La pandémie de Covid-19 a bouleversé les contenus de la presse régionale
L’étude du vocabulaire employé par les quotidiens régionaux permet de mesurer l’empreinte du dernier coronavirus sur leurs contenus. Chronologie d'une "épidémie médiatique".
Apparu au tournant des années 2010, le journalisme automatisé s’est frayé un chemin au sein des salles de rédaction, notamment pour communiquer des résultats sportifs ou électoraux. Si cette technologie ouvre de nouveaux horizons, elle s’accompagne aussi de questions plus larges reliées à son utilisation.
Samedi 12 octobre, alors que la majorité de la presse française titrait sur l’arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès, le journal La Provence est resté prudent, employant le conditionnel et un point d’interrogation. Olivier Lafont, « unier » au quotidien et chef adjoint des informations générales revient sur ces choix.
Les journalistes sont souvent l’objet de vifs reproches, notamment quant à la façon dont ils relaient les informations. Une situation qui n’est pas spécifique à la France, même si les critiques sont propres à chaque pays, explique Nadia Pantel, correspondante en France pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
En annonçant coup sur coup le lancement d’un onglet consacré à l’actualité avec des journalistes dédiés, « News », et la production par trois médias français d’émissions et contenus vidéos pour Watch, Facebook signifie un peu plus au monde qu’il est devenu un média. Sans forcément le reconnaître ?
Loin d’être à l’arrêt pendant les grandes vacances, la vie politique française suit son cours, mais à un rythme différent. Pour les politiques, la pause estivale n’en a que le nom, explique Yaël Goosz, chef du service politique sur France Inter et coauteur, avec Jérôme Chapuis, d’Étés meurtriers – Les politiques ne prennent jamais de vacances.
Les articles sur la sexualité envahissent les journaux et les vacanciers les plages ? Vous êtes bien en été. Si le sexe passionne toujours autant comme sujet, son traitement médiatique est de moins en moins normé et injonctif.
En Russie, la démarcation entre médias « loyaux » et indépendants est évolutive. La parole officielle se glisse avec succès dans de nouveaux formats sur Internet. Et si la parole indépendante n’a pas disparu, elle est confinée à des espaces marginaux. Ces reconfigurations ne sont pas synonymes de démocratisation de l’espace public.
Un rapport de la Columbia Journalism Review fait un état des lieux des enjeux soulevés par l’intrusion des grandes entreprises de l’économie numérique (Facebook, Google…) dans le journalisme. Nous avons confronté les rédactions des médias français aux conclusions de ce rapport.