La journaliste Hélène Dali, au micro du 107.7.

La journaliste Hélène Dali, au micro du 107.7.

© Crédits photo : Justine Rodier

Radio Vinci Autoroutes : info trafic et sécurité sur la route des vacances

Depuis trente ans, Radio Vinci Autoroutes remplit une mission de sécurité et accompagne les automobilistes avec de l’info trafic. Le 107.7 nous a ouvert ses portes début juillet, au moment des premiers grands départs en vacances de l’été.

Temps de lecture : 11 min

« La circulation reprend doucement mais le trafic est dense alors soyez prudent et roulez lentement ! », sourit la journaliste Hélène Dali dans son micro avant d’envoyer le dernier son de Roméo Elvis à l’antenne. Depuis le studio de Vedène, en banlieue d’Avignon, elle coupe son micro, se laisse tomber dans le fond de son fauteuil et souffle un bon coup. Face à elle, un mur d’une dizaine d’écrans lui permet de recevoir les alertes, de se brancher sur les caméras d’autoroute, d’être connectée au fil AFP et de gérer les aspects techniques du son. « Avancez tranquille », répète-t-elle en boucle depuis ce matin aux auditeurs du 107.7 roulant dans la vallée du Rhône et le Languedoc-Roussillon. Il est 11 heures ce vendredi 9 juillet, et ici tout le monde court partout. 

« La radio fonctionne à deux vitesses entre l’été et le reste de l’année », explique à la volée Stéphane Fiaux, le rédacteur en chef du site de Vedène, journaliste chez Radio Vinci Autoroutes (RVA) depuis vingt-cinq ans. Il traverse le long couloir, longe les bureaux presque en courant et se faufile dans le studio d’Hélène Dali, au 107.7 depuis près de vingt ans. « Il y a pas mal de vent aujourd’hui sur l’axe que tu couvres, il faudrait passer un message pour rappeler aux gens de ne pas jeter leurs mégots par la fenêtre pour éviter des incendies ». 

Hélène Dali est journaliste pour le 107.7 depuis plus de 20 ans.
Hélène Dali est journaliste pour le 107.7 depuis plus de 20 ans. Crédit photo : Justine Rodier.

Dans le studio d’à côté, Maryelle Tillié, au 107.7 depuis vingt-six ans, suit les autoroutes du Sud-Ouest. À elles deux, elles couvrent toute la zone dont est chargé le site de Vedène. RAS pour l’instant mais le trafic est dense. Le premier week-end des grandes vacances rime avec plus de monde sur la route, plus de risques d’incidents voire d’accidents, et plus d’auditeurs à informer. « L’année, environ 3 voitures sur 10 nous écoutent. L’été, comme à chaque fois qu’il y a un trafic exceptionnel, c’est 6 sur 10 ! », explique Vanessa Monsenergue, directrice depuis dix ans de Radio Vinci Autoroutes, citant des chiffres Médiamétrie. Difficile d’avoir des chiffres plus précis : « On ne sait pas combien de personnes il y a par voiture ! » 

Ce que tout le monde sait, en revanche, c’est que les deux mois qui arrivent seront intenses. « En juillet-août, on ne prend presque pas de vacances, on est à contre-sens », plaisante Vanessa Monsenergue. Comme chaque année, le week-end du « chassé-croisé » de la fin juillet-début août sera sans doute le plus éprouvant. Mais qu’à cela ne tienne : « Au 107.7, nous avons une mission de service. Nous devons donner l’info trafic rapidement et précisément pour prévenir des risques et assurer la sécurité de tous et toutes », ajoute-t-elle. Au total, la radio compte une quarantaine de journalistes, tous détenteurs de la carte de presse, répartis entre trois sites : Vedène en banlieue d’Avignon, Mandelieu-la-Napoule en banlieue de Cannes et Rueil-Malmaison, le siège, en Île-de-France. Chaque site a sa rédaction en chef.

30 ans d’info trafic 

En France, trois grandes entreprises sont responsables du réseau autoroutier : Vinci autoroutes (4 400 kilomètres), Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR, 1 900 kilomètres) et la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef, 1 700 kilomètres). Toutes les trois sont des concessionnaires chargés par l’État de veiller à l’entretien et à la sécurité de l’autoroute. En 1988, Autoroute FM est la première radio à voir le jour sur une autoroute : elle s'écoute sur le réseau Cofiroute, entre Chartres et Orléans, sur la fréquence 89.2. Les résultats sont jugés concluants par le CSA. « En 1991, [il] décide de réserver le 107.7, la dernière fréquence de la bande FM, aux sociétés d'autoroutes pour qu’elles s’équipent de radio et couvrent l’info trafic », retrace Vanessa Monsenergue. En 2011, trois radios fusionnent pour donner naissance à Radio Vinci Autoroutes. Chaque concessionnaire d’autoroute se doit, selon le cahier des charges, de couvrir l’info trafic correspondant à son secteur. « Les radios du 107.7 sont pour moitié financées par les sociétés d’autoroute, et pour moitié par les recettes publicitaires, mais nous sommes totalement indépendants. Nous avons une convention avec le CSA et les mêmes droits et obligations que les radios classiques », précise la directrice. Impossible, en revanche, d'en savoir plus sur le budget annuel de la radio.

Chacun des trois sites fonctionne sur la base d’un tronc commun de programmation. D’abord, un flash d’actualité de deux minutes, à heure fixe, préparé par un journaliste de Rueil avec le fil AFP et diffusé sur l’ensemble de RVA. Puis tous les quarts d’heure, un point trafic que chaque studio réalise en fonction des informations de sa zone. Entre ces deux moments, chaque site recolle au tronc commun de programmation musicale et aux chroniques prévues par Rueil.  

RVA se compose de trois sites : Rueil-Malmaison (le siège), Vedène et Mandelieu-la-Napoule. Chacun d’entre eux couvre une zone géographique différente.
Radio Vinci Autoroutes se compose de trois sites : Rueil-Malmaison (le siège), Vedène (84) et Mandelieu-la-Napoule (06). Chacun d’entre eux couvre une zone géographique différente. Crédit photo : Justine Rodier.

Et il faut aller vite. À partir du moment où les PC Sécurité de Vinci, postés en bordure des autoroutes, font remonter une information en interne sur un incident, « le 107.7 dispose de quatre minutes pour diffuser l’info, c’est dans le cahier des charges », explique Vanessa Monsenergue. Un chevreuil sur les voies, une perte de chargement, un ralentissement ou un accident : l’urgence est d’avertir sans tarder les automobilistes pouvant être affectés. Si une musique est à l’antenne, elle peut être sans problème « écrasée » au profit d'une info trafic. C’est pourquoi la grille d’été contient davantage de musique. En revanche, les reportages et les chroniques ne peuvent pas être interrompus : « Ils ont donc une durée maximum de deux minutes », explique Benoit Salliot, rédacteur en chef de Rueil depuis près de dix ans.

Pour autant, « nous essayons de limiter nos points trafic à quatre minutes max. Sinon les infos tournent en boucle et les gens sont noyés. » Mais pas facile de faire des choix quand il s’agit de données relatives à la sécurité. « Un paquet de chips qui vole, ça ne paraît rien, mais s’il atterrit sur la visière d’un motard, c’est terrible », illustre le rédacteur en chef de Rueil. Alors « on essaie de tout dire au moins une fois ». 

Plusieurs studios pour découper les zones à couvrir

« On va déjeuner ? », lance le rédacteur en chef Stéphane Fiaux à Denis Costa et Sébastien Greilh, deux journalistes du 107.7 Vedène, laissant Hélène Dali et Maryelle Tillié couvrir chacune leur zone depuis les studios. La pause cantine sera express mais Stéphane Fiaux ne le précise pas : tout le monde le sait. Et ce sera même plus rapide que prévu. 

À peine installé devant son plateau, le rédacteur en chef de Vedène reçoit une alerte qu’il résume tout haut : « Une moto s’est plantée entre Montpellier et Nîmes. L’A9 est bloquée pour un moment. » Coup de fil immédiat à Hélène Dali pour faire le point : « Conseille aux automobilistes de passer par la nationale 113 qui passe par Lunel. Et il faut faire une interview à l’antenne avec un dirigeant de Vinci pour qu’il explique qu’un hélico va se rendre sur place. » À côté, le journaliste Sébastien Greilh a déjà presque fini son assiette, « j’avale mon dessert et j’y retourne ». « Quand il y a un accident comme ça, on sait que 90 % des véhicules aux alentours nous écoutent », explique Stéphane Fiaux. 

Des pylônes d’antenne sont installés tous les 10 à 15 kilomètres sur l’autoroute. Celui-là se situe au-dessus de la cantine du site de Vedène, situé en bordure d’autoroute.
Des pylônes d’antenne sont installés tous les 10 à 15 kilomètres sur l’autoroute. Celui-là se situe au-dessus de la cantine du site de Vedène, situé en bordure d’autoroute. Crédit photo : Justine Rodier.

Deux minutes plus tard, nouvelle alerte : une des passagères de la moto a perdu la vie. « C’est toujours éprouvant de recevoir ce genre de nouvelles... », soupire Stéphane Fiaux. Mais il faut rester concentré sur l’info trafic et ce décès va accroître le retard. « Les secours sont sur place mais ils ne peuvent pas intervenir : ils doivent attendre les services funéraires. Les gendarmes vont aussi venir pour enquêter sur les causes de l’accident », explique l’autre journaliste, Denis Costa. Avant même qu’il ait achevé sa phrase, Sébastien Greilh est déjà parti. « Il va ouvrir un nouveau studio pour isoler la zone », explique Stéphane Fiaux. Comprendre : la zone couverte par Vedène est maintenant divisée en trois. Sébastien Greilh va soulager Hélène Dali en lui prenant le Languedoc-Roussillon et traiter spécifiquement la zone de l’accident. Elle garde la vallée du Rhône. « Cela évite d’encombrer les automobilistes non concernés par l’accident et permet d’être aux petits oignons pour ceux en plein dedans », détaille Stéphane Fiaux. 

Le site de Vedène est équipé de quatre studios. Le siège, à Rueil, en compte deux, et Mandelieu trois. Ils s’ouvrent et se ferment au gré de l'actualité routière, et en fonction de l’heure de la journée. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas forcément l’été que les zones sont le plus divisées. « Pendant les vacances, les gens parcourent de longues distances : cela a du sens de ne pas trop découper pour avoir une continuité sur les grands axes », explique Denis Costat. Le reste de l’année, surtout les matins et les soirs en semaine, les trajets sont « pendulaires ». Il s’agit davantage des personnes vivant en périphérie des grandes villes et rejoignant les agglomérations pour le travail. « Dans ces situations par contre, il est logique d’avoir plus de studios en fonction des centres périurbains. » Sur l’autoroute, des pylônes d’antennes sont installés tous les 10 à 15 kilomètres en fonction du relief et permettent facilement d’adapter les zones de diffusion.

Sébastien Greilh vient d’ouvrir un troisième studio pour couvrir précisément le Languedoc-Roussillon et traiter l’accident. Crédit photo : Justine Rodier.
Sébastien Greilh vient d’ouvrir un troisième studio pour couvrir précisément le Languedoc-Roussillon et traiter l’accident. Crédit photo : Justine Rodier.

Autre défi : s’adresser à des populations différentes au sein d’une même zone. « Il y a les poids lourds et les commerciaux qui sont habitués à rouler et il y a les vacanciers qui ne connaissent pas toujours l’autoroute et son code de la route, explique Denis Costat. Nous devons trouver le juste équilibre. »

En immersion dans les bouchons

Pour prendre le pouls de la circulation, Denis Costat rejoint justement le parking du 107.7 Vedène et monte dans un monospace bleu marine logoté « Radio Vinci Autoroutes ». « En route pour la "voiture trafic" ! », lance-t-il malicieusement en accrochant sa ceinture. Le but de cette « voiture trafic » : s’insérer dans le bouchon pour mieux partager et commenter ce que vivent les automobilistes. C’est donc parti pour trois heures de route, d’Avignon à Montélimar... et retour. « À l’aller ça devrait le faire, mais au retour on va viser le Sud et il y aura des bouchons », anticipe gaiement Denis Costat, loin d’être rebuté à l’idée d’un embouteillage sous le soleil lourd de juillet. L’été, la « voiture trafic » est de sortie les trois derniers jours de la semaine. Tous les quarts d’heure, Denis Costat commente en direct le trafic à l’antenne via le bluetooth de sa voiture.

À bord de la « voiture trafic », Denis Costat commente l’info trafic depuis le cœur du bouchon. Crédit photo : Justine Rodier.
À bord de la « voiture trafic », Denis Costat commente l’info trafic depuis le cœur du bouchon. Crédit photo : Justine Rodier.

Au-delà d’entretenir la proximité avec les auditeurs, la « voiture trafic » permet aussi d’adapter les points trafic. « Si je vois beaucoup de coffres de toits, je recommande de vérifier le chargement sur une aire. Si je remarque que beaucoup roulent sur la voie du milieu, je rappelle qu’elle n’est réservée qu’aux dépassements et qu’il ne faut pas oublier de se rabattre ensuite », explique le journaliste. 

Alors que Denis Costat roule à un petit 70 km/h à la sortie de Valence, il aperçoit, quelques secondes avant de rouler dedans, du grain éparpillé sur la chaussée, conséquence d’un chargement perdu depuis un camion. Il appelle aussitôt Hélène Dali pour qu’elle relaie l’information. « La "voiture trafic" permet aussi de faire remonter des infos que l’antenne, voire le PC Sécurité, n’ont pas encore reçues », explique Denis Costat. 

La « voiture trafic » permet aussi de faire remonter des incidents qui n’ont pas été repérés, comme ce grain étalé sur les voies, conséquence d’une perte de chargement. Crédit photo : Justine Rodier.
La « voiture trafic » permet aussi de faire remonter des incidents qui n’ont pas été repérés, comme ce grain étalé sur les voies, conséquence d’une perte de chargement. Crédit photo : Justine Rodier.

Arrêté sur une aire proche de Montélimar, le journaliste en profite pour faire le plein. D'habitude, son coffre est rempli de cadeaux et de jouets pour les auditeurs qu’il croise quand il s’arrête. « Ils viennent avec un mot de passe donné à l’antenne pour pouvoir les récupérer ! » Mais la pandémie a mis ce rituel entre parenthèses. 

Waze et Tom-Tom vus comme des outils complémentaires

Le côté humain et de proximité, mis en avant avec la « voiture trafic » « est la force de notre radio », répète à qui veut l’entendre l’équipe de Radio Vinci Autoroutes. « Nous sommes capables d’expliquer », commente Benoit Salliot, rédacteur en chef de Rueil. Vanessa Monsenergue se souvient d'un accident survenu en septembre 2014. Un poids lourd s’était couché sur l’A9, près de Sète, perdant sa cargaison et provoquant un incendie. Une fois le camion relevé, le trafic n’a pas pu reprendre avant plusieurs heures : il s’agissait d’un chargement de bonbons qui avaient fondu sur l’autoroute et la voie, « glissante comme une patinoire », devait être nettoyée. « Vous pouvez être 2 km derrière et ne rien voir. Notre travail est que les gens comprennent. Car comprendre c’est accepter », confie Vanessa Monsenergue. 

Selon elle, c’est cette force « humaine » qui fait la force du 107.7 et préserve les radios autoroutières de la montée des applications trafic comme Waze ou Tom Tom, basées sur des algorithmes. « Nous pouvons conseiller aux automobilistes de rester dans un bouchon car on sait qu’il sera résorbé dans 5 minutes et que ce sera plus long de prendre un itinéraire bis », explique Stéphane Fiaux, le rédacteur en chef de Vedène. De la même manière, RVA est au courant des travaux à venir et peut en informer en amont les usagers du quotidien pour qu’ils anticipent. Pour la directrice Vanessa Monsenergue, ces plateformes sont des « outils complémentaires » qui permettent par exemple de recouper des informations sur un temps de trajet. 

Les équipes du 107.7 conseillent parfois aux automobilistes de rester dans un bouchon, sachant qu’il se va se résorber rapidement. Une application basée sur des algorithmes n’aurait pas pu prodiguer un tel conseil. Crédit photo : Justine Rodier.
Les équipes du 107.7 conseillent parfois aux automobilistes de rester dans un bouchon, sachant qu’il se va se résorber rapidement. Une application basée sur des algorithmes n’aurait pas pu prodiguer un tel conseil. Crédit photo : Justine Rodier.

Loin de rejeter les nouvelles plateformes et les écrans, le 107.7 travaille à sa présence sur les nouveaux canaux. Depuis près de 5 ans, la radio possède une application sur smartphone et est disponible sur les assistants vocaux depuis 2 ans. Depuis quelques jours, Radio Vinci Autoroutes est aussi présente sur Apple Car Play et Androïd Auto pour une utilisation plus facile par les automobilistes. À Rueil-Malmaison et à Mandelieu, des studios vidéo permettent depuis peu de diffuser des informations sur le trafic sur Twitter, Facebook et Youtube, destinées à être regardées avant le départ pour anticiper son trajet.

Se former à l’info trafic

Ces évolutions numériques, notamment gérées par Denis Costat, lui ont également permis d’évoluer dans son métier. « J’ai eu plusieurs vies à RVA », aime-t-il dire. Entré à 33 ans chez Radio Vinci Autoroutes après avoir fait des études de communication et un peu de radio, il est embauché comme journaliste d’antenne après avoir été pigiste quelques années. Il se souvient de ses débuts, pas si faciles : « J’étais impressionné par tous ces écrans ! » Ici, à part quelques exceptions, tout le monde a une formation de journaliste radio, mais personne ne connaît en arrivant l’info trafic : « Normal ! C’est tellement particulier ! », sourit Benoit Salliot, le rédacteur en chef de Rueil. 

Les journalistes du 107.7 ont donc tous reçu une formation à leur arrivée. « Il faut se faire au vocabulaire de l’autoroute, aux abréviations, apprendre le maillage, explique Vanessa Monsenergue. Il faut aussi en vouloir : nous sommes une des seules radios à diffuser 7 jours/7 et 24 heures/24 en étant toujours en direct ! » Ce qui compte, c’est d’arriver avec une envie d’apprendre « et l’envie de faire de l’info de service », complète Bruno Salliot. 

Les trois sites comptent aussi des pigistes. À Rueil-Malmaison, ils représentent environ 50 % des effectifs, ils sont 20 % à Vedène, d’après les informations des rédacteurs en chef respectifs. Ils sont appelés pour assurer des « tranches antenne » mais ne font ni reportages, ni chroniques, ni « voiture trafic ». Parmi les titulaires, certains ont d’abord été pigistes. Et quel que soit leur poste actuel, tous ont « tourné à l’antenne » et fait du terrain. Nombreux sont ceux qui travaillent au 107.7 depuis plus de quinze ans. Alors forcément, l’ambiance est amicale, voire familiale. À les regarder, ils semblent toujours aussi enthousiastes malgré les années, comme si la passion de l’info trafic était inépuisable.

Mise à jour du 22/07/2021 à 15 h 20 : ajout d’une précision sur l'histoire de la création de Radio Vinci Autoroutes.

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