la régulation de l’internet (de Bitcoin aux e.communautés) et sur la configuration industrielle des publics (à travers des outils de quantification ou des dispositifs de recommandation). Ses publications sont disponibles sur le site du Carism.
La crise provoquée par la Covid-19 a logiquement mis la santé au cœur des sujets d’information télévisée. Alors que le secteur de la santé est très féminisé, la parole d’autorité est, dans ce secteur comme dans les autres, restée principalement masculine.
Quelle place pour les femmes dans les médias ? Cette question récurrente fait l’objet de nombre d’enquêtes depuis plus de 20 ans. Sans surprise, en ressort une constante : les femmes sont peu et mal représentées. Pourquoi ce plafond de verre ? De quoi s’interroger sur les présupposés de ces enquêtes.
