Avec les très récentes mesures d’urgences prononcées par l’Autorité de la concurrence à l’encontre de Google, la presse obtient sans doute ce qu’elle pouvait espérer de mieux. Le rapport de force lui reste néanmoins très défavorable.
La crise du coronavirus constitue à la fois un sujet hautement anxiogène et une actualité largement couverte par tous les médias. Parmi l’immense majorité de publications journalistiques traditionnelles, certaines choisissent le journalisme de solutions afin de proposer un traitement de l’information constructif.
À l’heure où les offres de SVOD se multiplient et que les usages de la télévision évoluent, la place de l’audiovisuel public est remise en question. En France comme en Europe, le service public a un rôle important à jouer, défend Alain Le Diberder, spécialiste des médias.
L’épidémie du Covid-19 bouleverse nos modes de vie et de travail. Une vingtaine de lectrices et lecteurs nous ont raconté l’impact de cette crise, et du confinement, sur leur manière de s’informer. Entre statu quo, changements, anxiété, attentes et critiques.
La Revue des médias de l'INA décortique la deuxième semaine de médiatisation intensive du Covid-19, et notamment la manière dont le docteur Didier Raoult et la chloroquine se sont incrustés sur nos écrans et nos timelines.
Source d’inspiration pour des reportages farfelus, le 1er avril et ses poissons sont passés de mode au fil des années. En cause notamment : la chute de confiance dans les journalistes et l’essor des fake news. Désormais, pour la crédibilité journalistique, il apparaît moins risqué de faire d’un poisson d’avril un sujet de reportage que d’en initier un.
À l’heure de la pandémie de Covid-19, l’état de santé des dirigeants politiques devient plus que d’habitude un sujet médiatique à part entière. Rompant avec le silence dont ils faisaient parfois preuve, certains membres du gouvernement et chefs d’État s’empressent même de communiquer sur le sujet
Près de 100 000 000 de mots passés à la loupe : l’INA a étudié plus de 8 000 heures de programmes sur les chaînes d’information en continu, et 400 heures de programmes d’info sur les chaînes historiques, pour déterminer le « temps d’antenne » consacré au coronavirus. Bilan : la médiatisation du Covid-19 et de ses conséquences est un phénomène absolument inédit dans l’histoire de l’information télé.
En Suisse, comme en France, journalistes et médias doivent faire face à l’épidémie de Covid-19. Entretien avec Gaël Hürlimann, co-rédacteur en chef du quotidien Le Temps, qui travaille désormais de chez lui.
Alors que les Français sont appelés à limiter leurs déplacements et respecter le confinement, l’information face à l’épidémie de Covid-19 est plus que jamais nécessaire. Mais comment font médias et journalistes pour informer sans eux-mêmes se mettre en danger ? Éléments de réponses du Figaro, La Croix, Radio France et France Télévisions.
Les mesures d’endiguement de l’épidémie de Covid-19 due au coronavirus SARS-CoV-2 prises en fin de semaine ont incité plusieurs médias locaux à jouer un rôle actif d’intermédiaire entre des besoins d’aide et des propositions de services solidaires.
Le président brésilien Jair Bolsonaro cultive une troublante ambiguïté avec les médias de son pays, dont il dénonce le rôle tout en prétendant défendre la liberté d’informer. De leur côté, les grands médias semblent plus préoccupés par l’attitude du chef d'État que par ses idées politiques.
Le seuil des 100 000 infections au coronavirus Covid-19 a été franchi lundi 9 mars. Alors que la France est le cinquième pays le plus touché, comment les médias hexagonaux traitent-ils du sujet ? Analyse d'Hélène Romeyer.
La Revue des médias de l’INA dévoile les résultats d’une étude inédite, menée grâce aux équipes de la Recherche de l’INA et en collaboration avec l’association « Pour les Femmes dans les Médias », mesurant la place accordée aux femmes dans les fictions diffusées à la télévision, tant derrière la caméra, comme réalisatrices, qu’à l’écran, via leur temps de parole. Entre 2008 et 2018, seuls 12 % des réalisateurs des fictions diffusées sur les chaînes de télé étaient ainsi des réalisatrices, et les personnages féminins parlaient près de moitié moins que les hommes ! Au-delà de ces constats chiffrés, des diffuseurs, des producteurs, des réalisateurs, esquissent les solutions possibles.
Apparu au tournant des années 2010, le journalisme automatisé s’est frayé un chemin au sein des salles de rédaction, notamment pour communiquer des résultats sportifs ou électoraux. Si cette technologie ouvre de nouveaux horizons, elle s’accompagne aussi de questions plus larges reliées à son utilisation.
La publication d’une « sextape » attribuée à Benjamin Griveaux, dont sont soupçonnés Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo, a fait ressurgir le vieux débat de l’anonymat et du pseudonymat en ligne. Malgré des abus possibles, ces formes d’expression historiques doivent être sauvegardées. Nikos Smyrnaios, maître de conférences et contributeur à la revue des médias, livre un plaidoyer en faveur de l’anonymat et du pseudonymat en ligne.
La présomption d’innocence semble de plus en plus s’effacer pour les personnes mises en cause aussi bien sur un réseau social, que dans ou par un média. François Jost, spécialiste des médias, s’alarme des conséquences d’accusations lancées hors d’un cadre juridique au nom de la morale.