Captain Ukraine, itinéraire d'un mème
Du flop d’un anonyme sur Twitter à la naissance d’un mème emblématique d’une guerre d'images sur les réseaux sociaux. Carnet de route d’un photomontage mondialement repris et détourné.
Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, les réseaux sociaux représentent à la fois un outil de travail et des canaux de diffusion pour les journalistes présents sur place. Parfois plus que des publications traditionnelles, les « posts » des reporters suscitent l’émotion, touchent un autre public, et archivent au quotidien les événements.
L’INA dévoile, ce mardi 5 avril, une étude inédite qui raconte comment la médiatisation des candidats à l’élection présidentielle 2022 a été profondément bousculée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le jeudi 24 février.
Alla vit en France depuis huit ans mais ses parents et sa sœur habitent en Russie et croient que Poutine dénazifie l’Ukraine. Ils s’informent exclusivement via les deux chaînes de télévision nationales. Malgré ce « fossé infranchissable » dû à des décennies de propagande, Alla essaie de ne pas perdre le lien, mais se sent encore plus démunie face aux récentes lois russes criminalisant les « fausses informations ».
En parler pour ne pas laisser place aux fantasmes, en partant des questions des enfants. Face à la guerre, la presse jeunesse veut donner des clés de compréhension du conflit, aider les plus jeunes à verbaliser ce qu'ils ressentent, et susciter la discussion avec les parents.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les chaînes de télévision russes travestissent la réalité du conflit en cours. Vecteurs assidus de la propagande du Kremlin légitimant « l’opération militaire spéciale », elle s'efforcent aussi de donner un sentiment de « normalité » à la vie quotidienne.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine se déroule aussi sur le terrain de l’information. Décryptage des enjeux avec la chercheuse Maud Quessard, spécialiste des guerres informationnelles.
Sans eux, la guerre ne pourrait être décrite et documentée. « Eux », ce sont les fixeurs, celles et ceux qui, malgré les risques, guident les journalistes étrangers à travers leur propre pays, devenu champ de bataille. Qui sont-ils, quel est leur rôle exact, en quoi est-il essentiel ? Des reporters français, présents en Ukraine depuis le début du conflit, racontent.
Depuis le 2 mars, les contenus des médias d’influence russe RT (ex-Russia Today) et Sputnik sont officiellement suspendus dans l’Union européenne. Retour sur la nature de cette décision et ses conséquences avec le chercheur Maxime Audinet.
La guerre en Ukraine est récupérée par les producteurs français de désinformation. On y croise des apprentis journalistes qui jouent aux pieds nickelés en Ukraine pour y déverser leur rejet de l'immigration. Des groupes Telegram qui crient à la « censure » après l'interdiction de RT (ex-Russia Today) en France. Et même Booba et ses 5,6 millions d'abonnés sur Twitter. Récit.
À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février, la Commission européenne a décidé de suspendre, à compter du 2 mars, la diffusion des contenus des chaînes d’influence RT (ex-Russia Today) et Sputnik dans l’ensemble des pays de l’UE. Les journalistes de la branche française de RT se disent déconcertés par cette annonce.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les envoyés spéciaux et les réseaux sociaux font remonter une revendication locale : que les médias occidentaux appellent la capitale ukrainienne « Kyiv », et non plus « Kiev ». Si nombre de médias anglophones avaient déjà fait évoluer leur charte, Libération est, en France, le premier à sauter le pas. Mais la question traverse toutes les rédactions.