La télévision est aujourd’hui la seule « plateforme » capable de pouvoir réunir en même temps des millions de personnes et de leur faire partager la même émotion au même moment
Les grilles de programmes de la TNT sont devenues les réceptacles des programmes « recalés » sur les grandes chaînesCe sentiment est renforcé par le fait que les grilles de programmes de ces chaînes sont devenues les réceptacles des programmes « recalés » sur les grandes chaînes, comme par exemple Masterchef cet été , transféré en urgence de TF1 vers NT1, à la suite de l’échec d’audience sur la première chaîne, sans pour autant générer une domination de la filiale sur ses concurrentes directes(3). De plus, même à l’aune des objectifs d’audience de ces chaînes, le retour d’une marque-programme forte n’est pas toujours un succès(4). Celui de la 1ère saison(5) repose uniquement sur le plaisir de « revoir un vieil ami, que l’on a bien aimé » mais à la 2e saison on se rappelle « pourquoi on l’a perdu de vue », voire pourquoi un jour « on a cessé de l’aimer » et les audiences sont alors en forte chute.
Nombre de plateformes et de WebTV diffusent en permanence un flux linéaire sur leur écran d’accueil et se rapprochent des chaînes de télévision traditionnellesL’offre d’un grand nombre de nouveaux programmes (une dizaine en moyenne chaque année pour les chaînes gratuites) nécessite des moyens de promotion différents et pour ce faire, le flux linéaire des chaînes est encore le plus économique et le plus efficace. D’ailleurs, nombre de plateformes et de WebTV diffusent maintenant en permanence un flux linéaire sur leur écran d’accueil, se rapprochant ainsi des chaînes de télévision traditionnelles. L’expérience d’Orange qui dispose de moyens financiers considérables pour générer l’abonnement à sa propre plateforme grâce à la diffusion de chaînes exclusives comme OCS, qui propose des séries originales mais inconnues du grand public, prouve les limites et les difficultés de cet exercice en termes d’abonnés et d’audience.
Temps passé devant la télévision et sur internet à visionner des vidéos ou d’autres contenus dans un but de se divertir ou de s’informer. Ce n’est pas la totalité du temps passé sur Internet, qui est d’un peu plus de quatre heures sur un ordinateur et d’une heure sur un mobile, et on estime qu’un quart de ce temps est consacré à visionner des vidéos. Source : Médiamétrie – Médiamat.
Par « nouveautés », il s’agit de vrais nouveaux concepts et formats de jeux ou divertissements, les magazines d’actualités ou de reportages qui sont des succès d’audience sur ces chaînes (Enquêtes d’action, 90’ enquêtes, En quête d’actualité) ne sont pas perçues comme des nouveautés pour le public.
Pour les séries étrangères et fictions françaises, quand la dernière saison inédite est diffusée sur la chaîne premium, les saisons plus anciennes le sont sur les filiales ; pour les programmes de flux, quand le programme n’est plus diffusé sur la chaîne premium, les images sont remontées avec de nouveaux présentateurs et la nouvelle formule est diffusée sur une filiale, ce qui permet de conserver l’exclusivité du format, voire une rediffusion intégrale comme pour Les Enfoirés.
Comment parler autant à un développeur qui n’a jamais lu de sciences humaines qu'à une grand-mère qui va sur Internet juste pour skyper avec ses petits-enfants ? C'est à cette question que le journaliste Xavier de La Porte a répondu, lors du lancement du lab de l'Ina (une offre qui met la data au service de la recherche sur les médias). Dans ce texte, il est question de code, de truchement, de métavers et d'intelligence artificielle, mais aussi de corps et de... rugby.