Mon nom est Khan et je ne suis pas un terroristeLa place de cette minorité est délicate au cinéma car elle est inévitablement liée au traumatisme de la Partition et aux relations avec le Pakistan (Upkaar, Manoj Kumar, 1967). Le retour des violences communautaires dans les années 1990 et les attentats du 11 septembre 2001 ont renforcé l’association des personnages musulmans aux rôles de vilains ou « d’ennemis », les associant à des valeurs antipatriotiques ou à des activités terroristes (Mission Kashmir, Vidhu Vinod Chopra, 2000 ou Fanaa, Kunal Kohli, 2006). Malgré tout, il existe des exceptions : My name is Khan (Karan Johar, 2010) est un des exemples les plus récents de la volonté de l’industrie de « dé-diaboliser » les personnages musulmans avec la fameuse réplique « Mon nom est Khan et je ne suis pas un terroriste » répétée tout au long du film.
Quel modèle économique pour le podcast ? Là où la plupart des acteurs ont fait le choix du gratuit, financé par des partenariats, de la publicité ou de la création de contenus pour des marques, BoxSons s’est essayée à l’abonnement. Candice Marchal, fondatrice aux côté de Pascale Clark, revient sur ce choix et l’avenir de la société, actuellement en pause.